Pour cette
dernière journée, grande marche dans un quartier un peu à l’écart des zones
touristiques. Dès que l’on franchit la grande Avinguda Diagonal on entre dans
un beau quartier résidentiel, on
contourne une école, le Col.Legi de les Teresianes, qui en 1899 fut conçu par
un jeune architecte qui fera parler de lui, puis on continue vers le Monastar de Pedrables.
Ne cherchez
pas le style de Gaudi, ou des œuvres de Picasso ici, le monastère fut fondé par
la femme du roi Jaume 11 en 1326. Elisenda de Mocanda descendait d’une lignée
illustre de riches familles de Catalogne et en femme prévoyante se prépara une
belle retraite à la mort de son époux. Car tel était le sort des nobles veuves,
le couvent ou un remariage.
Le cloître
est d’une rare élégance d’un pur style catalan gothique, sur trois étages
autour d’un jardin ou poussait des plantes médicinales. Les sépultures de la reine Elisendra morte en
1364 et celle de la première mère supérieure y sont exposées.
En 1936, les
sœurs Clarisses durent abandonnés le couvent devant l’anticléricalisme violent
des anarchistes et communistes, ce n’est qu’après que Barcelone fut repris par
les troupes Franquistes qu’elles purent graduellement regagner les lieux. Puis
en 1983 elles se retirèrent dans un
bâtiment adjacent nous laissant un superbe témoignage de la vie monastique
du moyen âge à nos jours.
Tout près le
restaurant El Mato de Pedralbes nous accueille, bon mais cher.
La dernière cathédrale que nous rencontrons, fut
bâtie en 1959 et peut accueillir près de 100 000 fidèles. Les marchands du
temple font des affaires d’or autour du
Camp Nou même les jours ou il n’y as pas d’office. Quand d’un coup de pied l’argentin
Messi loge le ballon derrière le cerbère du Real Madrid, toute la fierté d’un
peuple exulte. La Barca, le FC-Barcelone, c’est ce qui unit tous les habitants,
catalans, castillans ou autres.