dimanche 25 mars 2012

Humahuaca, le 25 mars


Journée de calme avant le froid Bolivien. Après une brève visite à l’église Nuestra Senora de la Candalaria où on remarque l’utilisation du bois de cactus on se fait bénir à midi-pile par San Francisco Solano qui sort de sa cachette dans les murs du Cabildo, sur la place entrale. On achète nos tickets de bus pour demain et on finit nos préparatifs.

Temps de conclure sur ce pays qu’on a adoré.
C’est beau, du charme de la capitale, en passant par les charmantes villes de Cordoba et de Mendoza  et les petits villages du nord-ouest, et sans oublier bien sur les chutes d’Iguaçu.
On mange (et on boit) bien, trop bien, les portions sont souvent le double d’une portion normale mais presque toujours la nourriture est excellente.
C’est un pays riche en souvenirs et en potentiel, qui se débat avec la mondialisation et l’effet de ses politiques passées et présentes.

Le cout de la vie touristique est très correct, nos hôtels tournaient autour de $65.-en moyenne, pour la nourriture, si un Big Mac est aussi cher qu’à Montréal, un très bon repas avec vin est d’environ 50 U$D pour deux, voici qui n’aide pas le régime, surtout que les portions sont gargantuesques. Certaines choses sont données, comme les billets de transport locaux et le prix d’un concert.
La relation avec le crédit et les cartes de crédit est paradoxale, en général hôtel et restaurants veulent du cash (dolores bienvenue dans les grandes villes) pour l’utilisation d’une carte on demandera une prime 10% ou on donnera un rabais de 15%, parfois on annonce qu’on prend les cartes de crédit mais pas ce soir-problème technique, sic! Changer de l’argent est facile mais des frais locaux et à la maison, plus un taux de change défavorable amènent une surcharge d’environ 6 % sur le cash US.
À la télévision, les faits divers, accidents très nombreux et crimes divers occupent une grande place, le futbol avec les idoles locales (Boca) et internationales (Messi), la politique et des variétés complètent la programmation. C’est toujours valable comme cours d’Espagnol
Pays qui nous semble très politisé, avec les souvenirs des héros de l’Independence, San Martin et Belgrano, la nostalgie des Islas Malvidas, et le souvenir douloureux des années de dictature militaire, sans compter Christina , qu’on aime ou déteste. Souvent les gens prennent leur cause en main par des manifestations fréquentes, bloquer une rue (corte) est un sport national.
Mais surtout, c’est : UN PAIS CON BUENTO GENTE.     -     On reviendra, c’est sûr!

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