jeudi 30 juin 2011

France du 26 au 29 juin

Juan Les Pins, France le 29 juin.
Belle et longue marche sur le chemin des contrebandiers qui contourne le cap d’Antibes en longeant le bord de mer, le trajet sur ce sentier prend une heure, on en rajoute 2-3 pour revenir tranquillement chez Marc à Juan les Pins; il aurait été préférable de faire cela plus tôt car on a choisis la pire heure, en plein soleil de midi. En soirée souper avec deux amis bridgeurs de Marc Encore 2 dodos.
Juan Les Pins, France le 28 juin.
En après-midi, bridge on finit deuxième sans vraiment bien jouer, à vrai dire j’ai mal joué, le soir diner chez Marie Louise qui avait fait une partie de l’Inde avec nous. Bonne bouffe française. Encore 3 dodos….
Juan Les Pins, France le 27 juin.
Après trois tours de blocs avec Frimousse, Marc arrive, Frimousse saute de joie et on part pour Juan Les Pins vers 11h30. En après-midi, marche de reconnaissance où on repère le kiosque de plongée et port d’embarcation, finalement elle préfèrera le sommeil du matin à la plongée. Pas donné la bouffe dans les restos. Français mais on mange chez Marc alors c’est bon, bon, bon.
Nice, France le 26 juin

Le dernier segment de notre voyage commence par le trajet Éforie-Nord vers Bucarest, la route est assez belle et devient autoroute dans la deuxième moitié, rien de particulier et en moins de 4 heures nous sommes en train de diner devant l’aéroport. Cet aéroport secondaire désert les compagnies low-cost et est assez bordélique pour l’enregistrement et les contrôles de sécurité. Il nous en coute 20 Euros pour avoir négligé de faire un pré-enregistrement en ligne, je ne dirai pas ce que j’en pense! Finalement après un retard de 45 minutes le vol de Blue Air décolle pour Nice.
Si la sortie et les mini contrôles se font rondement, c’est la recherche de l’HÔTEL ETAP, qui est longue, Marc savait où c’était, c’est-à-dire pensait savoir. Cette petite marche inutile de deux kilomètres sur la promenade des Anglais nous permet de voir l’intensité des échanges commerciaux France- Afrique Noire, il semble y avoir des professions très anciennes où le racisme est toujours présent. Ce n’est que vers 11h00 qu’on termine la journée après une pizza qui ne mérite pas le qualificatif de bouffe française et en hébergeant Frimousse dans notre chambre. Elle a une grosse peine mais comme elle commence à nous connaître elle finit par s’endormir.


Marc et Suzanne doivent partir très tôt en autobus demain matin pour aller chez eux à Juan Les Pins chercher une auto, conduire Suzanne au train qui part en croisière de Venise, ramener leurs deux locataires à l’aéroport et nous ramasser vers 10h30. Il y en aura pas de facile ni de simple avec nos amis. 

samedi 25 juin 2011

Elforie, Roumanie 23 au 25 juin

Eforie Nord, le 25 juin
Temps gris, air et eau plus froids, vent et mer agitée. Quand j’en suis rendu à parler météo sur ce blog ce doit être signe qu’il est temps de rentrer à la maison.


J’attendais le résultat de l’individuel d’Eforie, avant de conclure la journée, cette compétition de haut calibre sur trois jours a été remportée par Françoise.
(Par Françoise) J’ai recommencé mon entraînement (la marche) depuis quelques jours. Ici je peux marcher dans un tout petit sentier sur le bord d’un lac pas très loin de notre hôtel, le premier matin j’ai rencontré un troupeau de vaches le garçon qui les gardait me disait quelque chose mais je ne parle pas roumain ni le langage des vaches (seulement ma boss peut faire ça) alors en faisant un grand détour dans les herbages je suis passée.
Le bout du lac
Ce matin par le même setier je suis allée jusqu’au bout du lac, je croyais qu’il y avait de la plongée sur la plage, je devais passer devant la seule maison du coin, deux chiens hurlaient, je me disais que j’étais chanceuse car il y avait une clôture, mais la porte était ouverte… les deux terriblement méchants avec l’écume à la bouche avançaient vers moi, je continuais de marcher sans m’en occuper, mais pour ne pas me faire mordre j’ai dû intervenir en criant NON, un des chiens est retourné mais l’autre continuait de me suivre de très près en reculant un peu si je disais NON et en avançant si je continuais, finalement il est retourné chez lui. Depuis que je fais de la marche c'est la premièere fois que j'ai aussi peur des chiens. J’ai décidé de ne pas revenir par le lac, ils m’avaient laissé passer une fois mais 2 fois…. Bonne décision mais après presque une heure de marche rapide, comment revenir, pas de GPS, pas de sous, pas d’eau (j’avais oublié!) et je n’avais pas déjeuné…
J’ai entendu un train et je savais que l’hôtel n’était pas loin de la Gare donc j’ai suivi le son… sur une petite route, puis une plus grande route pour arriver à la Gare, en revenant j'ai même trouver le temps de  ramasser un bouquet de fleurs pour le 29ième anniversaire de mariage de Suanne et Marc. Demain je vais faire la marche sur le bord de la plage.
Eforie Nord, Roumanie le 24 juin
C’est les deux pieds dans le sable et l’eau de la Mer Noire qu’on fête la Saint-Jean en se demandant si François Legault formera un gouvernement majoritaire au Québec avant les prochaines élections.


