samedi 19 mars 2016

Negombo, les 18 et 19 mars


Toute bonne chose à une fin. Adios el Calor, Viva el Fresco.

Le 18 on s’attarde pour le diner dans un restaurant en bord de mer. La brise est bienvenue et comme l’électricité manque encore, on y est mieux qu’à notre questhouse. On peut recommander le Leisure Villa sur Cemetery Road ; attention : un autre guesthouse a un nom semblable. En soirée un autre bon repas.

Le 19 on change de place, on pacte nos valises.
 
Pour faire la dolce vita, on retourne au restaurant Dolce Vita pour regarder une dernière fois l’océan Indien. Si Ganesh le veut, dans moins de 10 heures on rentre à la maison. On a hâte de vous revoir tous.    Colombo - Doha - Montréal 18h30 de vol + 2 heures d'attente à Doha + 9h30 de décalage - 30 degrés.....

jeudi 17 mars 2016

Colombo, le 17 mars


Après un mois au Sri Lanka il ne nous restait que la grande ville de Colombo à visiter. Notre premier coup d’œil en y passant nous avait fait voir une grande ville étendue ; effectivement il n’y a pas de centre-ville regroupant la majorité des lieux d’intérêts. On prend donc un tour avec chauffeur.

Au lieu de prendre l’autoroute rapide, on emprunte le chemin du bord de l’eau. Negombo est assez vaste et, on passe bien une quinzaine de minutes pour en sortir, croisant églises, collèges, cimetières chrétiens ; ensuite on atteint la lagune et ses marchés de poissons.

Le trajet vers Colombo suit le canal Hollandais, qui fait 120 km en partant de Colombo et était la principale voie de communication marchande à l’intérieur du pays, à l’époque. C’est assez beau avec des arbres et de petits bateaux ; ensuite on entre en banlieue de Colombo, pas riche mais, sans être bidonville.

On longe un immense port, qui semble être une zone militaire en regardant ses hautes clôtures barbelées et ses tours de guets avec soldats armés, ce pays était en guerre il y a moins de 7 ans.

Puis on arrive dans le Colombo moderne, complètement différent et on circule entre les nouvelles constructions et les vieux édifices coloniaux, mais difficile de prendre des photos en roulant, on ne se plaint pas, on est à l’air conditionné.


Premier arrêt au Sri Jina Ratana Bhikku Abhyasa Vidyalaya, un immense temple bouddhiste. C’est aussi un musée où on retrouve de tout, des bouddhas en or, un portrait d’Élizabeth, d’énormes défenses d’éléphants etc. On y célèbre un mariage devant un Bouddha assis en pierre et on y prie devant un Bouddha en or. La dernière chapelle est spectaculaire et les Bouddhas et les images sont le cœur du lieu.

Un tour guidé n’est pas complet sans un arrêt dans une boutique de pierres semi-précieuses, ils comprennent assez vite que nous ne sommes pas acheteurs.



La visite du Colombo National Museum nous replonge dans tous nos souvenirs des dernières semaines et, on revoit les différentes époques du pays et les traces de tous les envahisseurs, pacifiques ou non. Indiens, Arabes, Portugais, Hollandais, Anglais.


On termine notre aperçu de Colombo par une marche sur la Main ; qui me rappelle notre Main à nous, dans le bas de la ville dans les années 60. Ici ce ne sont pas des marchands juifs mais, des commerçants musulmans qui vendent tous les cocins existants dans le pays. Une énorme mosquée et un temple hindou ressortent des boutiques à 100 roupies et plus.


En revenant on longe à nouveau le canal Hollandais et on s’arrête au marché aux poissons, les pêcheurs arrivent en fin d’après-midi et débarquent leurs prises. Au retour, encore une fois, c’est la panne électrique.

On se paye une bonne bouffe le soir avec première bouteille de vin depuis un mois, restaurant Tusker. Qu’elles étaient les chances d’y rencontrer une Québécoise que nous avions croisée il y a un an au Nicaragua, pas forte, mais pas nulle. 

Photos       Marché aux poissons       Vidéo

mercredi 16 mars 2016

Negombo, le 16 mars

En plus une manifestation!
On prévoyait prendre le train, mais comme les sièges ne sont pas réservés, que les wagons ne sont pas climatisés et que la chaleur est suffocante, on se rabat sur un autobus climatisé qui fera la run-de-lait avant d’atteindre Colombo trois heures trente plus tard. 

