En fin d’après-midi je me transforme en Papa Noel pour aller remettre à Pedrito le cadeau qu’il a par erreur laissé au Québec pour lui. On rencontre sa maman Griselda (fille) pour un café.
On commence à comprendre les problèmes économiques du pays, les petits commerces offrent souvent 20% de réduction sur les paiements en effectivo, les petits restos ont des factures sur un post-it. Seules les grandes chaines chargent le 21% de taxe (TVA). La dentiste aussi préfère les billets de l’oncle Sam, c’est sûr qu’il paie sa part d’impôt.!
Il faudra changer d’appartement dans deux semaines, un nouvel hôtel vient d’ouvrir tout près, Casa Santa Lucia, si on paye en pesos, il faudra aussi acheter un camion pour les transporter ($450+ USD) .
On y voit bien les deux solitudes de la société argentine, la jeunesse branchée attroupée près d’un bar Happy Hour et les restos remplis de monde malgré des prix assez élevés (30 à 40 USD). On se rabat de L’autre côté dans un très sympa resto italien. Tout un contraste avec les nombreux itinérants qui dorment dans les rues et se nourrissent dans les gros bacs de vidanges.
Mercredi lever tôt pour tenter d’éviter la canicule (36C). Gym pour moi et longue marche dans la Costanera Sur pour ces dames.