vendredi 2 mars 2012

Frontière du Chili, le 1 mars

Après deux petites journées, une grosse. On part en excursion vers les hautes montagnes à l’ouest de Mendoza. Dès la sortie de la ville, le paysage est semi-désertique et les montagnes se profilent au loin. Premier arrêt à l’hôtel Villavicienco, l’endroit est fermé depuis 1978 et appartient au groupe Danone, ils sont plus intéressés à l’exploitation des sources d’eau minérale qu’au tourisme. En Argentine si vous voulez de l’eau en bouteille au restaurant c’est presque toujours une bouteille de Villavicienco. L’endroit est très beau, trop beau pour laisser Sheraton s’y installer.



On continue sur la route en lacets, on regarde des montagnes de haut et d’autres d’en bas et on continue à monter, nous sommes à 2600 mètres; le paysage est fait de broussailles et de pics enneigés.

Puis nous tombons dans une vallée plus verdoyante, ici passent 800-1000 camions par jour en direction du Chili.  
Reprenant la route des montagnes de roches, de plus en plus désertique, on quitte la grande route pour aller voir un petit pont construit fin XVIII, le général San-Martin y est passé dans sa campagne de lutte contre la domination Espagnole, ou Napolitaine.

On nous avait promis un tour guidé bilingue, c’est comme un vol Air Canada entre Winnipeg et Calgary, l’anglais de la guide est inexistant même si elle se force avec un: «Do you like your eat?», à la fin du repas. Bref avec mon peu d’Espagnol et mes souvenirs lointains de géologie je reconnais une vallée glacière, mais ma minéralogie est trop loin pour identifier les différents minéraux aux couleurs souvent très belles des montagnes. À 52 km. le sommet d’un volcan enneigé.

Il y avait un train qui passait ici, à l’époque de la guerre des Maldives, mais la nature reprend ses droits, un projet de relance de la ligne pour 2020 se heurte à l’opposition du syndicat des camionneurs, attendez avant de réserver votre billet.


On longe un site archéologique Inca, et on arrête diner à Los Penitentes, qui est la deuxième station de ski de Mendoza, je ne suis pas skieur, mais cela semble plus proche de Saint-Bruno que de Mont-Tremblant. Au diner deux touristes argentins nous communiquent leur haine des Chiliens, ils ne leurs pardonneront jamais d’avoir supporté la Grande Bretagne et non l’Argentine lors de la guerre des Maldives.


Nous sommes au Chili
Ensuite ce sera Puente del Inca, un pont naturel, tout près un complexe fut détruit lors d’une avalanche en 1975, tout sauf, miracle, la petite église.



Regard sur l’Aconcagua, ce sommet de 6962 m. est le plus haut des Amériques. Puis on atteint la frontière chilienne ou le fameux Christo Redentor de los Andes marque la frontière et célèbre 100 ans de paix entre les deux pays (1904-2004). En fait on y passe sous silence des escarmouches en 1984 qui auraient fait des victimes. Nous sommes à 3848 mètres et on ressent un peu l’altitude et beaucoup le gros vent froid.

Au retour, on longe un grand réservoir fait sur le Rio Mendoza, site pour l’entrainement nautique en altitude et site de plongée, puis des vignes et des vignes, sans elles, Mendoza ne serait pas Mendoza.
En soirée, excellent repas au resto Florentino, très agréable avec un couple de Bostonnais rencontré à Cordoba.


1 commentaire:

Lise Do a dit…

Félicitations pour votre 24e année ensemble.....Ce que le temps passe vite !
Votre voyage continue de nous faire voir, apprendre et saliver sur plein de choses ! Gracias.
Me gusta mas de continuar a envejecer feliz y occupada como el senor de 90 anos et su mujer adorable. I'll drink to that !
J'ai dû sortir mon vieil atlas anglophone, à couverture rouge défraîchi (après tout, on a eu 65 ans, pas 40 !), pour vous suivre. Il date de ma classe d'Éléments latins ...