Depuis 3 heures ce matin, mon cadran interne me tient en éveil pour notre taxi de 6 heures AM. Dans le lobby de l’hôtel la très gentille préposée à la réception appelle un taxi qui n’arrive pas. Un cyclo attendait en face, par signe et avec un papier où 6h20 est indiqué, elle nous fait comprendre que le taxi sera en retard et que l’on devrait considérer l’option du cyclo. On entasse nos bagages et nous voilà en route pour l’agence Delta Aventures.
Un restaurant extérieur à l’arrière semble en voie d’ouverture; je montre les baguettes de pain, fait non de la tête quand on me montre des pièces de viande à l’air libre (il est 6h30) et après le marché d’hier…, elle me montre un tas d’œufs, je lève deux doigts et m’assois avec Françoise. Arrive une petite salade et des tranches de tomates, deux baguettes de pain, et deux couverts en fonte où 2 œufs miroirs cuisent toujours, suit une carafe de thé: délicieux le tout pour 1$ par personne. Sept heures moins le quart passe et le minibus pour HA TIEN toujours pas à l’horizon.
L’agence est barrée et personne ne semble à l’intérieur. Finalement le personnel de l’agence arrive, on leur montre notre billet et ils nous font signe de s’assoir et probablement de patienter. On les voit venir avec un papier où est inscrit 7h20, on continue à attendre et vers 7h40 on nous fait signe de prendre nos bagages, enfin le minibus touristique moderne que l’on attend. Non, c’est un vieux bus délabré, il semble aller vers HA TIEN, c’est parti. Au fur et à mesure il arrête et se remplit de Vietnamiens, et de divers articles allant à ce qui nous semble des bouquets d’asperges géantes à un grand tuyau qui empêche la porte de fermer. C’est le local qui fait la «run de lait» de CHAU DOC vers HA TIEN, un peu beaucoup dans le style WAWA mexicaines les poulets vivants en moins, ce grand confort n’aide en rien le mal de dos de Françoise. À mi-parcours on nous fait signe de changer de bus pour rejoindre HA TIEN. Tout le long du parcours, des rizières ou les gens accroupis travaillent pour presque rien. On arrive enfin au terminus local qui n’est ni en ville, ni près de la mer. Des chauffeurs de moto, parlant 3 mots d’anglais veulent nous prendre en charge. On ne m’y reprendra pas, NON, NIET, NO. Une employée du terminus, qui montre des signes évidents d’écœurentite aigue, nous appelle un taxi.
Le chauffeur ne comprend pas 2 mots d’anglais et le jeu du «fais-moi un dessin», commence, on fait le tour des environs et il nous dépose enfin à HA TIEN. On pensait être au bord de la mer, on est sur le bord d’une baie, la mer est en vue au loin, point de plage à l’horizon. Heureusement l’agence HA TIEN Tourism est juste en face, on y prend les renseignements pour un hôtel et pour aller au Cambodge, une jeune fille vient nous reconduire à un hôtel tout près, le SOKHA au 14 Duong Phuong Thành, parfait pour 11,50 $.
HA TIEN une petite ville de 90 000 habitants avec un port et beaucoup de petits commerces, les gens viennent y faire des affaires. En général, les touristes viennent dans cette ville pour prendre le traversier pour l’ile de Phu Quoc ou pour traverser au Cambodge. Ici pas de rabatteurs ni de vendeurs, au contraire, les gens nous disent ‘’hello’’ et veulent nous donner la main.
En se promenant pour trouver un restaurant on tombe sur un comptoir de rouleaux de printemps, les premiers que l’on voit depuis notre arrivée. C’est en lui montrant les rouleaux que l’on passe notre commande, et c’est en nous sortant en dongs ce que coûte notre repas qu’elle nous remet l’addition. Continuant notre marche, on arrête prendre un jus de fruits dans un restaurant flottant. Souper au restaurant de l’hôtel tout près, on fait notre choix entre un poisson, du red snapper, et des petits intestins de cochon, comme il n’y a plus de Red Snapper on se rabat sur un plan C. Après le souper on arrête dans ce qui nous semble être une pharmacie c’est en langue Mime-101 que l’on obtient onguent et médicaments pour le mal de dos de Françoise.
Ce qui nous frappe à HA TIEN, c’est que parmi l’orgie de moto, les seules autos au Vietnam sont de grosses bagnoles neuves. Tout ce qui semble rester du communiste c’est que le pouvoir est toujours dans les mêmes mains.
Si on juge les secrétaires au nombre de mots à la minute, j’en suis encore au nombre de minutes par mots, alors à la prochaine….
Afin de donner un break au dos de Françoise après les 4 heures de tape-cul d’hier, on reste une journée de plus, rien faire est au programme.
On réserve notre bus pour KEP au Cambodge 12 $, et on déjeune lentement lorsque deux Québécois de Verchères se pointent. Mes enfants se souviendront peut-être de Paul Bussières qui était prof d’éducation physique à De Mortagne. On passe presque 2 heures à jaser de voyages avec eux et on retourne manger des rouleaux de printemps. Après le dodo, on prend une marche pendant laquelle on discute de la solution au problème de bridge envoyé sur notre blogue par notre ami Marc. On va souper au restaurant flottant, où la barrière de la langue est toujours là. Comme le menu est aussi en anglais, on s’en tire et c’est assez bien.
Demain on part pour le Cambodge et on doit remettre nos passeports et 50 $ à la dame du HA TIEN Tourist Service (hatientourism@gmail.com), si Dieu le veut on les récupérera à la frontière avec nos visas.
Photos
Photos
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire