Pas facile de pratiquer son espagnol à Mazatlan. Il y a bien les nouvelles à la télévision, mais dans les restaurants ils pensent nous faire plaisir en nous répondant en anglais, s’ils savaient, au marché c’est un peu mieux, mais les échanges sont simples et courts. Camarones, por favor, Quanto, 120 pesos, Gratias. Pas de quoi progresser beaucoup. Au club de bridge c’est 100 fois pire, les gringos parlent WHITE, même si certains nous lancent quelques mots en français.
Mardi soir, souper- spectacle de jazz au Patio Escobedo tout
près de notre appartement avec nos amis. Belle soirée, le chanteur venait de
Winnipeg, pour l’espagnol ce n’est pas les Los Panchos!
Là après une autre interminable attente à l’urgence de moins
de 10 minutes, enfin le cours commence. Urgentoloque, infirmier, pneumoloque,
infirmières, un peu d’anglais mais beaucoup d’espagnol ; Diagnostic : ‘Bronchite
infectieuse aigue. Suffisant pour m’envoyer en cours intensif pour deux jours.
À l’étage si les médecins me parlent surtout en anglais, avec les infirmières
c’est 100 % espagnol. Et ce sont elles qui font la très grande majorité des
contacts.
Je ressors samedi midi, infection guérie et toux beaucoup moins forte. Les médicaments devraient compléter le travail.
Quelques différences entre Mazatlan et Pierre-Boucher à
l’hôpital. Le temps d’attente à l’urgence est plus long en heures au Québec
qu’au Mexique en minutes.
La salle d’urgence ne déborde pas et le personnel est plus
que suffisant. Pour voir un spécialiste, ce n’est pas un rendez-vous dans
quelques semaines, mais il arrive en moins d’une heure. Les test, radiographie
et scan ne sont pas sur rendez-vous, mais sont faits sur place sans délais.
Deux heures après mon entrée, le processus d’évaluation était complété et les
résultats reçus.
Si au Québec on peut rester allonger sur une civière à
l’urgence pendant des jours, ici une belle grande chambre est immédiatement
disponible.
Les soins sont, je pense, d’une excellente qualité aux deux endroits,
mais au Mexique, ils semblent pousser plus sur la recherche des causes de la
maladie et non seulement à la quérir. Les théories médicales sur certains
médicaments et conditions médicales diffèrent passablement.
Dimanche on récupère avec un bon diner dans un de nos
restaurants fétiches, chez Hector.