lundi 31 juillet 2017

Saint-Pétersbourg, le 31 juillet

Notre première dévotion de la journée est pour la cathédrale Notre-Dame de Kasan et, on poursuit avec l’église Saint Sauveur sur le Sang Versé.

Elle compte plus de 7 000 mètre-carré de mosaïque. C’est ici qu’une bombe explosa en 1881 blessant mortellement Alexandre II.

Le Musée Russe contient des œuvres artistiques de l’art russe. Parmi tant d’autres :
                                        La Sainte Russie de Mikhail Nesterov (1862-1942)
Petite question : Est-ce que le valet de carreau de la renaissance italienne tient une palette? Demander-le à Mikail Larionov
                                        Une sculpture : Mélange de formes du corps humain    (1922) de Boris Korolyov me rappelle les ouvres de Michel Coveny.
                                        La mort d’un commissaire, (1928) de Kuzma Petrov Vodkin.
                                        Front Line Road (1944) de Yury Pimenov
                                        Midday (1961) de Arkady Plastov
                                        Métro (1980) de Natalia Nesterova
                                        Queue (1986) de Alexis Sundukov
                                        Le fronton en bois de la maison de Maximov, belle œuvre de bois de 1888
                                        Une belle nappe de broderie du XVII
                                        Cérémonie civique. Un immense tableau décrivant une scène du 7 mai 1901


Après la visite du musée on mange dans un bon restaurant géorgien. La Cha Cha
Petite marche sur la Perspective Nevski, la grande rue de Saint-Pétersbourg en passant par une église catholique et une église arménienne.

Catherine
Au musée Fabergé on admire de beaux cocos de Pâques. Comment un peuple a-t-il pu se révolter contre un homme qui a la bonté d’offrir de si beaux cadeaux à sa femme et à sa mère?

Nous n’avons jamais vu une telle accumulation de richesses, incluant un petit livre offert par la communauté russe de Saint-Pétersbourg au président français en 1902.

Saint-Pétersbourg, le 30 juillet

Notre plan aujourd’hui était la visite du quartier de Petrogad et voir la forteresse et la cathédrale Pierre et Paul. Mais c’était sans compter un défilé de l’armada russe sur la Neva. Le président Poutine en personne supervisait le défilé de 50+ navires de guerre.

Note : C’est dans la Presse de Montréal que l’on obtient ces infos.
Les rues et les ponts sont barrés et toute la faune se ramasse sur le bord du fleuve pour le spectacle. Belle démonstration du patriotisme russe. Impossible de traverser et d’atteindre l’Île du Lièvre.

 
Plan B : Et oui on réussit à visiter le musée de l’Ermitage. En trois heures on a tout vu des 16 000 peintures, 600 000 croquis et dessins, 12 000 sculptures, 700 000 artéfacts 1 000 000 de pièces de monnaies et médailles!!!
Entre autres, une collection d’horlogerie de toute l’Europe comprenant des montres de la fin du XVIe

Visiter la collection que Catherine II a commencé à ramasser en 1764, c’est comme si trop était comme pas assez. On a quand même eu l’honneur de côtoyer certains des propriétaires de cette modeste demeure datant de 1767 et agrandie un peu par après. La constitution russe disant bien que le peuple est propriétaire des lieux.

des tissus de 300 av JC

Pour les Orthodoxes Joseph est très vieux

samedi 29 juillet 2017

St-Pétersbourg, le 29 juillet

On suit d’abord le canal Griboiedov jusqu’au pont aux quatre lions. On poursuit vers le théâtre Mariinski, rénové en 1860. Ici ont dansé les plus grands danseurs russes dont Noureïev. Comme c’est la fin de la saison qui finit demain, on ne pourra pas y assister à une représentation. Sold out. La caissière de la kacca est une camarade n’ayant pas eu le sourire au programme de sa rééducation politique.

Tout le monde ne peut pas être tsar, ni serf. Comme disent nos chers premiers rouges, il faut s’assurer de la prospérité de la classe moyenne. Les Youssoupov en faisait partie et c’est leur palais néoclassique (1770) que l’on visite. Aux salons d’apparat, succèdent salle de bal, théâtre privé, bain turc etc. La misère des gens riches et célèbres ne peut être mieux illustrée. La plus grande partie des richesses (sculptures, tableaux) fut saisie et répartie dans les musées d’état.

En 1916 le Prince Félix Youssoupov organisa l’assassinat de Raspoutine dans le sous-sol du palais.
Petit diner au Sir Moustacje Burger, avant la visite de la Cathédrale Saint-Nicolas-des Marins. Un fleuron du style baroque russe (1762).
On revient sous la pluie, normal il pleut en moyenne 220 jours par an ici.