De là un bus plus moderne nous amène à Negombo, là où nous avons commencé notre périple au Sri Lanka. Et encore une fois la coupure d’électricité nous fait suer dans tous les sens du mot.

mardi 15 mars 2016

Galle, le 15 mars


Dernière journée à Galle, trois jours auraient suffi, mais on découvre encore des choses, comme ce petit couvent-église des sœurs du Carmel. Le quartier le plus au sud, sur le bord de l’océan Indien, est très musulman.


Ils sont ici depuis le VI, alors qu’ils sont venus faire commerce. On visite ensuite le Musée Historique qui est un bric-à-brac, une boutique d’antiques, ou une bijouterie. Enfin tout y est gratuit jusqu’à la caisse.

Après une petite tournée des boutiques, sous encore une fois une chaleur écrasante, on mange au Galle Fort Hotel, qui fait partie de la chaîne des Plus Petits Hôtels luxueux.

Fleur avec un stupa

lundi 14 mars 2016

Galle, le 14 mars

Brutale chute des températures au Sri Lanka. Hier, la température atteignait un ressenti de 43C, ce matin en allant à la gare de Galle, pour vérifier l’horaire des trains (dans deux jours) et en marchant sur Colombo Road, tout indiquait qu’il en serait de même aujourd’hui. 

Un peu de tout, un temple hindou, une mosquée, un temple bouddhiste, un Pizza Hut, quantités de bijouteries, une propreté qui parfois rappelle l’Inde.Puis soudain, le mercure tombe, chute, sous les 40C. Une tonte de cheveux en est la cause.
 
Un travailleur coupe les branches - la CSST n'est pas dans le coin
On s’arrête un instant dans un petit parc avant de retourner dans le Fort. Cette fois ci on prend à droite après avoir franchi la New Gate. Nous sommes en fin d’avant-midi et les écoles et collèges se vident, les parents attendant les plus jeunes. Une des écoles se distingue, peut-être pas pour le mieux, seulement des garçons en sortent, tous habillés en tunique blanche. Françoise ne prend pas le risque de briser sa caméra et vous n’aurez pas de photos de ce que le Québec et le Canada auront bientôt l’air, si la tendance se maintient.

Le Fort est un beau mélange de vieilles maisons, de résidences rénovées et de rappels de la période hollandaise. (1640-1796). 

La boutique The Three by tpv
La cloche pour avertir en cas de tsunami
Après un café et un petit lunch, spécialité Sri-Lankaise : des rotis ; on visite le bureau de poste et une vieille bibliothèque qui datent du début de la domination britannique (1706-1948). On nous montre le plus vieux livre de leur collection qui date de 1803.



On revient en contournant, non le vieux Forum, mais le Galle International Cricket Stadium. Heureusement aujourd’hui on est au frais.

Cinq Dodos + nuit dans l’avion.

dimanche 13 mars 2016

Galle, le 13 mars


Deux visites aujourd’hui, d’abord l’hôpital-2 fois. Pourtant, nous n’avons pas la peste, qui était la principale raison de fréquenter cet endroit au temps de la domination hollandaise. Le bâtiment vient d’être rénové complètement et comporte des boutiques de luxe et des restaurants. Donc un premier arrêt après une heure de marche, ce n’est pas long une heure à la fraiche, mais sous les tropiques avec un soleil ardent, c’est autre chose.

Bouteilles conservées dans l'eau de mer 

Ensuite, un beau musée maritime logé dans un vieil entrepôt. Le Sri Lanka est une petite île et, c’est par mer que tous les visiteurs et envahisseurs sont venus. Indiens du nord et du sud, perses, marchands arabes, chinois, malaysiens, peuples de la méditerranée au temps des romains. Ensuite, ce furent les Portugais, les Hollandais et les Anglais ; tous ont laissés leurs marques et leurs influences sur la population. Mais qui dit mer, dit naufrage ; plus d’une dizaine d’épaves ont été retrouvées au large du port de Galle.

2ième jour du mariage, on rencontre beaucoup de couples avec les photographes

Le Fort de Galle est toujours sur l’emplacement original où les Portugais se sont installés au début du XVI. Même si l’endroit est hyper touristique avec des boutiques de luxe, des hôtels et des restaurants il reste un peu de vie réelle des habitants en place. Après la visite, on retourne à l’hôpital, cette fois pour le lunch.

Malheureusement la sieste de l’après-midi, se passe dans une chaleur écrasante, panne d’électricité. C’est la vie, ça fait rêver au froid et à la neige.

Pendant six heures on attend le retour du courant, la panne serait nationale. Dans notre chambre c’est intenable, sur le balcon un très léger vent permet de survivre. On rêve au verglas ! Il faisait 33 C, temps ressenti 43. Pour le souper, nos hôtes viennent à notre secours, beaucoup plus qu’aimables.

Photos