Un bord de mer et du sable ce n’est pas complet sans un château de sable indestructible, ce qui manque à mon château, ce sont des petits enfants pour m’aider à la construire et d’autres plus jeunes pour le démolir, pour bientôt j’espère.  Pour diner, balade dans le village en longeant la passerelle en bord de mer pour aller manger une salade accompagnée d’un verre de blanc. Pas facile les vacances en voyage !
Eforie Nord, Roumanie le 23 juin 
Gros programme aujourd’hui, aller se faire couper les cheveux et trouver un restaurant convenable pour souper. Nous sommes à l’extrémité sud du village d’Eforie Nord et en 15 minutes à pied nous rejoignons le centre où on trouve un salon, c’est en parlant espagnol avec une des employées que Françoise assiste à ma tonte totale, ou presque. En sortant elle a retrouvé sa couleur et j’ai perdu 20 ans.
En se promenant dans les rues du village on croise une petite rom d’environs 2-3 ans qui s’accroupit pour ramasser un mégot pendant que sa mère la regarde à peine, l’air hagard. On entre dans un restaurant pour consulter le menu du soir et la jeune serveuse qui nous renseigne dans un bon anglais, apprenant qu’on vient du Canada, nous demande les larmes à l’œil de l’amener avec nous, elle a une petite fille de 6 mois qui reste à 400 kilomètres d’ici. Pas facile de vivre en Roumanie, que nos enfant et petits-enfants le sachent, ils ont gagnés le gros lot en naissant dans le plus meilleur pays du monde.
Nous avons trouvé notre repas du soir correct mais pour nos amis ce fut beaucoup moins bien; la Roumanie à beau être francophile, ce n’est pas la France.   

jeudi 23 juin 2011

Albena, Bulgarie, Eforie, Roumanie 21 - 22 juin

21 juin 
Notre deuxième séjour en Bulgarie à plutôt mal commencé, dès notre arrivée au West Villas, on se rend tous compte que c’est un trou, si le Rozafa en Albanie était défraichie, ici c’est carrément malpropre, des tapis ça ne laisse aucune chance. Pendant que Marc, Suzanne et Frimousse se rendent au tournoi de bridge, on préfère aller reconnaître les lieux. Albena est un village fermé, seulement des hôtels et des boutiques. Nous sommes à environ 900 mètres de la plage qui semble attendre l’afflux des visiteurs même si trois hôtels visités se disent complets.

Pour Frimousse, c’est un premier tournoi en compétition internationale et l’adaptation au trèfle polonais et au trèfle précision s’avère ardue, elle habituée à l’herbe française, surtout qu’elle a de la difficulté à expliquer ses jappements en russe et à comprendre les grognements bulgares. Elle ne comprend pas pourquoi on installe un écran entre ses maitres et pourquoi tout le monde circule sans arrêt d’est-ouest en nord-sud. C’est donc la queue entre les jambes qu’elle revient dans notre taudis et nous demande de quitter la Bulgarie. Seulement 13 tables mais un très fort calibre, elle apprendra.
Eforie, Roumanie le 22 juin
Quand Frimousse trouve plus de fourmis que de bouffe à chien dans son plat, ses désirs deviennent des ordres; et après avoir cherché sur internet une niche confortable pour elle près de Varna, Bulgarie on repasse la frontière et on se réinstalle au même hôtel qu’il y a deux jours pour finir par des vacances notre séjour dans les Balkans.


lundi 20 juin 2011

Tulcea & Eforie, Roumanie 19 - 20 juin

Eforie-Nord, Roumanie le 20 juin 


 

On repart vers la Bulgarie pour un tournoi de bridge, arrêt à mi-chemin dans une petite ville balnéaire au sud de Constantza. En chemin, de vastes plaines à peine ondulées et des champs de cultures à perte de vue. Les troupeaux de moutons sont tout près et au loin les éoliennes.

