jeudi 30 novembre 2023

Las Palmas, le 30 novembre

Las Palmas et la plus grande ville des îles Canaries, elle compte environ 400 000 habitants et est la neuvième plus grande ville d’Espagne. Elle fut fondée en 1478 par un conquistador sous les ordres des très catholiques rois Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille qui lui donnèrent 10 mois pour maitriser la population locale.

Nous sommes à 93 milles des côtes africaines et sur cette île de l’éternel printemps, la température oscille entre 21 C et 26C toute l’année.

Depuis que Christophe Colomb s’y arrêta pour réparer un de ses navires, les Canaries furent longtemps une escale obligée pour se ravitailler avant d’entreprendre le grand voyage vers le Nouveau Monde. Les Canaries sont un archipel de sept grandes îles et beaucoup de plus petites.

C’est en bus Hop-on-hop-off que l’on visite la ville avec un arrêt dans un charmant vieux quartier plein d’architecture colonial. Nous n’avons malheureusement pas le temps de nous perdre dans ces typiques petites rues. Nous visiterons la cathédrale et la maison de Colomb.

Construite sous les ordres de rois très catholiques, la construction de Santa Anna pris 400 ans, ce qui explique son aspect aux styles divers. On grimpe son clocher et on y visite son musée d’art religieux.

La Maison de Colomb est un musée consacré au grand explorateur et ses voyages. Une autre section montre des peintures du XVI au XXe. Les princes de l’église, les cardinaux et archevêques semblaient vraiment aimer poser.


En prévision de la longue traversée on s’arrête dans un Super Dino faire des provisions.

Vers 17h on commence notre traversée de l’Atlantique.

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mercredi 29 novembre 2023

Santa Cruz de Tenerife, le 29 novembre

Les îles Canaries nous accueillent avec un super lever de soleil. Belle petite ville au pied de collines rocheuses, très belle vue. Nous sommes sur une île d’origine volcanique.

Après un petit tour de bus sur le quai on arrive à la Plaza de Espana. Belle place avec un petit lac artificiel et un monument aux morts franquistes de la guerre civile espagnole. Faut dire que c’est d’ici que le Général Franco lança sa conquête de l’Espagne en 1936. En 1797 c’est ici que les anglais tentèrent un débarquement, le contre-amiral Nelson perdit un bras et la bataille. Ça vous apprendra messieurs les anglais. Mais depuis le début du XXe, ils reviennent en force, mais en touriste cette fois.


Tout près la Plaza de Candelaria ou un obélisque rappelle qu’avant les espagnols il y avait une population indigène Guanche. En bons chrétiens les Espagnols les exterminèrent à partir de 1492.

On poursuit sur la rue piétonne Castillo jusqu’à la fontaine Weyler. On revient en passant près du théâtre Guimera construit en 1849.



On jette un coup d’œil au Muséo de la Naturaleza y Arqueologia. Immense musée qui mériterait une journée entière. Des élèves d’une garderie en bel uniforme orange le visitent aussi. 


On termine avec l’église de la Parroquia de Conception et son clocher ressemblant à un minaret.

De retour sur le balcon de notre cabine, en prenant un bon verre de vin, on assiste à un drame maritime. On voit un navire tranquillement s’éloigner du port. Puis à environ 5 kilomètres commencer à s’enfoncer dans les eaux et disparaitre dans les profondeurs de l’océan, seule la faiblesse de la batterie du cellulaire de Françoise nous empêche de communiquer son S.O.S. au capitaine.

On vient de voir le pilote quitter notre navire, et nous aussi on fonce vers le gouffre, les libéraux nous y ont amené, avec Princess Cruise on fera un pas en avant.

mardi 28 novembre 2023

En mer, le 28 novembre

Sur une mer d’huile Enchanted Princess, après avoir, hier, passé le cap de Gibraltar descend le long de la côte marocaine en direction des îles Canaries.



lundi 27 novembre 2023

Gibraltar, le 27 novembre

Si on doit rendre Montréal aux Mohawks il est grand temps que les Britanniques remettent Gibraltar à leurs premiers occupants. Aux Espagnols qui furent ici jusqu’en 1704.  NON.

