mercredi 31 janvier 2024

Buenos Aires, les 29, 30 et 31 janvier

C’est beau les vacances mais, il faut revenir à une vie normale. Donc, ce matin inscription au gym local. Le lundi c’est jour de cambio, le gouvernement d’ultra droite de Javier Milei semble en voie de juguler l’inflation. Elle n’est plus que de 1%, alors qu’au Canada les dépenses somptuaires de la gouverneure générale et du premier ministre l’empêchent de baisser sous la barre des 3%. Bon ici, c’est 1% sur une semaine, mais c’est un pas dans la bonne direction.

En fin d’après-midi je me transforme en Papa Noel pour aller remettre à Pedrito le cadeau qu’il a par erreur laissé au Québec pour lui. On rencontre sa maman Griselda (fille) pour un café.


Le mardi c’est le début sérieux de l’entrainement, le gym est vieillot, mais il y a tous les appareils requis pour une remise en forme graduelle. Pour Françoise c’est son activité préférée, la visite chez le dentiste.

On commence à comprendre les problèmes économiques du pays, les petits commerces offrent souvent 20% de réduction sur les paiements en effectivo, les petits restos ont des factures sur un post-it. Seules les grandes chaines chargent le 21% de taxe (TVA). La dentiste aussi préfère les billets de l’oncle Sam, c’est sûr qu’il paie sa part d’impôt.!

Il faudra changer d’appartement dans deux semaines, un nouvel hôtel vient d’ouvrir tout près, Casa Santa Lucia, si on paye en pesos, il faudra aussi acheter un camion pour les transporter ($450+ USD) .



Au hasard des pas on se retrouve près de Puerto Madero pour souper. Les digues séparent le quartier Centro de Puerto Madero. Sur le côté Centro, sur la rue Manuela Gorriti de vielles usines ont été transformées en restaurants, c’est un peu le Griffintown de chez-nous. 


On y voit bien les deux solitudes de la société argentine, la jeunesse branchée attroupée près d’un bar Happy Hour et les restos remplis de monde malgré des prix assez élevés (30 à 40 USD). On se rabat de L’autre côté dans un très sympa resto italien. Tout un contraste avec les nombreux itinérants qui dorment dans les rues et se nourrissent dans les gros bacs de vidanges.

Mercredi lever tôt pour tenter d’éviter la canicule (36C). Gym pour moi et longue marche dans la Costanera Sur pour ces dames.


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dimanche 28 janvier 2024

Buenos Aires, Luján, Tomas Jofre, les 27 et 28 janvier

Jour de repos le samedi, le seul évènement marquant est un souper chez Tanta, restaurant Péruvien tout près. Bon mais poquito caro.

Dimanche on repart en excursion avec nos amis vers Lujan et sa grandiose basilique. Décrire tous les miracles qui ont amenés à sa fondation serait trop long mais sachez que le negro Manuel y joue un rôle majeur.


Dans un pays où il n’y en a pas, le mot en N n’est pas encore interdit. Autre miracle est la bandera argentine ramenée des Maldives sans avoir été souillé par une main anglaise.

La légende raconte que "el negro" s'occupa de la statue de la vierge jusqu'à sa mort en 1686

Sur la place devant la basilique la statue de Belgrano, à qui on doit la bannière nationale.


Trois musées sont à visiter. On verra celui sur l’histoire et le mode de vie de l’Argentine depuis sa fondation. On devra revoir notre Histoire car nous sommes mêlés parmi les noms de Mitre, Rosas, Urquiza et autres. Le musée est dans une ancienne prison et plusieurs noms connus y ont séjournés. Pourquoi ?

18 Août 1848 Camila O'Gorman enceinte de 8 mois fut fusillée. Son crime: être amoureuse d'un de Uladislao Gutiérrez un prête qui fut aussi fusillé par ordre de Juan Manuel De Rosa.


À l’intérieur de l’enceinte du musée, une ancienne capicha (phonétiquement dans le rio de la Plata) datant de 1732. Nous rappelle les estancias jésuites du Paraguay.


On termine par un diner typiquement argentin dans le petit village de Tomas Jofre qui compte presque plus de restaurants que d’habitants.


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vendredi 26 janvier 2024

Puerto Madero, Buenos Aires, les 25 et 26 janvier

Jeudi on se dirige vers Puerto Madero. La vie a repris en Argentine après la pause d’hier et ce n’est certes pas dans le richissime quartier de Puerto Madero que le soulèvement anti Milei prendra naissance. Mais oui, même l’immuable change, notre resto de dessert (Market Place) existe toujours, mais cette fois ci, ils sont décevants, pas frais du jour.


Je continue le long des digues jusqu’au pont des femmes, sont tablier est construit de 100 000 bouteilles d’eau recyclées. 


Rendu au pont du Blvd. A. Villaflor je laisse ces dames poursuivre vers une fontaine et comme un vrai Porteno je rentre tranquillement en constatant que les marchands ambulants ont repris leurs droits sur Peru et Florida.

De Lola Mora -  considérée comme la plus importante sculptrice argentine et la première femme sculpteur d’Amérique latine

Par hasard on rencontre la filles de nos amis Argentins

Le vendredi, après un diner végétarien au Fleur du Moulin, ces dames continuent vers un parc Botanique et un parc Zoologique, 12 km à la chaleur!!