Dès notre sortie du bateau on réalise que nous sommes bien à Napoli. Un pseudo représentant des autobus Up-On-Up-Off essaie de nous vendre un tour en taxi de deux heures pour 150 euros.
Puis on s’enfonce dans les rues sales et transversales de Naples. Ce qui semble être de grandes rues sur une carte sont de petits chemins à peine plus larges que des ruelles. Partout des graffitis enlaidissent de vielles bâtisses.
L’église doit avoir des amis riches et puissants, on n’en parlera pas. Si la cathédrale est grandiose, les deux chapelles de chaque côté sont époustouflantes.
La chapelle de San Gennaro, martyr de l’an 305 est d’un luxe inouï, des tableaux, des sculptures à n’en plus finir. Malheureusement, nous n’avons pas pu assister à la liquéfaction du sang du saint, le miracle a lieu seulement trois fois l’an. La chapelle de l’autre côté de la nef principale est l’ancienne église de la Santa Restituta date du IV mais, mal restaurée au XIII
En avant, tout en rouge comme le père Noel, un prêtre dit la messe, peut-être le prochain pape?
On prend un p’tit café sur là via
Tribunali, qui est une des grandes artères du vieux Naples, elle me semble être
une petite ruelle.
Dans une autre église tout près
on regarde prier les bonnes sœurs en costumes ostentatoires d’une autre époque.
Un dernier arrêt dans la cour de la basilique Santa Chiara construire entre
1310 et 1340 qui fut très endommagée par les bombardements de 1943.
Retour vers le port en évitant de peu les motos et les autos qui semblent prendre les piétons non-napolitains pour cible. Où est notre bateau, c’est la question qu’on se pose en y arrivant. Une fois à bord, un premier drink pour oublie un tant soit peu les problèmes informatiques. Côte à côte Marcel et Françoise communiquent avec grand peine, de mon côté, avec Louisette, aucun problème.
La journée n’a en rien ressemblée a ce qui avait été planifié, mais nous avons vu le Naples des napolitains et, non celui des touristes.
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