jeudi 29 septembre 2016

Huatulco, le 29 septembre


Aujourd’hui nous étions en mission de reconnaissance pour Ariane et Catherine, nous visitons donc l’hôtel Princess Mayev, deux piscines, une grande et une petite. La vue est très belle et donne sur la Bahia de Chahué, une des neuf belles baies entourant Huatulco. 

Une petite promenade nous amène au centre-ville pour un café au restaurant El sabor de Oaxaca, mieux vaut y avoir des pesos mexicains. On visite ensuite La Crucetita, une nouvelle église (2000) en face de la plazza de la ville, elle est connue pour abriter la plus grande peinture de la Vierge de la Guadeloupe au Mexique. Puis nous revenons lentement vers la Baya de Santa Cruz où nous sommes amarrés, en passant un peu dans le secteur mexicain, moins touristique que la rue principale. C’est encore une petite ville assez tranquille qui doit être agréable pour une pause d’une semaine, la mer est très bleue, le sable d’un beau brun pâle. Les seuls animaux rencontrés sont des oiseaux et de petits chiens.


Nous reprenons la mer vers 5 heures et passons au large d’Acapulco. Demain nous serons en mer en direction du Nicaraqua.

mardi 27 septembre 2016

Puerto Vallarta, le 27 septembre



Avant les années 60 c’était un paisible petit village de pêcheurs, puis les vedettes de Hollywood découvrirent l’endroit. On y tourna un film, Richard Burton acheta une maison et le déluge de touristes arriva. Au centre-ville une belle promenade en bord de mer, le Malecon, mais l’endroit est hyper touristique. Nous avions prévu y venir un mois en janvier prochain, on repère le club de bridge et on visite un appartement où on pourrait éventuellement loger!?* Comme disait un politicien québécois: on verra. Du port, longue marche vers le centre, en revenant la chaleur et l’humidité nous incitent à terminer la balade en taxi.

Vers 19h00 on quitte la baie de Banderas et on progressera demain toute la journée vers Huatulco, avec une autre dure journée en mer.

Hier soir au début du Trump’s show, l’audience semblait rire avec lui, plus le débat avançait moins les rires étaient forts. Ce soir on assiste au spectacle d’un pianiste vedette de Las Vegas : Ryan Ahern. Très bon.

lundi 26 septembre 2016

Au large de la côte californienne et mexicaine, les 25 et 26 septembre


Après être sorti du gigantesque port de LA. on gagne le large pour deux jours de navigations le long des côtes. Lundi on croise la frontière mexicaine et pas l’ombre d’un mur dans l’eau. Le plu gros problème de la journée est de se situer dans le temps, dans une cabine intérieure, impossible de savoir si c’est le milieu de la nuit ou le milieu de l’avant-midi.

Parmi les autres inconvénients des jours en mer, l’entrainement quotidien au gym, du bridge de niveau imprévisible, les cocktails de champagne, les diners de groupe avec de chauds partisans de Trump.

En début d’après-midi nous avons perdu la côte de la Basse-Californie de vue, on croise Mazatlán et on continue vers Puerto Vallarta. La mer est belle et il fait chaud, reste à décider si on suivra le débat présidentiel américain ou non et si oui, de notre cabine ou avec les américains qui se réunissent pour le Trump’s show. La bouffe est correcte, mais on s’attendait à mieux, les spectacles n’atteignent pas le niveau de notre dernière croisière et le service aux quelques bridgeurs présents, du niveau habituel de Princess Cruise : pourri !

dimanche 25 septembre 2016

Los Angeles, le 24 septembre


Il y a 235 ans, nous aurions débarqué dans un petit pueblo qui venait juste d’être fondé. El Pueblo de la Reina de Los Angeles. Depuis le village a beaucoup grossi pour devenir une mégapole cosmopolite, très étendue et très riche : Environ 9 millions de personnes y vivent.

