dimanche 20 octobre 2024

Porto, le 20 octobre

Rien de mieux pour visiter l’extérieur du centre historique que le système des bus HOP-ON, HOP-OFF.

Après quelques détours dans les rues étroites et sinueuses on arrive à la Casa da Musica. Une place des arts moderne sans charme spécial. L’autobus emprunte la longue avenida da Boavista et s’engage dans les beaux quartiers avant de longer le grand parc Ciade et de rejoindre le bord de mer.


On s’arrête au forte de S. Francisco Xavier bâti en 1661 pour protéger le Portugal nouvellement indépendant des Espagnols. Pas grandiose mais belle vue sur la mer et des baigneurs courageux

Un filet de pêche

On longe la mer où il y aurait des pierres ayant des millions d’années, avant de rejoindre l’embouchure du rio Douro. De retour dans le centre historique on débarque pour aller prendre une mini-croisière sous les six ponts de Porto.

Avant un bon repas chez Mon Lapin, resto en bord du rio. Des clients de la table d’à côté nous font goutter une portion de leur excellent plat de morue.

Après le tour de bateau on va visiter la cathédrale d’origine romane, mais remaniée au XVIIIe. On y accède du quai par le Funicular dos Guindals, en partie seulement, car il restera plusieurs marches.


samedi 19 octobre 2024

Porto, le 19 novembre

Trop dur les voyages en avion avec leur décalage horaire, c’est pourquoi on reviendra en bateau. Un autre lever passé midi et un temps pluvieux ; quand même une belle marche en après-midi.

Après le lunch, on rejoint l’Estacao de Sao Bento où on pourra changer des billets de l’oncle Sam pour des Zeuros. Pas de quoi s’enrichir ici avec ce genre de transaction.

On voulait visiter la Capela das Almas de Santa Catarina, mais elle est fechado. De l’extérieur les 15 947 azulejos bleus valent quand même le détour.


Comme à Montréal, la Catarina est l’artère principale de commerce, Valérie devrait venir faire un tour pour voir c’est quoi une rue piétonnière dégagée et propre. Dégagée de cônes et de constructions, mais pas de monde.


On y prendra un p’tit café, mais pas au célèbre Café Majestic datant de 1921.


On croise une belle manif musicale pour sensibiliser à l’importance 
de la prévention du « cancro da mama ».





On voulait aussi visiter la cathédrale Sé E Claustro mais on y arrive quelques secondes trop tard. En chemin on coupe à travers Little India.

 La vue de l’extérieur suffira donc avant de redescendre plusieurs vielles marches vers notre quartier.

Photos

vendredi 18 octobre 2024

Porto, le 18 octobre

La destination du jour est l’Igreja e Torrre dos Clérigos. On monte un long escalier, idée de couper à travers, et on rejoint le Miradouro da Victoria. Beau point de vue sur la ville et le rio et on poursuit avec un stop au monastère de Sao Bento da Vitoria. 

Le clocher de 76 m est le plus haut du Portugal et est un des symboles de la ville de Porto. Cette tour est une commande de la confrérie religieuse des Clercs pauvres donné à l’architecte toscan Nicolau Nasoni. La construction commença en 1754.


On visitera l’église et le musée adjacent mais, on laissera faire pour les 240 marches menant au sommet.

L’église fut construite entre 1731 et 1749 sous la supervision bénévole de Nasoni, en récompense un condo lui fut offert pour l’éternité dans la crypte. Ses restes feraient partie des 17 tombes que les archéologues étudient. Il y aurait un corps de femme qu’est ce qu’elle faisait là?



À voir les trésors d’orfèvrerie des Frères pauvres, je me demande si cette confrérie venait en aide aux clercs démunis ou les exploitait.

En revenant on passe par la Estacao de Sao Bento d’où on prendra le train pour notre prochaine destination. Petite soupe portugaise sur le chemin du retour.

Photos    - vidéo

jeudi 17 octobre 2024

Porto, le 17 octobre

C’est juste après la reconquesta contre les sarracenos que les franciscains obtinrent la permission du pape pour s’installer à Porto vers 1250. Ce que nous visitons aujourd’hui, l’Igreja de Sao Francisco fut remaniée vers 1383 dans un style gothique mendiant. Elle fut ensuite remise au Tiers-Ordre de Saint François avant de devenir monument historique national en 1910.

On l’appelle l’église d’Or, elle en contiendrait 200 kg, je laisse à nos jeunes de chercher la valeur actuelle de ces bondieuseries. Parmi les 12 chapelles et retables on s’attarde sur l’arbre de Jesse, encore là les plus pieux seront rafraichir ma mémoire et sur le retable des Saints Martyrs du Maroc, moi qui croyais que les Saints Martyrs étaient Canadiens! Non il semblerait y en avoir partout, même au Japon.


Les martyrs, sculptures du musée car dans l'église il est interdit de prendre des photos, les sculptures grandeurs natures sont horribles avec des tètes coupées etc..

On visite ensuite une toute nouvelle église adjacente (1795) qui est celle du Tiers-Ordre, un musée d’art religieux et les catacombes. Comme dans tous complexes du genre, différent style et probablement différent prix. Du penthouse (sarcophage) aux habitations à loyer modique (tas d’os empilés).

On marche ensuite sur les Cais de Ribeira le long du Douro. L’architecture et les couleurs des bâtiments sont splendides. Je n’ose m’imaginer déambuler ici en aout quand la France est fermée et qu’il fait chaud. On s’arrête pour manger dans une taverna sur la Praça de Ribeira.  Beaucoup de traces des colonies portugaises ici, parmi les serveurs. Ceux qui disent, (excusez le mot), des noirs aux USA n’ont vraiment pas le sens des couleurs. Quelques pas plus loin on aurait trouvé mieux, mais c’est la vie.

On se rend jusqu’au Ponte de dom Luiz-1e, à le regarder on pense tout de suite à Gustave mais c’est un compétiteur allemand qui le construit en 1886. Appropriation culturelle?

Au retour on croise les travaux de construction de la ligne Rose du métro, serions-nous revenu à Montréal au Québec, dans un autre continuum espace-temps? Une ligne rose, un pont …

Photos

mercredi 16 octobre 2024

Porto le 16 octobre

Après un tard réveil, on attend livraison d’un grille-pain tout l’après-midi. De tout façon avec le temps pluvieux nous ne serions pas aller loin.

Oui, tel que prévu un bon souper, pas sous le grand M-Jaune mais dans une sympathique cafeteria de cuisine typique portugaise. De bonnes sardines pour moi et un délicieux poisson pour Françoise.

Il fera 13c cette nuit, c’est pas le SUD.


On demeure près du fleuve Douro dans le centre historique, notre rue: 2 boutiques de gélato, 3 bars de vin... des églises, notre appartement, la porte bleue.