samedi 31 octobre 2015

Au large de la Floride, le 31 octobre

Réveil tôt, on dort plutôt mal. Déjeuner au Best Western correct, le mystère du poids moyen des gens semble s’expliquer. On s’entasse de peine et de misère  dans le shuttle qui nous amènera au port. Ce n’est pas loin mais une bonne trentaine de minutes compte tenu du labyrinthe du port. Il y a du monde, on laisse nos grosses valises et on se met en ligne pour l’enregistrement, rien ne sert d’être trop tôt, on y est à 10h30 et la ligne ne commence pas  à bouger avant midi. Mais de là tout s’accélère, et vers une heure on pénètre dans le Royal Princess et on rejoint notre cabine, le temps de s’y installer et la valise de Françoise nous arrive.


Avant le quitter le port, c’est le test avec les ceintures de sauvetage et les instructions requises pour sauter du douzième pont dans l’eau (au besoin). Toujours  pas reçu ma valise, pas de panique, on va  dîner, il y en aura pas de facile, pas de facile pour ne pas engraisser pendant 20 jours de ce type de buffet. Mais la raison pousse vers la salade et le poulet. Retour à la cabine, nada, on se rend au pont supérieur pour voir les petits chalets des pauvres habitants le long de la rade nous menant vers la haute mer.



On va se renseigner, ma valise n’est pas dans la section des valises égarées ou contenant trop de liqueur. Retour à la cabine en me rappelant de vieux souvenirs de voyages, mais Allah est grand et remercie ceux qui croient que le ciel est bleu et que l’enfer est rouge. Le temps d’un premier verre de vin en regardant le coucher de soleil sur l’Atlantique.

vendredi 30 octobre 2015

Fort Lauderdale, le 30 octobre 2015

Après un super mois de septembre, beau temps, ciel bleu, on souffre du début de l’automne en octobre. Les feuilles sont rouges et tombent, il fait de plus en plus froid, les jours rapetissent, vous ne me direz pas que c’est une coïncidence. Il est temps de partir avant que Françoise soit obligée de porter le niqab.

Comme il n’y en aura jamais de facile, hier on annonçait que l’aéroport de Fort Lauderdale était fermé et aujourd’hui juste avant l’embarquement on nous annonce que l’avion n’est pas ‘’bonne‘’. Pas surprenant, un malheur n’arrive jamais seul, Allah sait si on pourra rentrer sans profession de foi musulmane, sikh, bouddhiste ou autre.

Pour l’instant on se pense à Cuba dans un restaurant cubain à deux pas de notre hôtel et on embarque demain pour notre croisière dans les Caraïbes. La vie est dure, dure, dure. Salut à tous, même les infidèles qui bruleront dans les feux rouges de l’enfer, nous on contemplera le bleu du ciel. Ici c’est un drôle de pays, on répond à nos questions en français (parfois), on entend parler espagnol, beaucoup sont foncés et le monde est immense.