mardi 9 avril 2024

Buenos Aires vers Longueuil, les 8 et 9 avril

Nous quittons notre appartement peu avant 14h00. Petite marche de 30 minutes vers le terminal de Tienda Léon d’où nous prenons le bus pour l’aéroport EZEIA.

Trajet d’environ 50 minutes suivi des passages obligés de la sécurité et de l’immigration.

Notre transport pour l'aéroport

Vers 15h30 nous sommes en attente avec un dernier p’tit café argentin. Encore deux heures d’attente pour le long vol vers Atlanta, ensuite vers YUL et la maison.


Il nous reste des dineros qui commencent déjà à fondre comme neige au soleil. 

Nous sommes à Atlanta, il est 6h30 AM, encore trois heures d’attente.

dimanche 7 avril 2024

Buenos Aires, les 6 et 7 avril

On s’y rend avec le Subte et le train qui nous dépose à Ranelagh. Comme c’est coutume ici, la fiesta dure de 21h30 aux petites heures du matin. Nous sommes aussi connus dans le groupe d’invitées que Barrabas dans la assion. Un défilé incessant de plats et pour finir, le gâteau de fête aux couleurs du club Racing, le favori de son fils Juan. Sa «novia» nous ramène à notre appartement, il est 3h00 AM.

Le dimanche, on se rend à Puerto Madero pour un dernier repas avec nos amis et un dernier coup d’œil sur cette belle ville.



L’avenir du pays est incertain, mais qu’importe, de toute façon, le soleil cessera de briller demain et ce sera peut-être la fin du monde avec l'éclipse, comme disent les complotistes.

vendredi 5 avril 2024

Buenos Aires, les 4 et 5 avril

Sommes-nous devenus des pigeons voyageurs? Notre seule raison de vivre semble être de bouffer; comme les pigeons, on retourne aux endroits où nous savons qu’il y a de la bonne nourriture.

Jeudi, après visite chez la coiffeuse pour Françoise et chez le dentiste pour moi, on se rend de nouveau à Puerto Madero où vont frayer des truchas de Patagonie.

Beaucoup de constructions


Ce vendredi, après de petits achats, on se rend au resto allemand de la calle «Tres Sergentes», on y côtoie de superbes grosses volailles qui aimeraient bien partager nos saucisses et notre choucroute.
Comme souvent, si on paye en argent, c'est moins cher.

Les oiseaux aiment-ils le café? Nous, c’est oui, alors on se dirige ensuite vers Recolleta pour un café-postre.  Aucun indice de pauvreté dans les cafés et terrasses toujours pleins. Les pigeons locaux semblent n’avoir aucun problème économique. Rien de misérable non plus sur les calles Alvear et Arroyo par où nous revenons.

Le café où on voulait aller, une demi-heure d'attente!

Par contre, on sait que beaucoup doivent fouiller les poubelles pour se nourrir. Deux mondes.
                             Comme chez-nous, elle a sa ''tente'' dans un parc

On se prépare pour notre migration annuelle vers le Nord en espérant que les camionneurs, qui menacent de bloquer tout déplacement dans le pays ce lundi, ne bouleversent pas nos plans.

mercredi 3 avril 2024

Buenos Aires, le 3 avril

On commence à avoir la tête au Québec. Serait-il temps de revenir ? En ce temps incertain, on paresse et finalement, on décide d’aller au Sicorro pour un dernier p’tit café.

Église S. Michael

Tant qu'à faire, comme le soleil semble de retour, on se rend au musée de la ville de Buenos Aires (le BAM). Un autre chou blanc? Non, il est juste déménagé à quelques portes.

Un autre musée historique qui part des deux fondations de Buenos Aires jusqu’au regard sur l’avenir. Il a bien fallu se reprendre, le premier fondateur ayant été bouffé par les indigènes.

Mais dans ce musée, ce ne sont pas les militaires et les politiciens qui tiennent la vedette. Ni non plus les peintres, sculpteurs et autres artistes; ce sont les bâtiments, les rues, le métro.

L'âge d’or, celui qui définit l’aspect de cette belle ville: 1880-1920

Les grandes vedettes sont l’obélisque, le palacio Barolo, la Casa Rosada, l’avenue du 9 juillet, la calle Corrientes, de même que les stations du subte.

La terrasse du musée permet un beau panorama du centre historique.

mardi 2 avril 2024

Buenos Aires, le 2 avril

Encore une fois, aujourd'hui, chou blanc et re-chou blanc.

Je me lève à la barre du jour (9h30) pour aller aux gym, et il est fermé.

Porque? Porque le 2 avril, c’est “Dia del veterano y de los caidos en la guerra Malvinas”.

En effet, c’est le 2 avril 1982 que les forces argentines débarquent aux Maldives pour reprendre une partie de leur pays occupée par la perfide Albion depuis 150 ans. Si la souveraineté des îles est contestée, elle ne devrait pas l'être, car une bulle papale de 1493 accorde ce territoire à l’Espagne et donc à l’Argentine depuis son indépendance en 1810.

La vice-présidente avait dans ses cartons un imposant défilé militaire pour rendre hommage aux victimes de ce conflit, elle qui ne peut cacher son estime pour le régime militaire qui déclencha ce conflit. Cependant, le président Milei a toujours montré son admiration envers Margaret Thatcher.

Comment régler ce dilemme sans qu’aucun ne perde la face ou qu’une crise constitutionnelle s’engage. Comment trouver l’argument permettant d’annuler le défilé : NO Y PLATA.

On ne pourra donc pas y assister.

Finalement, c’est devant le monument des Maldives sur la plazza San Martin que tout ce beau monde s’enlace, un pour dire qu’il a un plan et l’autre pour affirmer que dans son cœur, c’est tous les jours le 2 avril.

En après-midi, on revisite l’église de San Ignacio dans le quartier Monserrat, au cœur du quartier historique de Buenos Aires. La première église sur ce site date de 1675 et l’actuelle de 1722. C’est la plus antique de la ville.

Avec nos amis, on visitera les tunnels, l’église et un des clochers (les jeunes).

lundi 1 avril 2024

Buenos Aires, le 1er avril

Encore une fois, notre destination est fermée. Le Palais de Glace, qui en 1910 était une patinoire pour l’élite de Buenos Aires, aujourd’hui un musée d’art, est en rénovation.

Situé dans le quartier Recolleta, s’y rendre nous amène sur la calle Posadas. Pas aussi commerciale que sa voisine Alvear, elle n’en reste pas moins luxueuse. Que ce soit les Galeries Bullrich où les classes moyennes se rendent pour renouveler leurs montres Rolex, leurs sacs Gucci, leurs plumes Mont-Blanc ou leurs parfums, ou encore pour se reposer une nuitée au Sofitel.


Ce secteur renferme aussi l’ambassade de France, un des plus beaux palais de la ville bâti entre 1912 et 1914 et racheté par la France en 1939. Faut croire que certains diplomates avaient une bonne vision de l'Histoire. L’Argentine était certes à cette époque une oasis de paix, elle qui resta neutre jusqu’en mars 1945.


On ira pour un petit lunch à l’Hôtel Club Frances (Rodriquez Pena 1832). Le grand Charles y est venu, mais le personnel ne parle pas la langue de Molière. Comme partout dans le coin, c’est un endroit des plus abordables, selon TripAdvisor, avec des chambres à partir de $260 USD

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