samedi 10 mars 2012

Villa Union, le 10 mars



À environ 60 km de notre oasis, le parc Talampaya nous attend. L’entrée au parc et l’excursion guidée avec un véhicule du parc revient à 45 U$D par personne, mais ça vaut le coup. Pendant 3 heures on se promène dans le lit d’un immense canyon, en admirant les grandioses falaises rougeâtres. Un premier arrêt nous montre des signes d’une présence humaine ici il y a 2 500 ans, puis c’est un jardin botanique poussant dans le sable du canyon où un petit dinosaure vivant nous salue. Ensuite, un petit tour à Barcelone pour y admirer la cathédrale de Gaudi, diverses roches sculptées par le temps de toutes les formes agrémentent le paysage. Une de ces journées où les images valent 100 fois plus que les mots mais 100 fois moins que la réalité.

Cette superbe journée n’est possible que grâce à nos amis argentins, au souper hier soir et pendant le retour aujourd’hui, leur orientation politique ressort. Ils ne sont définitivement pas des supporteurs de la présidente Christina, ils lui préféraient l’enfant de la Rioja, Carlos Menem (1989-1999), qui jugula l’inflation. Celle-ci est d’environ 25% par an actuellement et explique en partie le drôle de rapport qu’on les argentins avec les banques et les cartes de crédit, tantôt des rabais comme au Carrefour, tantôt une surcharge importante.

Je pensais à mes parents, c'est leur aniversaire de naissance, ma mère 95 et mon père 92!
Au début des années 70, (1974) la veuve de Juan Perron, Isabelita prend le pouvoir mais n’as pas la poigne requise pour faire face aux mouvements gauchistes et révolutionnaires présents, les militaires prennent le pouvoir et éliminent jusqu’à la racine toute forme de contestation; mais l’Argentine ne devient pas un nouveau Cuba. Ce pays ils ne veulent pas le visiter tant que Fidel y sera. Sic!
Il ne reste que 3 ans de pouvoir à la belle Christina, mais déjà ses enfants s’intéressent à la politique (ou à l’argent) et ont fondé un mouvement.

Toute médaille à deux faces, comme en Chine au sujet du Tibet, on ne peut prendre qu’un seul point de vue. On rappelle que notre ami commença sa carrière dans la police fédérale en 1972.

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