Après le déjeuner, Françoise renonce à son cours de cuisine Cambodgienne, il fait horriblement chaud et humide. Elle décide de retourner faire un tour au Club Price (marché local). Qu’il fait chaud dès 10h AM nous revenons nous réfugier à l’air climatisé de note chambre.
On risque une sortie pour aller diner chez Chim’s un resto Cambodgien à clientèle essentiellement occidentale. Un bon repas coûte 5$ pour deux, breuvages compris. On remarque aujourd’hui plus de mendiants unijambistes que d’habitude, conséquence de toutes les mines anti-personnelles qui ont infestées ce pays.
En revenant hésitant toujours entre le bus et le taxi pour gagner Phnom Peng demain, nous sommes informés par un couple d’anglais sympathiques que le trajet en bus n’est pas 3 heures tel que mentionné par le vendeur de billets de bus mais bien plus de 5 heures. Ayant vu ce matin sur Cyberpresse que mes chances de récupérer une bonne partie de mes billes de Norbourg sont bonnes, on opte pour le taxi.
Le très sympathique proprio de notre guesthouse, à qui on mentionnait la chaleur écrasante du jour, nous informe qu’avril est le mois le plus chaud, avant que la mousson vienne rafraichir un peu le temps; septembre serait aussi assez pénible et il ferme 2 semaines ces mois-là.
Ce soir souper au restaurant Rikitikitavi très bon. 16$, bière et pourboire inclus. On mange bien au Cambodge. Mes excuses Messieurs les Cambodgiens, on vient de retrouver mon portefeuille dans l’armoire de notre chambre.
Taxi pour Phnom Penh
Finalement, nous avons réservé la banquette arrière d’un taxi, compromis entre le taxi privé à 35$ et le mini bus de sardines à 3,50$ par personne. Il se pointe en avance et revient nous chercher à 7h30. Belle Camery, cette marque de voiture semble être de loin, la plus populaire au Cambodge. Nous partons et bientôt il embarque en avant une grand-mère et sa petite fille de 2 ans. Correct, on nous avait prévenus. Nouvel arrêt cette fois pour embarquer des paquets dans le coffre, OK, à notre surprise il arrête de nouveau et cette fois un jeune homme se glisse entre le chauffeur et la porte. Celui-ci conduit alors en biais. Il le déposera dans 5 minutes pensons-nous. Mais non, nous quittons Kâmpôt et prenons la route, surpris et trouvant cette situation pour le moins dangereuse, je tape par deux fois sur l’épaule du jeune pour l’inviter à nous rejoindre sur la banquette arrière.
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Chauffeur en chemise blanche! |
Il parle un peu anglais, et nous explique que 4 personnes en avant est la norme des taxis Cambodgiens; il a 19 ans étudiant en dentisterie à la demande de son père afin de faire plus de $$$. Il s’attend à un revenu annuel de 2000$, mais il aime ses études. Son père vit à Phnom Penh et sa mère à Kâmpôt. Son père à 60 ans, ses deux parents sont pharmaciens et ils sont 8 enfants. Ici un traitement de canal coûte 10$, 1 implant 100$.
Le frère de Françoise, Bernard, aurait pu faire son année en arrêtant ce taxi: passager supplémentaire sur le siège du conducteur, passagers en avant sans ceinture, conducteur sans permis de taxi, jeune enfant à l’avant sans siège,-pas de permis de transport de marchandises, usage intempestif du klaxon, usage abusif des clignotants, pas de ralentissement dans une zone de construction, passer sur un stop, parler au cellulaire. Notre ami MARC l’aurait certes fait acquitter basé sur les usages du pays. Les minibus hyper bondés, même sur le toit sont la norme.
Parti de Kâmpôt à 8h00, nous atteignons la banlieue de Phnom Penh en deux heures et après 30 minutes dans une circulation infernale on atteint le Europe Guesthouse.
Nous avons pour 2 jours une chambre avec fenêtre, on verra pour la suite. Petite marche le long du River front, douche et petit dodo.
Ecole et marché