Journée de calme avant le froid Bolivien. Après une brève
visite à l’église Nuestra Senora de la Candalaria où on remarque l’utilisation
du bois de cactus on se fait bénir à midi-pile par San Francisco Solano qui
sort de sa cachette dans les murs du Cabildo, sur la place entrale. On achète
nos tickets de bus pour demain et on finit nos préparatifs.
Temps de conclure sur ce pays qu’on a adoré.
C’est beau, du charme de la capitale, en passant par les
charmantes villes de Cordoba et de Mendoza
et les petits villages du nord-ouest, et sans oublier bien sur les
chutes d’Iguaçu.
On mange (et on boit) bien, trop bien, les portions sont
souvent le double d’une portion normale mais presque toujours la nourriture est
excellente.
C’est un pays riche en souvenirs et en potentiel, qui se
débat avec la mondialisation et l’effet de ses politiques passées et présentes.
Le cout de la vie touristique est très correct, nos hôtels tournaient
autour de $65.-en moyenne, pour la nourriture, si un Big Mac est aussi cher
qu’à Montréal, un très bon repas avec vin est d’environ 50 U$D pour deux, voici
qui n’aide pas le régime, surtout que les portions sont gargantuesques. Certaines
choses sont données, comme les billets de transport locaux et le prix d’un
concert.
La relation avec le crédit et les cartes de crédit est
paradoxale, en général hôtel et restaurants veulent du cash (dolores bienvenue
dans les grandes villes) pour l’utilisation d’une carte on demandera une prime
10% ou on donnera un rabais de 15%, parfois on annonce qu’on prend les cartes
de crédit mais pas ce soir-problème technique, sic! Changer de l’argent est
facile mais des frais locaux et à la maison, plus un taux de change défavorable
amènent une surcharge d’environ 6 % sur le cash US.
À la télévision, les faits divers, accidents très nombreux
et crimes divers occupent une grande place, le futbol avec les idoles locales
(Boca) et internationales (Messi), la politique et des variétés complètent la
programmation. C’est toujours valable comme cours d’Espagnol
Pays qui nous semble très politisé, avec les souvenirs des
héros de l’Independence, San Martin et Belgrano, la nostalgie des Islas
Malvidas, et le souvenir douloureux des années de dictature militaire, sans
compter Christina , qu’on aime ou déteste. Souvent les gens prennent leur cause
en main par des manifestations fréquentes, bloquer une rue (corte) est un sport
national.
Mais surtout, c’est : UN PAIS CON BUENTO GENTE. - On reviendra, c’est sûr!