samedi 28 février 2015

Tikal, le 28 février

sous le brouillard du matin

Qu’est-ce que l’on voit à Tikal. De la brume, la faune, la flore et des roches. Partis de Flores à 5h00 AM, on commence notre visite du site Maya de Tikal. Après un arbre à poivre, c’est un arbre «Chicklets», puis un immense ceiba d’une centaine d’année, qui était l’arbre sacrée des mayas, puis on sent l’odeur d’un cobal, et on croise un pacaya dont la tige serait comestible.Les pizotes, petits mammifères, traversent les allées, on voit des toucans, des paons, on entend les perroquets et on a la chance de voir un petit faucon (Falco Peiroleucus).

Il y a des roches aussi, les Mayas les ont mises les unes sur les autres et ont édifié des plazzas, des temples et des pyramides uniques. Le tout dans un parc bien aménagé des plus agréables, et à cette heure la visite se fait sans chaleur écrasante, même les moustiques ne semblent pas éveillés, et ce n’est pas l’autoroute des fourmis qui peut nous arrêter.

Nous avons un guide insignifiant, qui ne réussit pas à gâcher une belle journée, rendez-vous sur le site tôt le matin et amenez un petit lunch pour déjeuner, le petit restaurant sur place est un attrape tourisme.

En soirée un bon repas pour le début de notre vingt-huitième années ensemble



vendredi 27 février 2015

Flores, Yaxha, le 27 février

On est das la jungle avec le bruits des oiseaux et le hurlement des singes

On fait un tour de l’île de Flores, en plus des gringos, quelques natifs occupent la petite colline au centre et un des côtés.

En après-midi on se dirige vers le site archéologique de Yaxha à une heure et demie de route, la nature de la campagne est belle, mais la vue des écoles témoigne bien de la grande pauvreté du pays. Notre chauffeur est un vieux soldat qui combattit la guérilla pendant quatre ans, il nous confirme le triste sort des populations rurales pendant ces 36 ans de conflit armé. D’un côté l’armée des dictateurs assistée par la CIA, de l’autre la gang de Fidel et du Che qui seraient passés dans le coin.

Le site de Yaxha date de 2600 ans, avec son apogée au VIII siècle. Des sentiers ombragés et bien aménagés permettent de se promener facilement pendant deux heures entre les divers sites restaurés. De nombreux autres sont toujours couverts par la nature et seul une élévation en laisse deviner l’ampleur. Un orage salue notre retour sur l’île de Flores, demain Tikal.

Flores, Peten, le 26 février

Notre chauffeur se présente à l’heure pour nous conduire à l’aéroport national de Guatemala. Mais nous ne sommes pas encore sortis de Xela que déjà on est arrêté par la police, la police on le sait c’est la mafia locale. Petite fouille de la voiture et on repart sans problèmes, ils ont toute la journée pour faire leur quota, puis on arrête pour de l’essence et de l’huile à «power-sterring», et on arrête à nouveau pour un café qui semble essentiel pour notre conducteur.

Puis enfin on avance et vers midi nous sommes dans le trafic de la capitale, il n’a aucune idée où est l’aéroport et encore moins l’aéroport domestique. On tourne en rond et on retourne. «Los que me conocen,saben como a mi esto gusta».

Finalement on arrive, on débarque et on se rend compte que nous sommes dans le mauvais aéroport, heureusement le nouveau chauffeur de taxi connait le coin et nous amène à destination. C’est comme être à Dorval quand vous avec un vol qui part de Saint-Hubert.

C'est l'aéroport

Nous sommes reçus chez TAG avec tous les honneurs, on nous commande même un repas d’un grand restaurant gastronomique international et on nous ouvre le salon des VIP.


On embarque dans un petit SAAB-340A (compagnie suédoise) et après trente minutes de sauna à attendre sur la piste on s’envole dans les nuages.


On s’installe dans un petit hôtel au bord d’un lac, il y aurait des vielles roches dans le coin, on verra demain.

mercredi 25 février 2015

San Cristobal, San Andres, Salcaja, le 25 férier 2015

C’est trop dur l’espagnol, aujourd’hui on se met au quiché et on visite trois villages mayas. À San Cristobal-Tutonicapan, on arrête au lavoir ou les femmes font le lavage dans de l’eau jusqu’aux genoux. Une source d’eau tiède naturelle venant des montages alimente le bassin, il y a même quelques petits poissons. 


La place principale, moderne pour le coin, comprend une église récente et les bâtiments de l’administration municipale. À l’époque coloniale les mayas devaient se purifier avant d’entrer dans les églises, deux petites tours en pierre rappellent cette époque. La visite du cimetière ne nous apprend rien de neuf, les inégalités de la vie se poursuivent après la mort, il y a de jolis condos mais l’atmosphère du coin laisse à désirer, on cherchera ailleurs.

L'intérieur est tout neuf (trop de cierges!!)
C'est ici que les mayas devaient se purifier avant d'entrer à l'église

Notre guide, de père ladino et de mère maya nous donne ses impressions sur son pays. Avant il y avait des dictateurs, aujourd’hui avec la démocratie il y a des politiciens qui promettent la lune et se sauvent avec le soleil. Progrès? Il y a trois «palabras» espagnoles qui donnent des problèmes aux mayas, ils n’ont jamais saisi la différence entre les mots : police, politicien et corruption.

L’église de San Andrés –Xecul est unique. Dans ce village maya, ses couleurs jaune, vert et rouge symbolisent le maïs, la nature et le sang. Les groupes de musiciens constituent une autre attraction de ce village.


L'endroit sur la montagne où les mayas font encore des célébrations

Si vous êtes un fervent dévot de Saint-Simon, allez voir son effigie dans l’arrière-cour d’une modeste cabane maya. Les mayas vénéraient le dieu Maximon, comme les autorités n’aimaient pas çà ils ont commencé à prier Saint-Simon qui est personnifié comme un vieil ivrogne qui fume comme une cheminée. 

Ajouter une légende

Si officiellement il n’y a plus de discrimination contre les mayas, dans les faits la société reste très divisée. Les jeunes ladinos (métis) apprennent bien quelques mots de quiché, mais c’est plus folklorique qu’efficace. Première leçon :
Tenango veut dire: lieu de,
Salcaja veut dire: eau claire.


On Termine dans le village de Salcaja où l’église initialement nommée «Ermita de la conquistadora» bâtie en 1524 est la plus vieille d’Amérique centrale.

On passe dans une banque à Xela pour obtenir des quetzales avec une carte visa. C’est long et laborieux mais ça marche. Le Guatemala n’est pas encore au XXI, maudits chanceux.

On peut voir les fruits sur l'église, les mayas avaient peur d'entrer donc pour les inciter à assister à la messe on leur donnait des fruits après