dimanche 22 mai 2011

Vlorë, Albanie le 22 mai


Grande marche (11 km) le long de la côte Adriatique et à l’intérieur de la ville. Où est donc l’Albanie musulmane, grise, fermée qui constituait notre vision de ce pays ? Certainement pas sur les plages de Vlorë ni sur sa rue principale.
Arrêt au musée de de l’indépendance, nous étions en dehors des heures de visite mais on nous offre quand même une rapide visite guidée des lieux. L’indépendance de l’Empire Ottoman fut proclamée le 28 novembre 1912 par un groupe dirigé par Ismail Qemali. Dans cette maison, c’est la thèse de la grande Albanie qui devrait comprendre le Kosovo et certains territoires au Monténégro, en Macédoine et en Grèce qui est présentée par une jeune fille parlant un très bon anglais et un peu le français. Points saillants de ce petit musée: une photo d’Ismail Qemali avec ses 6 fils, il avait aussi trois filles, mais les lois de l’empire Ottoman interdisaient de photographier les filles; des cartes montrant les frontières actuelles de ce pays de 28,700 km-carrés, la grande Albanie en ferait 90,000 et les souhaits des Serbes, des Russes et des Grecs la réduirait encore davantage; beaucoup des documents officiels de l’époque sont en français qui au début du XX était encore la langue de la diplomatie internationale.


Poursuivant notre marche à la recherche du terminus d’autobus, que l’on ne trouvera pas, on tombe près du monument à l’indépendance et de la tombe de Qemali sur un groupe de vieux monsieurs voulant parler. Selon l’un d’eux s’exprimant bien en anglais, les nombreuses constructions de blocs sont le produit de l’argent mafieux, et le parti de droite actuellement au pouvoir au niveau national serait en train de perdre toutes les régions, le résultat des élections municipales de la capitale Tirana est toujours contestée 3 semaines après le vote et il y a eu du grabuge.

Y à pas plus gentil, j'ai fait sa journée en lui demandant une photo, il était fier, s'est redressé et m'a fait signe qu'il était prêt
Malgré des gens très sympathiques voulant aider, la communication n’est pas facile en Albanie, le Français n’est parlé que de façon rudimentaire par de rares personnes, l’Anglais est certes beaucoup plus courant, mais tous ne sont pas bilingues et la deuxième langue ici, c’est l’Italien (L’Italie est à 6 heures de bateau). Quand je demande à un jeune comprenant et parlant quelques mots d’anglais où je pourrais avoir de l’information sur les bus il se met à rire: de l’information en Albanie, c’est une bonne farce! 
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