Après un mois au Sri
Lanka il ne nous restait que la grande ville de Colombo à visiter. Notre
premier coup d’œil en y passant nous avait fait voir une grande ville étendue ;
effectivement il n’y a pas de centre-ville regroupant la majorité des lieux d’intérêts.
On prend donc un tour avec chauffeur.
Au lieu de prendre l’autoroute
rapide, on emprunte le chemin du bord de l’eau. Negombo est assez vaste et, on
passe bien une quinzaine de minutes pour en sortir, croisant églises, collèges,
cimetières chrétiens ; ensuite on atteint la lagune et ses marchés de poissons.
Le trajet vers Colombo
suit le canal Hollandais, qui fait 120 km en partant de Colombo et était la
principale voie de communication marchande à l’intérieur du pays, à l’époque. C’est
assez beau avec des arbres et de petits bateaux ; ensuite on entre en banlieue de
Colombo, pas riche mais, sans être bidonville.
On longe un immense
port, qui semble être une zone militaire en regardant ses hautes clôtures
barbelées et ses tours de guets avec soldats armés, ce pays était en guerre il
y a moins de 7 ans.
Puis on arrive dans le
Colombo moderne, complètement différent et on circule entre les nouvelles
constructions et les vieux édifices coloniaux, mais difficile de prendre des
photos en roulant, on ne se plaint pas, on est à l’air conditionné.
Premier arrêt au Sri Jina Ratana Bhikku Abhyasa Vidyalaya, un immense temple bouddhiste. C’est aussi un musée où on retrouve de tout, des bouddhas en or, un portrait d’Élizabeth, d’énormes défenses d’éléphants etc. On y célèbre un mariage devant un Bouddha assis en pierre et on y prie devant un Bouddha en or. La dernière chapelle est spectaculaire et les Bouddhas et les images sont le cœur du lieu.
Un tour guidé n’est pas complet sans un arrêt dans une boutique de pierres semi-précieuses, ils comprennent assez vite que nous ne sommes pas acheteurs.
La visite du Colombo National Museum nous replonge dans tous nos souvenirs des dernières semaines et, on revoit les différentes époques du pays et les traces de tous les envahisseurs, pacifiques ou non. Indiens, Arabes, Portugais, Hollandais, Anglais.
On termine notre aperçu de Colombo par une marche sur la Main ; qui me rappelle notre Main à nous, dans le bas de la ville dans les années 60. Ici ce ne sont pas des marchands juifs mais, des commerçants musulmans qui vendent tous les cocins existants dans le pays. Une énorme mosquée et un temple hindou ressortent des boutiques à 100 roupies et plus.
En revenant on longe à nouveau le canal Hollandais et on s’arrête au marché aux poissons, les pêcheurs arrivent en fin d’après-midi et débarquent leurs prises. Au retour, encore une fois, c’est la panne électrique.
On se paye une bonne bouffe le soir avec première bouteille de vin depuis un mois, restaurant Tusker. Qu’elles étaient les chances d’y rencontrer une Québécoise que nous avions croisée il y a un an au Nicaragua, pas forte, mais pas nulle.
Photos Marché aux poissons Vidéo