Après un début modeste sous la couronne espagnole et ensuite, comme partie du Mexique, la région pris de l’ampleur avec la ruée vers l’or. En 1848 la Californie devenait partie des U.S.A. puis vers 1905 les producteurs de films quittèrent New-York, ses règlements et sa bureaucratie pour s’établir ici. Ensuite vint le développement de l’industrie pétrolière, de l’aérospatiale, enfin il ne manque rien ici sauf peut-être de l’eau. Par deux fois la ville accueillie les jeux olympiques, 1932 et 1984 (sans les Russes)

On débarque à San Pedro immense port de navires de containers et de croisières. Une telle ville ne se visite pas en un jour et encore moins en marchant. On prend donc une excursion guidée en autobus pour en sentir, un peu, le pouls.



Ville d’autoroutes, on se dirige vers le centre-ville historique en croisant le L.A. Memorial Coliseum, le campus de l’université de South California réputé pour son école de cinéma, le Walt Disney Music Center, le Civic Center, l’Hôtel de ville, l’édifice de Korean Air qui sera le plus haut à l’ouest du Mississippi et finalement la rue Olvera, berceau mexicain de la ville.
 
Après on se rend à East Hollywood, capitale mondiale du cinéma et de la musique. On débarque pour deux heures sur le fameux Hollywood Blvd. Dans un magasin de souvenirs on peut voir la Cadillac bleu de Elvis Presley. On marche donc sur le Walk of Fame où sont gravées des étoiles rappelant les vedettes de l’industrie cinématographique, de la musique et du théâtre. On longe le Dolby Theater, célèbre pour son tapis rouge, le El Capitan Theater, premier cinéma de la ville et l’hôtel Roosevelt où on entre pour voir un portrait de Marilyn Monroe.

On rembarque pour longer Sunset Blvd. et le Sunset Strip. Suite interminable d’hôtels, de restaurants, de boutiques et de club-de-nuits des plus luxueux aux plus renommés.

Pendant un temps on quitte L.A. pour entrer dans Beverly Hills, qui est un peu comme le Westmount de Montréal, une bicoque ici vaut au moins 6 millions et c’est un quartier où on ne retrouve pas d’itinérants, ce qui est le cas ailleurs.  Puis on rentre au port en longeant LAX l’aéroport local.

Content d’avoir vu cette ville, enfin un peu, mais son gigantisme et le climat artificiel d’Hollywood ne me séduit pas. Pour un multimillionnaire (plusieurs fois multi) la vie y est peut-être agréable, mais ce ne serait pas un de mes premiers choix.



samedi 24 septembre 2016

Santa Barbara, le 23 septembre


Cette très belle petite ville, la riviera américaine, possède un charme particulier. Propreté, richesse et accent espagnol que l’on retrouve dans le nom des rues et les principaux monuments historiques. Les Espagnols se sont installés ici en 1776. Les premiers bâtiments de la Old Mission Santa Barbara furent érigés en 1790. Ce sera la destination de notre grande marche à travers cette charmante destination sur le bord du Pacifique.


À la mission, nous voyons un Jardin Sacré, qui servait autrefois de lieu d’apprentissage des Premières Nations Américaines. Aujourd’hui il survie malgré la disette d’eau. Puis on se promène dans le vieux cimetière datant de 1790, lieu de repos des premiers fondateurs et d’Indiens Chumash convertis par les Franciscains. L’église actuelle date de 1820, pour remplacer celle détruite par un tremblement de terre en 1812, elle-même subit de larges dommages en 1925. Les œuvres d’art sont le travail d’artistes mexicains du 18 et 19e.

Un petit musée raconte la vie de la mission et montre des articles de l’époque. Pendant la révolution américaine, on taxa la population locale d’un peso et la somme de $137 fut envoyé à Washington.


En revenant on visite le palais de justice bâtie en 1929, superbe bâtiment de style Maure-Espagnol surmonté d’une tour de l’horloge. Ce serait le plus bel édifice gouvernemental en Amérique ???
Le cœur de la ville, la rue State, regorge de boutiques, de restaurants et de cafés.