Notre hôtel. Le complexe La Perla, est au bord de la Mer Noire; belle plage de sable qui m’invite à la baignade dans une mer assez agitée qui s’avère confortable après la surprise initiale de l’eau fraiche. La chambre immense et aux grandes vitres miroirs est accueillante, on y passerait bien quelques jours mais la Bulgarie nous attend pour une deuxième visite. Eflorie
Tulcea, Roumanie le 19 juin     
Journée crevante sur les bords d’un estuaire du Danube, nous nous limitons à la visite du Centre Éco touristique du delta du delta du Danube tout près.  À la fin de la période glaciaire il y a 12 000 ans, le Danube s’écoulait librement dans la Mer Noire, puis lentement le delta c’est formé et continue toujours à s’agrandir. Dans la section terrestre, ce sont les pélicans blancs qui me frappent, ils sont le symbole du Danube et 90% des pélicans d’Europe, soit environ 3500 couples, nichent dans le delta. Dans la section terrestre, si les immenses esturgeons sont le spectacle principal, Françoise se retrouve en plongée entre tous ses aquariums de poissons, de coraux et animaux aquatiques.



dimanche 19 juin 2011

Tulcea, Roumanie le 18 juin

Le Danube transporte sur 2 850 kilomètres des alluvions et des déchets de 10 pays avant de se jeter dans la Mer Noire, dame nature très écologique à commencer et poursuit la construction d’une immense usine d’épuration d’une superficie de 580 000 hectares c’est le Delta du Danube qui c’est allongé de 40 km depuis le Moyen Age. Aujourd’hui c’est une réserve protégée de la biosphère. On y retrouve 30 types d’écosystèmes dont: des pélicans, des cormorans et des bernaches. (60% de la population mondiale de cormoran pygmée et 50% de la population mondiale de bernache à col roux).

C’est pour voir cette usine de plus près que l’on embarque sur une mini-croisière de 4 heures. Petit bateau avec 11 passagers et Frimousse, on avance lentement dans les petits bras de rivières sans bruit au chant des oiseaux et en voyant de plus en plus. Les cormorans, les pélicans, les cigognes et les grenouilles ornent le paysage. On s’arrête près d’un lac où on perçoit de nombreuses formations d’oiseaux migrateurs. Un des bras du Danube forme la frontière avec l’Ukraine et au loin on perçoit la ville Izmail.
Sur le bateau Françoise entreprend la conversation avec une dame Roumaine, votre journaliste sportif (cricket) redevient journaliste politico-historique et se met à l’écoute.
Il y a encore du ressentiment envers l’Ukraine qui a volé la région de Izmail à la Roumanie suite à la deuxième guerre mondiale, ce couple de retraité, lui médecin vétérinaire et elle mathématicienne-informaticienne vit assez bien avec une retraite de 300 Euros par mois, leur fille qui était aussi du voyage est une ingénieure environnementaliste et fait aussi 300 Euros avec 8 ans d’expérience. (Environ 5000$-an). Les bonnes jobs sont rares en Roumanie et le chômage est élevé, ici c’est un pays riche avec des gens pauvres, les usines qui avant donnaient de travail ont été privatisées puis ont fermées. Reste qu’après avoir eu peur pendant 50 ans, le vent de liberté est bienvenue malgré les difficultés économiques. Au niveau local, ce sont les anciens membres de la police secrète qui ont le pouvoir, et ils ne regrettent absolument pas leur passé de tortionnaire, ils faisaient leur travail! Chrétienne orthodoxe, elle espère en la justice d’en haut. En ce qui concerne la corruption, ce serait comme un cancer généralisé en phase terminale. Elle nous conseille la visite du musée des prisons communistes à Sighet, on le visitera sur internet. (Le mémorial de Sighet)
La dame parle un excellent français appris à l’école dans sa jeunesse, son mari ne parle que Roumain et Russe, le Russe était obligatoire comme langue seconde et le français était la seule autre langue dont l’étude était permise, aujourd’hui les jeunes apprennent l’anglais et parfois l’allemand.
Belle journée autant par les paysages que par l’échange, demain on verra cette petite ville d’environ 100 000 habitants.    Plus que 13 dodos.   Delta du Danube

Suceava et vers Tulcea, 16 & 17 juin


Vers Tulcea, Romanie le 17 juin


Comme le petit poucet j’oublie des morceaux ici et là en chemin, çà allège les valises, hier ou avant-hier, c’est une chemise. Départ un peu avant 11h00 et vers 17h00 on atteint le Danube, même si je n’aime pas les nouvelles technologies je dois admettre que sans G.P.S. je ne vois pas comment on aurait pu trouver le traversier, à travers chemins de gravelles et
constructions, de toute façon on n’est même pas près du bon fleuve; tout le monde sait que le Danube est Bleu et l’eau ici est brune sale, alors les technos!
Le trajet se fait dans des campagnes presque dénudées d’arbres où l’importance du cheval est primordiale, il existe une Roumanie d’un autre âge et on y est.
Sur la route



