samedi 8 janvier 2011

Départ canon

Lever à  4heures AM, merci  Michel.  Dès notre arrivée à l’aéroport on doit se familiariser avec la nouvelle section pour les vols US.  Moi dinosaure sacre un peu contre l’obligation d’utiliser les bornes d’embarquement mais comme on rejoindra bientôt la civilisation c’est OK.  On apprend de la madame-air-bête de United Airlines que notre vol sera avec Air Canada leur partenaire Star Alliance, départ à temps avec un avion de Bombardier.  On commence à trouver que le taxi sur la piste est un peu long quand le commandant nous annonce qu’on doit retourner à la barrière pour un problème mécanique.  Adieu notre connexion à Chicago.  Puis le commandant nous annonce qu’il faudra un towing pour rejoindre la barrière, mais comme ce n’était pas planifié, délai supplémentaire.  En rejoignant la barrière on apprend qu’il faudra changer d’appareil : problème avec la porte, merci M. Bombardier .  On repart  finalement vers 10 heures pour Chicago.
 À notre arrivée à Chicago, on nous dit que le vol de  65 des 66 passagers doit être réaffecté.   En débarquant le préposé d’Air Canada nous dit de se rendre à la barrière 16A du terminal 1 où United Airlines prendra soin de nous. Bonne marche, on visite cet aéroport mais à la gate il n’y a personne: une affiche permanente nous offre deux endroits où avoir de l’information. C’est parti mon kiki pour le marathon O’Hara.  À ce kiosque d’information après 15-20 minutes d’attente en ligne, on est pas seul avec des problèmes ce matin-là, on nous dit après un peu de tataouinage que nous sommes enregistrés sur le vol de United et de retourner à la gate du début. La grosse madame (pardon,  Standard Américain) de United nous confirme que oui, on est enregistré mais qu’il nous faut un billet papier d’Air Canada pour émettre nos boarding pass. La petite marche de 5 minutes devient une trotte à pas rapide de 15-20 minutes. Comme il n’y en a pas de facile, naturellement personne au kiosque d’Air Canada, une bonne partie de mon vocabulaire religieux y passe. Enfin une personne qui sera très serviable et gentille se pointe et nous remplit le document requis. De retour à la gate de United la madame standard américain nous donne nos boarding pass pour le vol de 13H30 pour Tokyo. Vol qui partira vers 14h15.
Se  doutant bien que notre connexion pour Saigon commence à être borderline, on se renseigne à un stewart (j’allais dire gros nègre, pardon) pas de problème, nous sommes 30 minutes en avance et notre gate de départ est tout près dans le même terminal, no problème mon œil. En descendant on nous dit que le kiosque de Japan Airlines est dans un autre terminal et qu’il faut prendre une navette pour s’y rendre; de toute façon il était déjà trop tard. Merci United pour un service pourri. Tout le contraire au Japon, la préposée de JAL est d’une gentillesse et d’une efficacité remarquable ce n’était pas le problème de JAL mais elle s’est occupée de nous et nous trouve un vol le même soir avec Vietnam Airline.  Petit inconvénient l’avion doit faire le plein d’essence à Taipei donc une autre heure de retard.  Finalement nous arrivons à Saigon à 1h30 le 8 janvier.
Comme c’est le 8 tout ira bien (selon la croyance chinoise). Nous passons les contrôles douaniers en un temps record sans aucun problème malgré tout le stock de médicaments pour 6 mois.  Nous sommes arrivés à notre Guesthouse à 2h30 et nous réveillons les propriétaires pour finalement nous coucher à l’horizontale.
Note : La rédaction de cet article fut interrompue une heure par le brontosaure précambrien que je suis ayant mis ma grosse patte sur l’ordi. 
Richard

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Genial votre expérience de service à l'aéroport! On voit bien que le service clientèle n'est pas la tasse de thé de tous les compagnies d'aviation...

stephlachance@yahoo.ca