jeudi 19 novembre 2015

En mer, les 18 et 19 novembre

Le soleil se couche une dernière fois sur notre balcon du Royal Princess, les grosses valises sont faites et on se prépare pour notre dernière soirée. Nous avons apprécié, la nourriture, même s’il faut faire attention de ne pas exagérer, beaucoup des îles visitées, même si elles se ressemblent un peu toutes. La belle température, à peine une petite pluie à Saint-Thomas. Les activités et spectacles quotidiens, celle au théâtre du bateau et les mini-concerts des quatre violonistes ukrainiennes et du quartet d’une montréalaise et de ses musiciens. Nous avons aimé jouer au bridge même si l’opposition n’était pas terrible, un peu de réchauffement fut utile.

Il y 50 ans Carnival lançait les Love Boat, aujourd’hui c’est souvent le centre d’accueil s’amuse. On a rencontré de gens intéressants au souper, même si la faune est très américaine, nous avons aimé être ici et non à Paris.

Croisière de repos, agréable mais moins culturelle que la Méditerranée ou l’Amérique du Sud, on en fera d’autres, mais pas celle-ci.

Demain on sera à Fort Lauderdale où une grève des bagagistes est en cours, la boucle est bouclée, pas de facile.


mardi 17 novembre 2015

Aruba, le 17 novembre

Un arbre au milieu de l’océan est notre premier coup d’œil, allons voir de l’autre côté du bateau…….


On se croirait en Europe, c’est moderne et propre. Bien sûr les boutiques de luxe forment une bonne partie d’Oranjestad. La population y est très différente des autres îles, il y eu moins d’esclaves amenés ici, et la population Caiquetios ne fut pas complètement décimée par les conquérants espagnols, on se retrouve avec une population métis de tous les coins du globe.

L’histoire de l’île passe de la domination espagnole, à celle hollandaise, anglaise et retour à la hollandaise; Aruba est encore une possession  néerlandaise.  Au niveau économique, après l’élevage des chevaux qui sont un symbole de l’île, on passa un temps au pétrole, aujourd’hui c’est le tourisme qui fait vivre l’île.


lundi 16 novembre 2015

Bonaire, le 16 novembre

Contraste total avec les autres îles. C’est plat, à peine une petite colline au loin, et la végétation est tout sauf luxuriante. C’eux qui peuvent nommer la capitale et la langue parlée ici sont ou des maniaques de plongée ou des génies en herbes de géographie. La capitale c’est Kralendijk et on y parle le Papiamento, vous pouvez toujours vous en tirer avec le néerlandais ou l’anglais.

Propre, la ville et l’île n’offre aucun intérêt, pour les noms plongeurs, mais pour ceux-ci, c’est apparemment Walt Disney. Impossible pour Françoise d’y plonger, limite d’âge.

Encore trois jours, on a fait plusieurs fois fait le tour du bateau et les îles n’offrent pas une grande richesse historique.  Demain c’est Aruba puis deux jours pour rentrer à Fort Lauderdale.

dimanche 15 novembre 2015

Grenada le 15 novembre

Une autre île très montagneuse, on doit escalader les rues pour visiter ce qui est une petite ville assez intéressante. Le dimanche les commerces sont fermés et les églises se remplissent. On en fait le tour mais la plupart sont fortement endommagées, le Fort Georges qui surplombe la baie est dans le même état, ce n’est pas lui qui aurait pu empêcher l’attaque yankee qui a renversé les amis de Fidel installés ici. La promenade dans les rues serpentant les collines et la petite baie nous amène à un petit magasin ouvert exceptionnellement un dimanche pour les croisiéristes. La petite ville de Saint- Georges vaut l’arrêt.

samedi 14 novembre 2015

La Dominique, le 14 novembre

Nous étions ici il y a 17 ans. On ne reconnait pas grand-chose de la ville de Roseau, la cathédrale où je m’étais réfugié pour éviter le soleil est fermée, le toit est en reconstruction. Si c’est la ville qui nous semble le plus pauvre parmi celles visitées, un petit tour dans la campagne nous en montre la beauté, c’est vert et montagneux. En ville comme c’est samedi, les jeunes jouent au foot ou au cricket à côté du jardin botanique.

vendredi 13 novembre 2015

jeudi 12 novembre 2015

En mer, le 12 novembre

Gym, petit bridge, sudoku, réception du capitaine, drink, souper, spectacle Edith Piaf surtout en français. C’est dur, la vie…..


mercredi 11 novembre 2015

Princess Cays, le 11 novembre

On ne re-débarque pas une autre fois sur cette petite plage visitée il y a 10 jours. Entrainement au gym en avant midi et bridge en après-midi avec des américains vivant au Colorado mais parlant français. Des Robichaud, des acadiens venants du Maine, its a small world.

mardi 10 novembre 2015

Fort Lauderdale, le 10 novembre

De retour au port on peut rejoindre la mer et y mettre un pied dans l’eau avec une bonne marche de 50 minutes, en passant à travers les bas-fonds du coin. C’est-à-dire à côté des condos des pauvres qui ne peuvent se payer un yacht de plusieurs millions. Ensuite Françoise ré débarque pour une session ultra rapide d’internet. Si la faune sur la croisière est très américaine, le personnel nous permet de revivre nos voyages et de pratiquer notre espagnol.

En mangeant une pizza on est servi en français par un Bulgare, par un Péruvien du nom de Pierre et par une fille de Buenos Aires.  Les Indiens, les Ukrainiens sont aussi très nombreux dans le personnel mais les officiers du navire sont majoritairement Italiens



lundi 9 novembre 2015

En mer, les 8 & 9 novembre

Lever tard, une heure au gym, café en déchiffrant le sudoku quotidien. Lecture, spectacle du début de soirée et souper formel ou non. La grosse misère, on ne souffre pas trop de la mer qui s’agite un peu. Mardi matin on sera de retour à Fort Lauderdale pour entreprendre la deuxième partie de notre croisière.


samedi 7 novembre 2015

St-Kitts &Nevis, le 7 novembre

Comme toutes les îles, la capitale Basseterre nous accueille avec ses boutiques pour touristes, mais on sort très vite de Port Zanté pour entrer dans une petite ville assez proprette. La place de l’Indépendance ne date que de 1983, avant ce fut longtemps un marché d’esclaves pour approvisionner les plantations de cannes à sucre. Même s’ils ne représentent que 6% de la population, les catholiques ont la cathédrale donnant sur le parc, où ont peu lire un peu de l’histoire religieuse de l’île. Les français catholique furent chassés par les anglais, mais l’immigration d’une centaine de portugais fit revivre la communauté.

On visite ensuite le complexe sportif où on assiste au régional de cricket en cours. Les joueurs vêtus de blanc nous rappellent les images de la Grande Séduction, mais pour eux ce n'est pas du bluff, si les estrades sont presque vides, un ancien joueur qui fût peut-être un jour la terreur des "Pakis" de Mississauga n'en manque pas un over. En après-midi un orage tropical frappe, mais on est de retour au bateau.