Aux Marocains qui débarquèrent sur ses plages en mai 1160 pour y fonder une ville de rêve.   NON.

Aux Arabes qui lui donnèrent le nom de Djebel al Rarik (bastion quasi imprenable) en 711.  NON

Aux Phéniciens qui furent ici en 950 av J.C.  NON

Nous sommes en territoire Néanderthalien non cédé.

On ne grimpera pas sur le célèbre rocher pour se faire harceler par les 300 macaques, on visitera la ville à ses pieds.

Après un court trajet on rejoint la place des Grandes Casemates qui furent érigées en 1770 pour protéger les Britanniques des attaques Espagnoles.


On poursuit sur la Main Street, reconstruite en 1801 après le siège franco-hispanique. Grande rue piétonnière et commerçante.  

La cathédrale catholique St Mary the Crowned est une ancienne mosquée reconvertie en église en 1492, les vitraux sont à voir.

La cathédrale anglicane Holy Trinity resta sous les auspices maures jusqu’en 1704 et convertie en église puis en cathédrale en 1842.


Un ancien couvent franciscain de 1531 a été reconstruit pour devenir la résidence officielle du gouverneur de Gibraltar, tout à côté une petite chapelle, celle du roi, est fermé.

En sortant des murs de la vielle ville on tombe sur le cimetière Trafalgar ou sont enterrés deux des victimes de cette célèbre bataille. Vous m’excuserez de ne pas connaitre tous les petits détails de l’histoire du pays de mon roi.

On revient en passant par Irish Town, une des plus vieilles rues de Gibraltar.

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dimanche 26 novembre 2023

En mer, le 26 novembre

Le temps est revenu au beau, on en profite pour mettre ce blog a jour. Ce soir on reprend la fontaine de champagne.


samedi 25 novembre 2023

Ajaccio, le 25 novembre

Si notre premier ministre avait un peu de grandeur au lieu de s’en prendre aux deux plus gros pays du monde, il viendrait en Corse et dirait : Sur tout le chemin pour venir à Ajaccio je vous ai entendu, je vous ai compris. Vive la Corse, Vive, la Corse LIBRE et Vive le roi.

La Corse est occupée depuis l’antiquité. À partir de 1077 elle est sous la domination de Pise puis sous celle de Gènes en 1284. C’est avec le traité de Versailles qu’elle devient française en 1768. Elle est évidemment connue pour être le lieu de naissance de Napoléon en 1769. Il est donc né français, mais de peu. Occupée par les italiens et les allemands pendant la seconde guerre mondiale, l’île se libère d’elle-même en octobre 1943 et est le premier territoire français libéré. C’est en 1492 qu’Ajaccio est fondée.

Napoléon 1er et ses 4 frères

Le français est parlé par tous, mais la langue de la nation est le Corse.

On débarque dans un petit marché où la vue et l’odeur des olives nous attendent. Petite marche en front de mer sur le Quai de la République et le Quai Napoléon. Petite ville proprette bien différente des grandes villes italiennes.


On atteint la Citadelle qui est de l’époque génoise, puis la cathédrale qui est de la fin XVIe. On remarque des gens en sortir portant de grandes capes blanches avec une croix rouge dans le dos. Ce sont des membres des Templiers du Devoir, une cérémonie d’intronisation de nouveaux membres vient de se terminer.

On converse un temps avec deux hommes et deux femmes de l’ordre. Les Templiers sont une organisation religieuse, caritative et sociale Napoléon est la vedette historique de l’île il n’est pas nécessairement très aimé. C’est plutôt Pascal Paoli qui tenta de chasser les français en 1769 qui est le héros populaire. Il aurait écrit la constitution américaine.


Quand ils vont l’école les jeunes Corses se font dire : Nous les descendants des Gaulois, il ne se reconnaissent pas, ce sont les fils des Étrusques, des Pisans et des Génois, je ne sais pas s’ils utilisent l’expression : Maudits Français, mais ils doivent le penser.

