lundi 27 novembre 2023

Gibraltar, le 27 novembre

Si on doit rendre Montréal aux Mohawks il est grand temps que les Britanniques remettent Gibraltar à leurs premiers occupants. Aux Espagnols qui furent ici jusqu’en 1704.  NON.

Aux Marocains qui débarquèrent sur ses plages en mai 1160 pour y fonder une ville de rêve.   NON.

Aux Arabes qui lui donnèrent le nom de Djebel al Rarik (bastion quasi imprenable) en 711.  NON

Aux Phéniciens qui furent ici en 950 av J.C.  NON

Nous sommes en territoire Néanderthalien non cédé.

On ne grimpera pas sur le célèbre rocher pour se faire harceler par les 300 macaques, on visitera la ville à ses pieds.

Après un court trajet on rejoint la place des Grandes Casemates qui furent érigées en 1770 pour protéger les Britanniques des attaques Espagnoles.


On poursuit sur la Main Street, reconstruite en 1801 après le siège franco-hispanique. Grande rue piétonnière et commerçante.  

La cathédrale catholique St Mary the Crowned est une ancienne mosquée reconvertie en église en 1492, les vitraux sont à voir.

La cathédrale anglicane Holy Trinity resta sous les auspices maures jusqu’en 1704 et convertie en église puis en cathédrale en 1842.


Un ancien couvent franciscain de 1531 a été reconstruit pour devenir la résidence officielle du gouverneur de Gibraltar, tout à côté une petite chapelle, celle du roi, est fermé.

En sortant des murs de la vielle ville on tombe sur le cimetière Trafalgar ou sont enterrés deux des victimes de cette célèbre bataille. Vous m’excuserez de ne pas connaitre tous les petits détails de l’histoire du pays de mon roi.

On revient en passant par Irish Town, une des plus vieilles rues de Gibraltar.

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