Il y a 235 ans, nous aurions
débarqué dans un petit pueblo qui venait juste d’être fondé. El Pueblo de la
Reina de Los Angeles. Depuis le village a beaucoup grossi pour devenir une
mégapole cosmopolite, très étendue et très riche : Environ 9 millions de
personnes y vivent.
Après un début modeste sous la
couronne espagnole et ensuite, comme partie du Mexique, la région pris de
l’ampleur avec la ruée vers l’or. En 1848 la Californie devenait partie des
U.S.A. puis vers 1905 les producteurs de films quittèrent New-York, ses règlements
et sa bureaucratie pour s’établir ici. Ensuite vint le développement de
l’industrie pétrolière, de l’aérospatiale, enfin il ne manque rien ici sauf
peut-être de l’eau. Par deux fois la ville accueillie les jeux olympiques, 1932
et 1984 (sans les Russes)
On débarque à San Pedro immense
port de navires de containers et de croisières. Une telle ville ne se visite
pas en un jour et encore moins en marchant. On prend donc une excursion guidée
en autobus pour en sentir, un peu, le pouls.
Ville d’autoroutes, on se dirige
vers le centre-ville historique en croisant le L.A. Memorial Coliseum, le
campus de l’université de South California réputé pour son école de cinéma, le
Walt Disney Music Center, le Civic Center, l’Hôtel de ville, l’édifice de
Korean Air qui sera le plus haut à l’ouest du Mississippi et finalement la rue
Olvera, berceau mexicain de la ville.
Après on se rend à East
Hollywood, capitale mondiale du cinéma et de la musique. On débarque pour deux
heures sur le fameux Hollywood Blvd. Dans un magasin de souvenirs on peut voir
la Cadillac bleu de Elvis Presley. On marche donc sur le Walk of Fame où sont
gravées des étoiles rappelant les vedettes de l’industrie cinématographique, de
la musique et du théâtre. On longe le Dolby Theater, célèbre pour son tapis
rouge, le El Capitan Theater, premier cinéma de la ville et l’hôtel Roosevelt
où on entre pour voir un portrait de Marilyn Monroe.
On rembarque pour
longer Sunset Blvd. et le Sunset Strip. Suite interminable d’hôtels, de
restaurants, de boutiques et de club-de-nuits des plus luxueux aux plus
renommés.
Pendant un temps on
quitte L.A. pour entrer dans Beverly Hills, qui est un peu comme le Westmount
de Montréal, une bicoque ici vaut au moins 6 millions et c’est un quartier où
on ne retrouve pas d’itinérants, ce qui est le cas ailleurs. Puis on rentre au port en longeant LAX
l’aéroport local.
Content d’avoir vu
cette ville, enfin un peu, mais son gigantisme et le climat artificiel
d’Hollywood ne me séduit pas. Pour un multimillionnaire (plusieurs fois multi)
la vie y est peut-être agréable, mais ce ne serait pas un de mes premiers
choix.