jeudi 10 mars 2016

Mirissa, le 9 mars

Pénible journée.

Premièrement, on se réveille tôt parce qu’on entend les vaques, il semble qu’avant 9 heures elles pourraient se calmer. Ensuite faut mettre un pied à terre, et pas suffisant, il faut en mettre un deuxième, Ouf !
 
Une fois levé, il faut affronter la journée : douche, habillage, faire les valises, encore une fois, plus on les fait plus elles rapetissent, c’est bizarre.

Aller déjeuner, encore des œufs, encore de petites saucisses trop épicées et, ils amènent le jus quand nous avons fini, le jus je le prends au début, pas à la fin ; et du jus d’orange, pas un smoothie de bananes. Même si elle semble travailler plus de 12 heures par jour, la dame qui nous sert garde toujours le sourire. Incapable de rien lui laisser, ça coûte un gros 100 roupies, Viande à chien.
 
Le proprio fidèle à lui-même, très souriant l’après-midi, pompette le soir et gueule de bois le matin, nous salue rapidement, pour le tuk-tuk promis, on oubliera. On part donc en trainant nos énormes valises, sous un soleil déjà ardent. Le sable sur la route les rendant pesantes, on doit bien peiner ainsi 5 minutes avant de rencontrer un tuk-tuk qui nous amène non pas au terminus tel que demandé, mais quasi directement dans le bus.

Le conducteur, un vrai fou du volant...
Heureusement on est protégé par le bouddha, shiva, ganesh, rama, etc...
Mais il faut les grimper ces maudites valises, 3 ou 4 marches, c’est pas rien. Ensuite, trouver une place, vers l’arrière il y en a encore beaucoup mais Françoise préfère la banquette avant ; à côté d’une allemande qui parle une des trois langues du pays, pour nous pourtant, tamil ou cinghalais, c’est du chinois. On doit bien attendre 10 minutes et le bus ira directement à Mirissa, sans connexion obligatoire à Matara ; comment se fier au guide de voyages, toujours dépassé. 

En plus le Lonely Planet parlait de l’enfer de Matara, traverser cette ville est un pet. De plus, la vue de Françoise est souvent bouchée par une espèce de chauve-souris toute noire qui ouvre les ailes devant elle. (musulmane)


À Mirissa, ils nous jettent littéralement sur le bord de la route, pas capable de passer par le terminus comme dans les autres villes. Un autre tuk-tuk nous escroque 150 roupies pour faire 600 mètres ; une dépense de 620 roupies au grand total pour sauver $50. Viande à chien, d’autant plus que sur le ticket vendu 105 roupies, on indiquait 99 roupies. (100 roupies = ,97)

Là nous sommes au Harbour View Mirissa, normalement on prend plaisir à trouver les défauts dans la chambre, mais là on ne trouve rien, où sont les fourmis dans la salle de bain, pourquoi le plafond est-il si propre. Pas moyen de chialer. Mais on trouvera, pas d’eau! mais revenue.

Puis il faut aller manger, on se renseigne sur le chemin, pourtant dans une des langues du pays, mais on nous répond en pointu. Là c’est épouvantable, on mange une pizza qui ne goutte pas comme chez nous et, un peu plus la plus forte vaque de la marée haute nous aurait atteint. 

Et que dire des touristes européennes qui n’ont pas la décence de se baigner et de se promener sur la plage en burqa, ou au moins un tchador. Si au moins elles faisaient compétition aux baleines qui passent au large comme une américaine civilisée ferait, mais non.

Mirissa c’est une petite baie, si comme Baie Saint-Paul ou La Malbaie, au moins l’eau était glaciale, après tout l’Antarctique est la prochaine destination au Sud ; mais non elle est super chaude.

Je pourrais continuer ainsi des pages mais, ma blonde chiale que je suis trop sur l’ordi.

Au moins, si on pouvait rêver de retourner se faire geler les oreilles et de travailler, mais non ils annoncent un printemps hâtif et nous sommes à la retraite, c’est DUR, DUR, la vie.

De notre hôtel
 

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