La Corse est une nation qui contrôle bien son immigration, il y en a, mais elle n’impose pas ses vues comme ailleurs. Les Corses ont des moyens que seuls les Corses connaissent.

On passe devant la maison Bonaparte où il est né le 15 août 1769 mais elle vient de fermer. On poursuit sur la Rue Cardinal Fesch jusqu’à son palais qui est un musée des Beaux-Arts.


On visite une collection des grands artistes italiens, des peintures corses et une section dédiée à la famille Bonaparte. Ce très ‘’pauvre’’ cardinal était un oncle maternel de Napoléon, mais il aimait l’art.


Peu après notre départ d’Ajaccio, on tombe sur une mer houleuse, vaques de 14 pieds. Françoise n’apprécie pas.

Photos

vendredi 24 novembre 2023

Livorno - Pise, le 24 novembre

On ne pensait pas avoir le temps de jeter un coup d’œil sur Livorno. Lever hâtif, déjeuner, shuttle vers le centre-ville et dès 8h30 nous avions trouvé un bus aller-retour pour Pise. Mais petit contretemps, le départ ne sera qu’à 10h (qui deviendra 10h30). Nous avons donc le temps de voir la statue des quatre Maures, je ne pense pas que ce monument du XVIIe serait acceptable chez nous en ce temps de wokisme.


On rencontre aussi une statue que Françoise prend un temps pour Napoléon mais qui est probablement celle de Garibaldi, le héros de l’unification italienne. Autre petit monument dédié aux victimes civiles de la guerre, si ma traduction de l’italien est bonne. (Si c’est comme ma traduction de certaines versions latines, tout autre sens est possible.

Tout près de notre lieu de rassemblement pour l’autobus de Pise, se trouve la Piazza Grande et la cathédrale de San Francisco fondée par la famille Médicis au XVIe, elle est fermée et ce qu’on voit est une reconstruction d’après-guerre. 

Tout près une toute petite église ouverte datant de 1603 (la fondation de Québec c’est 1608) et un beau marché local de fruits et légumes.

Juste avant de prendre l’autobus pendant que l’on converse avec une Taiwanaise de L.A. un vendeur africain de bracelets nous répond en français quand Françoise me dit qu’il faut bien qu’il vive. Des francophones il y en a partout. On part enfin pour Pise

Après une quinzaine de minutes de marche on débouche sur la Piazza dei Miracoli. C’est incroyable comment autant de chef d’œuvres architecturaux se retrouvent concentrés sur un seul lieu. La Duomo de Pisa est une des plus belles cathédrales visitée, sa construction commence en 1064 en incorporant des colonnes de granit prises dans une mosquée de Palerme conquis par Pise en 1063.


Cathédrale de Pise


Malheureusement, on ne peut visiter le Battistero de San Giovani construit entre 1152 et 1363. Tout en marbre c’est vraiment époustouflant. Pas le temps non plus de visiter le Camposanto Monumentale, c’est un cimetière intérieur bâti entre 1278 et 1464. Les délais de construction étaient à peine plus longs que le délai de grands travaux au Québec de nos jours.

Et finalement la Tour Penchée commencée en 1178 sur un sol meuble et sablonneux. Ce problème en fit le clocher le plus célèbre au monde. 

Tous savent depuis Aristote qu’un corps lourd tombe plus vite qu’un corps léger. Ce qui est compatible avec le phénomène de gravité. J’ai mentionné les complotistes de Florence qui disaient que la terre était ronde, mais nous sommes vraiment en pays complotiste car au XVI un huluberlu osa avancer la théorie blasphématoire que deux sphères de masse différente tombent à la même vitesse. Son nom: Galileo Galilei. 

Cette tour est la plus grande arnaque touristique du monde, elle est presque droite, comme le prouve cette photo de nous prise par un couple argentin, que l’on soupçonne être des partisans du nouveau président argentin Javier Milei.

Ces deux villes de Toscane méritent un autre séjour. On verra comme disait l’autre….

Photos Pise