L’histoire de l’île de Corfou remonte au temps des grecs et des romains et probablement avant.
De 1386 à 1797 ce sont les Vénitiens qui occupent Corfou et
repoussent trois sièges Ottomans, c’est ce qui explique la construction de la
Vieille forteresse que nous avions déjà visitée et de la nouvelle bâtie entre
1577 et 1645.
En 1797 le général Gentili s’empare de l’île et de la
forteresse sur les ordres de Napoléon. Les traces de la présence française sont
toujours présentes.
Protectorat Britannique de 1814 à 1864 l’île devient grecque
en 1864.
On consacre notre visite sur la vieille ville qu’on rejoint
après une marche de 30 minutes avec un arrêt dans une ancienne église orthodoxe
convertie en musée.
Toute la population aisée de Corfou semble s’être réunie sur
la large rue piétonne Liston. Des deux côtes café et restaurants débordent.
Avant 1864 nous n’aurions pas pu s’y
promener, n’étant pas sur la liste. La rue Liston est agréable en ce chaud
dimanche automnale.
Une chance que les reliques de Saint Spyridon fussent données en dot par, Asimia, la fille d’un moine à la famille Voulgaris de Corfou, car sinon nous n’aurions pas pu nous mette en ligne pour embrasser les reliques du saint martyr du IV e. (On ne le fera pas). Un moine est dérangé dans ses prières, Kyrie- Ellison, Kyrie Ellison, Kyrie Ellison par le son de son cellulaire. Impossible de se recueillir en paix de nos jours !
On déambule dans les petites rues et ruelles du vieux Corfou pour rejoindre la synagogue. Un enfant célèbre, Albert Cohen est né ici, c’est gravé en français sur les murs, ça doit dont être vrai. Pendant la guerre les forteresses furent utilisées comme prisons pour les Juifs de Corfou, 1800 furent déportés vers les camps de la mort et seulement 120 revinrent.
Un peu déçu de notre ami Marcel qui passant à côte du
Domaine Mon Repos est resté à contempler les jardins pendant que Louisette
visitait la maison de naissance du Prince Philippe. On n’a plus les
fédéralistes monarchistes qu’on avait.
En soirée spectacle : une violoncelliste russe.
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