mercredi 27 février 2013

Cuenca, les 26 et 27 février

Il valait la peine de revenir au musée manqué hier. De belles photos du Cuenca du début XX, une exposition de bijoux des diverses civilisations préhispaniques, une bague intéresse Françoise mais le gardien de sécurité ne veut pas nous faire un bon prix. Beaucoup des explications sont seulement en espagnol, mais il y a aussi parfois de courts textes dans 2 autres langues dont le kichwapi, c’est encore plus facile en espagnol.
Une section des plus intéressantes montre des maquettes des divers peuples habitant l’Équateur, des coupeurs et réducteurs de tête, aux noirs d’Afrique; ils devront bientôt faire une nouvelle section pour les hippies de Vilcabamba et les gringos de Cuenca.
La section numismatique illustre la misère économique et politique de ce pays depuis son indépendance, on voit des billets de 1 et 5 Sucre au début et de 200 000 Sucre avant la dollarisation.

Pendant que je visite les marchés, Richard se trouve un banc
Ce mercredi on marche la ville d’un côté à l’autre, on tombe même sur un contact pour du bridge duplicata, mais on part demain. Le gros problème de la journée c’est le choix du restaurant pour ce soir, il y en a beaucoup d’excellentes réputations.

Villa Rosa super pour fêter notre 25ième

Une rue pour les fêtes d'enfants



Notre hôtel, c'est extra: http://www.casa-ordonez.com/

lundi 25 février 2013

Cuenca, le 25 février



Sur la place centrale, le parc Calderon, domine  l’imposante cathédrale neuve, de l’autre côté du parc la cathédrale viejo est aujourd’hui un musée. Bâtie entre 1880 et 1967 la nouvelle cathédrale toute rose est impressionnante. Dès qu’on y entre une immense statue de Jean-Paul-2 nous accueille, quatre grosses colonnes torsadées (en or?) soutiennent une demi-coupole au-dessus du maître-autel.



À tout hasard on entre visiter une vielle maison coloniale, la Casa de las Palomas dont les origines sont au milieu du X1X-siècle.


En marchant le long du rio Tomebamba on entre dans le jardin d’un musée municipal et on échange avec un gringo début soixante qui vit ici. Il adore l’endroit même s’il s’est fait violemment agresser récemment dans le parc au milieu de la ville. Les lois très sévères en Équateur contre toute forme de diffamation nous empêchent de se questionner sur ce qu’il y faisait seul vers minuit, ni sur les liens qu’il partage avec le jeune Colombien qui l’accompagnait. On ne doit pas s’inquiéter outre mesure des actes de violence qui arrivent parfois dans les pays que l’on visite, c’est bien pire aux Estados Unidos et à minuit ça fait longtemps qu’on est sous la couette.
On voulait visiter le Museo del Banco Central, mais même si le Routard et un pamphlet remis par l’office local du tourisme disent qu’il est ouvert le lundi, esta Cerado los lunes despues el uno de Februero.
Après être passé devant un vieil hôtel, le Victoria, on arrête prendre un café. On réalise encore plus que la clientèle des baby-boomers gringos fait vivre l’ensemble des hôtels et restaurants de la ville, il n’y a qu’eux sur cette terrasse. Comment les locaux les considèrent-ils, pas facile à dire, ils amènent certes des tonnes de US$, mais amènent aussi une flambée des prix, surtout dans le domaine immobilier, car ils sont très nombreux à venir y vivre leur retraite. Autre petite minorité, les indiens Canaris, leurs  femmes sont reconnaissables à leur chapeau, leurs tresses et leurs apparences très Boliviennes.
Autre petite visite dans le Museo Remigio Crespo Toral, belle maison coloniale (bâtie entre 1910 et 1915) avec un peu de tout, entre autres un beau bureau en bois qui me rappelle celui de mon grand-père.
On termine notre marche en passant devant les magnifiques portes de bois sculptées d’une église des Oblats et par un lunch très français au Café Sucré- Salé.

Cuenca, les 23 et 24 février

 

Après deux taxis et deux autobus on arrive à notre hôtel de Cuenca. Première impression : «Me gusta», et cela s’applique aussi bien à notre gite qu’à ce qu’on voit lors de notre première marche de reconnaissance. Troisième ville du pays (450 000h.) Cuenca fut fondé officiellement en 1557, mais en fait les Incas occupaient déjà cette magnifique vallée de fruits et de fleurs. L’altitude est de 2 500 mètres et la température est réputée fraiche (moyenne de 18C), la météo annonce pluvieux et environ 22C.