Suceava, Roumanie le 16 juin

Tournée des monastères orthodoxes de la région, ils datent des 14 -15 ième siècles et sont tous plus ou moins sur le même modèle; enceinte extérieure servant de monastères et église au milieu. Le monastère de Humor fondé en 1415 est de couleur rouge brique, comme les autres ce sont les peintures extérieures et intérieures qui en font la richesse; dans le monastère de Voronet c’est la couleur bleu remarquablement bien conservée qui est frappante. Un peu plus loin c’est le monastère de Moldovita, en sortant on prend du mauvais côté, on revient et on manque la route principale, quand l’indicateur d’essence s’allume et qu’on se rend compte que l’on approche de l’Ukraine, ce n’est pas drôle, mais on finit par trouver et notre chemin et de l’essence; puis on se rend au monastère de Sucevita.
Pendant notre tournée ce que l’on remarque ce sont 2 prêtres orthodoxes parlant anglais en grande soutane noire qui sont reçus avec tous les honneurs par les bonnes sœurs qui s’occupent des lieux, ils semblent avoir le même itinéraire que nous mais les petites gâteries en plus. Le dernier sur notre liste, celui de Dragomirna ne fut pas facile à dénicher même avec carte et G.P.S. et était en rénovation.

mercredi 15 juin 2011

Suceava, Roumanie le 15 juin


En 1359 la grande Moldavie se détache de l’empire hongrois, puis on se bat contre les Polonais avant de tomber sous les Turcs en 1565. De cet âge d’or reste surtout des monastères orthodoxes, puis les Turcs cèdent le coin aux Habsbourg en 1812 qui ferment les monastères, les tsars de Russie s’emparent du nord de la Bucovine et ce n’est qu’en 1918 que le sud redevient Roumain; suite à la désintégration de l’URSS le nord de la Bucovine devient la République de Moldavie, facile et simple l’histoire des Balkans!
C’est pour voir ce coin de pays et ces réputés monastères qu’aujourd’hui on voyage de 8h15 AM à 18h00 PM. On passe d’abord par Sighişoara belle petite ville où on s’arrête pour saluer la ville natale de Dracula, puis on passe par Targu Mures, cette jolie petite ville mériterait un arrêt mais on n’as pas le temps, ici nous sommes dans le pays Sicule et les habitants sont peut-être des descendants d’Attila, ce qui est certain c’est qu’ils sont magyar phone (hongrois).
En chemin, dans un pays de paysans, on rencontre beaucoup de charrettes tirées par un cheval, des nids de cigognes perchés, et des Roma Michels, c’est le temps des foins et la technologie pour la récolte est de 1900. Super bon repas au LATINO et à demain les monastères……….-16    Toujours intéressant, mais, Home Sweet Home. 
En route vers Suceava

mardi 14 juin 2011

Hermannstadt, Roumanie le 14 juin

Nous sommes toujours au même endroit, mais c’est le nom allemand de la ville que j’utilise. Après un bon dodo on se rend visiter le musée Brukenthal, ce monsieur (1743-1799) était gouverneur de la Transylvanie alors sous domination de l’empire des Habsbourg.


Dans cette galerie d’art, en plus des toiles on remarque une belle collection de tapis d’Anatolie(Turquie), du treizième au dix-huitième siècle des marchands ont rapportés des tapis d’Orient et plusieurs ont servi à la décoration des églises converties à la religion Luthérienne.
Quelques tableaux attirent particulièrement notre attention : Jésus et les 10,000 martyrs, serait inspiré de l’œuvre de Brad Tepes (dit Dracula), aussi le Massacre des Innocents de Dieter Brueghel (1525-1569) et Charité au Monastère de Alessandro Magnasco (1677-1749).
L’autre section du musée est une exposition gothique. Vanitas Vanitatum, ici sont mis en valeur, vampires, sorcières, fantômes, et catacombes; les grandes vedettes sont Frankenstein et bien sûr à tout seigneur tout honneur : Dracula.
Nous visitons ensuite le musée d’histoire de la ville qui présente une belle exposition des œuvres des confréries d’artisans locaux.
Le soir c’est une nouvelle partie Roumanie- Canada, et comme dirait un coach de hockey après une cuisante défaite : On ne s’est pas présenté. …………………………………………………-17