Réveil tôt,
on dort plutôt mal. Déjeuner au Best Western correct, le mystère du poids moyen
des gens semble s’expliquer. On s’entasse de peine et de misère dans le shuttle qui nous amènera au port. Ce
n’est pas loin mais une bonne trentaine de minutes compte tenu du
labyrinthe du port. Il y a du monde, on laisse nos grosses valises et on se met
en ligne pour l’enregistrement, rien ne sert d’être trop tôt, on y est à 10h30
et la ligne ne commence pas à bouger
avant midi. Mais de là tout s’accélère, et vers une heure on pénètre dans le
Royal Princess et on rejoint notre cabine, le temps de s’y installer et la
valise de Françoise nous arrive.
Avant le
quitter le port, c’est le test avec les ceintures de sauvetage et les
instructions requises pour sauter du douzième pont dans l’eau (au besoin).
Toujours pas reçu ma valise, pas de
panique, on va dîner, il y en aura pas
de facile, pas de facile pour ne pas engraisser pendant 20 jours de ce type de
buffet. Mais la raison pousse vers la salade et le poulet. Retour à la cabine,
nada, on se rend au pont supérieur pour voir les petits chalets des pauvres
habitants le long de la rade nous menant vers la haute mer.
On va se renseigner, ma valise n’est pas dans la section des
valises égarées ou contenant trop de liqueur. Retour à la cabine en me
rappelant de vieux souvenirs de voyages, mais Allah est grand et remercie ceux
qui croient que le ciel est bleu et que l’enfer est rouge. Le temps d’un
premier verre de vin en regardant le coucher de soleil sur l’Atlantique.
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