Si ce n’est pas un secret que cette ville où habite un fort contingent de retraités gringos, est très belle et qu’on y mange très bien, je vais vous en confier un: Parfois on crève, il doit bien faire 28C  aujourd’hui et seulement quelques nuages blancs agrémentent le ciel. Le centre-ville est très propre et on y retrouve beaucoup de très belles maisons coloniales, très tranquille mais c’est dimanche, on verra bien demain avec le retour de la vraie vie.

vendredi 22 février 2013

Vilcabamba, les 21 et 22 février

Notre hôtel Izhcayluma


Eric et Suzan amis équatoriens
Avant de voir des bananes multicolores on déménage nos pénates à l’hôtel Hosteria Izhcayluma dans la montagne à 2 kilomètres de la ville. Un endroit pour se reposer, regarder la montagne et la vue sur la ville. Ici tout est gratuit, jusqu’à la caisse comme disent les commerçants arabes.  Demain c’est journée bus vers Cuenca.

 

jeudi 21 février 2013

Vilcabamba, les 18-19 et 20 février


Premier matin, bonne petite marche à la réserve Rumiwilco (environ 1h30). On se  promène le long d’une petite rivière dans un sentier de sous-bois, en ouvrant le bon l’œil on voit papillon et champignons, mais ça en prend un très bon pour voir les oiseaux qu’on entend fréquemment; des petites fleurs de toutes les formes et couleurs sont partout. Tous nos grands amis, sauf un, auraient apprécié cette marche dans une forêt Équatorienne pas trop chaude; l’autre serait peut-être à soudoyer un restaurateur pour avoir un verre de vin avant midi, heure attendue de la fin du régime sec qui dure depuis 72 heures. On rentre à notre chambre et en moins de 15 minutes la pluie se met à tomber violemment, encore une fois on est passé entre les gouttes.

Le lendemain on repart pour une autre grande marche, avec une carte des plus approximatives et des instructions détaillées du type : «Tourner à gauche au coin de l’atelier de vélo», or il n’existe plus; «Vous verrez une petite école», encore faut-il savoir que cette cabane désaffectée fut jadis une école; «Avant d’arriver à une maison abandonnée», plus de la moitié des cabanes le semble. Finalement on grimpe pendant 2 heures et de guerre lasse on vire chemin, très bon pour s’arracher le cœur ou le mettre en forme, tout dépend des théories médicales de chacun.
Une troisième excursion avec des instructions encore plus floues, on vire de bord devant un marécage infranchissable (quand je ne veux pas, j’exagère un peu) et on change d’itinéraire, ça monte moins qu’hier mais le soleil tape fort, on se rend jusqu’à des cabanes habitées par la faune de la région au bord d’un ruisseau.
 
Parlons-en de la faune et de la flore du coin. À l’hôtel ici, ce sont des baby-boomers majoritairement canadien ou américains, sur la place centrale des hippies de type peace and love des années 70, Ganesh c’était drôle en Inde, en Équateur çà nous semble plutôt ridicule; beaucoup d’expatriés venus chercher la jeunesse éternelle, tout ce beau monde au milieu des locaux qui ont la réputation d’être centenaire,  mais ceux que l’on voit sortent en majorité de l’école secondaire.

Mais le climat ici est super, ni chaud ni froid, et il règne sur ce village une atmosphère de nonchalance qui doit plaire à plusieurs; il est temps de sortir Françoise d’ici, elle néglige le blog et voit des bananes roses.




dimanche 17 février 2013

Vilcabamba, le 17 février


On s’y rend avec un taxi collectif de la compagnie «Ruta 11 de Mayo», les taxis partent quand ils ont 4 passagers pour 1,75$ par personne pour un trajet de 40 km en 45 minutes de course contre la montre; le dimanche prévoir un temps d’attente, nous avons pris le quatrième mais ils se succèdent rapidement.

Hostal le Rendez-vous
On est accueilli en français avec toute la verbe typique des gens de l’hexagone, notre gîte et le village appellent au repos et à la tranquillité, lecture, marche, etc. Pas moyen d’avoir une bière pour diner, c’est jour d’élection. 


 

Loja, le 16 février


Bonne marche le long du rio Malacatos pour rejoindre un parc linéaire « La Tebaida». Le tout commence par une courte visite dans le «Centro commercial ciudad de Loja», il y a tout ce qu’on peut avoir besoin mais le secteur des viandes dégage une odeur plus asiatique que nord-américaine. Depuis jeudi midi c’est le régime sec ici, les magasins de type SAQ sont fermés, c’est la loi car il y a des élections nationales dimanche. Petit avis, si vous passez par ici avec le guide Routard, ne cherchez pas le restaurant «Charme», il semble être disparu de la carte.

vendredi 15 février 2013

Loja, 15 février


Les portes de la ville de Loja
Agréable petite ville que Loja (environ 140000 h.), le centre est regroupé sur une presqu’île entre deux petits rios, le rio Malacatos et le rio Zamora, à leur jonction un petit mirador «que se llama Puerta de la Ciudad». Presque tous les points d’intérêts sont le long de l’avenue Bolivar, beaucoup de beaux petits parcs, de monuments et naturellement d’églises, si hier soir on ne voyait pas de restaurants, en se promenant on en trouve plusieurs, ce soir on essaie le «Mar y Cuba).

Le fondateur de Loja, Alfonso De Mercadillo en 1548 une des plus anciennes ville de l'Équateur




Pour Alexandre: il y a des autos Flash en Équateur