lundi 6 juin 2011

Belgrade, - Bucarest 4, 5, 6 juin


Bucarest, Roumanie 6 juin
Tel que prévue notre train part à 15h50 (le 5) en direction de la Roumanie, on ne peut parler de grand luxe et de grand confort dans les wagons-lits de l’Europe de l’Est mais après les trains de l’Albanie et le l’Hôtel Rozafa on s’y sent très bien et on s’installe pour 13 heures.



Vers 18h00 ce sont les deux arrêts aux douanes, les contrôles se font rapidement sans avoir à quitter notre compartiment .Fatigués après la chaleur des deux derniers jours on s’écrase et le temps file rapidement, petite bouffe vers 21h00 et dodo, au réveil vers 5h30 il fait clair et on se prépare pour un onzième pays.
Déjeuner chez M, puis c’est le métro de la gare du Nord de Bucarest, la préposée à la billetterie nous remet deux cartes magnétiques et 4 Lies en échange d’un billet de 50 LIES, sans être encore habitués au taux de change et sans connaitre le prix, ici je m’exclame à Françoise: 50 pour deux billets, elle les remet et tente de parler Roumain, finalement la préposée avance un autre 30 Lies ce qui mets fin à la transaction , elle nous a quand même extorquée 10 Lies (environ 3,60$)-bienvenue en Roumanie.
Nos amis Marc et Suzanne, eux, ce sont cassé le nez sur la porte de l’hôtel qu’ils avaient réservés et à 2h de matin .Il n’y avait que Frimousse (leur chien) qui avait mangé et dormi dans la nuit, donc la première journée en Roumanie fut consacrée à récupérer, nous en avons besoin nous aussi. Le peu de vu de Bucarest à date n’est pas fameux on mange des spécialités Roumaines chez Mama
Belgrade, République de Serbie le 5 juin.

Nous regrettons de n’avoir que deux courtes demi-journée pour cette ville; idée d’en avoir un aperçu on prend un tour guidé. Comme les informations exactes ne sont pas le fort de Balkans, c’est avec beaucoup de chance qu’on embarque in-extremis dans un autobus pour faire le tour. (On ignorait que c’était en autobus et les  indications du point de rencontre hyper vague).
La fatigue du voyage commence à affecter mon style littéraire et la ponctualité de Françoise à produire ce blog, voici quand même un pot-pourri d’information reçues.
Belgrade veut dire: La Cité Blanche, elle compte environ 2 millions d’habitants sur les 8 millions de la Serbie, c’est en 1867 que la Serbie devint indépendante de l’empire Ottoman et à ce moment-là elle était adossée aux rivières Sala et Danube. Dès sa naissance, la Serbie était en guerre avec d’un côté les Austro-Hongrois et de l’autre les Turcs, de plus trois dynasties de princes se sont querellées pour le pouvoir, ce n’est pas ici qu’on aurait pu tourner: Le Temps d’une Paix. Il ne reste qu’une dynastie qui s’est réfugiée à Londres avec l’arrivée des communistes mais qui est de retour, sans pouvoir, dans certains de ses anciens palais.
La rivière Sala divise cette ville entre le vieux et le nouveau Belgrade, ce quartier au nord de la rivière n’est Serbe que depuis la fin de la première guerre mondiale, contrairement au sud, vallonné, il est très plat, son architecture y est du plus pur style socialiste mais ici les blocs y sont mieux construits que dans la plupart des endroits en Europe de l’Est. Ce nouveau quartier de 500,000 habitants est celui qui se développe le plus vite car il y a encore du terrain et la vie y est agréable à la jonction des deux rivières, avec 6 ponts pour rejoindre le centre, agréable le dimanche- aujourd’hui; la semaine la circulation est infernale.

En ex-Yougoslavie, il faut bien parler de Tito. Oui ce Croate était un communiste et un dictateur, mais sous lui la paix régnait au Royaume des Slovènes, des Croates et des Serbes, le pays se développait et était la dixième économie de l’Europe, le passeport Yougoslave était des plus recherché (valait une fortune au marché noir).Tito fut le seul dirigeant communiste capable de dire Niet à Staline et il fonda avec Nasser et Nehru le club des non alignés qui fut très important pendant la guerre froide. Pendant les années communistes il y avait liberté de culte, mais la fréquentation des églises ou des rares mosquées mettait un terme à toute carrière publique ou militaire. Après les funérailles de la reine Victoria et de Charles de Gaulle, les siennes furent les plus grandioses d’Europe, sa dernière femme (94ans) vit encore à Belgrade. Ici Tito, c’est un GRAND.
L’autre personnage politique connu de Serbie, le triste sir Slobodam Milosevic à beaucoup moins bonne réputation. Un des principaux responsable de l’éclatement de la Yougoslavie et des guerres meurtrières et stupides qui suivirent, il s’accrocha au pouvoir tant que les bombes de l’Otan et la hargne populaire n’eurent raison de lui, il finit ces jours dans une prison du tribunal International de la Haye. Sous lui la Serbie recula énormément et fut au ban des nations pendant 15 ans. Suite à cela, les Serbes gagnent aujourd’hui un revenu moyen de 5-6 000$ annuel, imposé à 40%, c’est dans la moyenne du coin mais très en arrière sur l’Europe de l’Ouest , ils étaient pourtant beaucoup plus près sous TITO. À Belgrade, on compte 3 femmes pour 1 homme, les hommes sont morts à la guerre où ils ont quittés le pays. Depuis cette année seulement le service militaire n’est plus obligatoire.
Belgrade à le triste sort d’être la seule ville bombardée à 5 périodes au cours du dernier siècle, 2 fois dans la première, deux fois dans la deuxième et une fois par l’OTAN en 1999.
Il y aurait tant à voir, dont cet alligator de 75 ans qui né en Floride fini ces jours au zoo de Belgrade et cette nouvelle église en l’honneur du patriarche Sala; les Turcs ont brulés ses restes pour prouver que seul Allah est Allah et inciter à la conversion.

Belgrade, République de Serbie le 4 juin
Pas évident d’entrer au terminal de bus, mais on avait tout repéré la veille et 8h00 on part pour Belgrade et on y est vers 12h30. Le temps de trouver notre hôtel et de s’installer on part visiter. Première impression excellente, ville propre aux édifices modernes (post-soviétique). Une grande rue piétonnière est emplie de boutiques des marques griffées et autres, les prix vont de pair; ici aussi les vaches sont partout dans les rues mais sans le reste. En passant devant la cathédrale orthodoxe de Belgrade, on assiste à la sortie d’une noce. Autant pour le lunch que pour le diner (nous sommes rendus européens, aux heures des européens) le repas était excellent mais les prix y sont excessifs.
Photos

1 commentaire:

Chantal a dit…

Mathieu a adoré les vaches, Luc, peuh, ce ne sont même pas des vraies, pas intéressant. On verra si Mathieu dit encore va... demain pour les regarder.

Ne lâche pas ton écriture, tu dois commencer à avoir pas mal d'ampoules sur les doigts !