À l’arrière de la gare toujours active, on semble attendre le train, un immense arbre originaire d’Australie et planté ici en 1877.

Le bord de mer dégagé offre une belle vue sur le Pacifique On reprend le tender et on remonte à bord après une bonne balade de 6 heures.

jeudi 22 septembre 2016

Au large de la Californie, le 22 septembre



Toute la journée nous naviguons vers le sud, en longeant la côte ouest de la Californie. La chaleur n’est pas encore présente au rendez-vous mais on nous la promet pour demain à Santa Barbara. Pour nous, la vie en mer, c’est deux sessions de bridge. Pour une fois la salle de carte est bien équipée avec de belles tables, il ne manque que des cartes !  No problema, las tenemos.

Pendant que Françoise se gave de gravol, j’en profite pour un entrainement au gym et une baignade dans un bain tourbillon. En début de soirée on se rend écouter la musique du New Tone Duo, avant de se rendre à la soirée du capitaine pour nous encourager à revenir avec Princess Cruise. 

Les 3 plus grand voyageurs méritent une bouteille de champagne, la grande gagnante avait 2135 jours de croisières. Suit un tirage de trois autres bouteilles et oui, mon nom sort. C’est dur la vie.

mercredi 21 septembre 2016

San Francisco, le 21 septembre

Après 2 petites villes, nous nous arrêtons dans un gros village fondé par les espagnols en 1776. Il prit de l’ampleur avec la ruée vers l’or en 1849 et ne cesse de grandir depuis lors. Il ne reste presque rien de très anciens, un tremblement de terre, suivi d’un feu, en 1906 ayant presque tout détruit. La grande majorité de la ville reconstruite date donc des années 20 à l’exception de quelques demeures : les survivantes. Du pont de notre navire, nous avons une belle vue sur le BAY BRIDGE qui mène à Oakland et sur la résidence de retraite d’un homme d’affaire de Chicago ayant eu des problèmes avec l’impôt : Alcatraz.

Les bus, HIP ON & HIP OFF, sont une bonne façon de se familiariser avec une grande ville.
On longe les quais avant d’entrer dans un très moderne et très riche quartier des affaires, puis on débarque à Union Square pour prendre une marche dans le plus gros quartier chinois d’Amérique et ce n’est pas que pour les touristes, c’est vraiment chinois et l’anglais y est une langue seconde dans l’affichage. On jette un coup d’œil dans la vieille cathédrale Old Saint Mary’s datant de 1853 et dont la structure a résisté au tremblement de terre de 1906, le feu consumant l’intérieur. On voit passer beaucoup de fameux Cable Car qui font la réputation de la ville. Deuxième arrêt près du Civic Center, avec l’hôtel de ville, l’opéra et des musées ; très propre et moderne.

On continue à travers des quartiers résidentiels des années 20, beaucoup de maisons sont de style Victorien avec quelques-unes nommées Painted Ladies, à cause de leurs couleurs ; on y trouve aussi quelques survivantes. On poursuit dans Haight District qui fut le berceau de la culture hippie dans les années 60, avant de passer dans le quartier des Avenues, autrefois site de résidences familiales abordables ; de nos jours, avec le boom techno, même une cabane non rénovée y vaut plus de 3 millions.

On fait un aller-retour sur le fameux Golden Gate Bridge construit en 1933. Incroyable, mais il tient encore et pas un cône en vue!

De retour au centre-ville on s’arrête sur le quai des pêcheurs et le fameux Pier-39 d’où on peut regarder les lions de mer se faire dorer au soleil.

Hier soir le Showtime présentait On The Bayou, et ce soir un pianiste Tom Franex. Des petits spectacles de 40 minutes très agréables.


Demain on transite en mer vers Santa Barbara en souhaitant rejoindre el calor. 



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