samedi 25 novembre 2023

Ajaccio, le 25 novembre

Si notre premier ministre avait un peu de grandeur au lieu de s’en prendre aux deux plus gros pays du monde, il viendrait en Corse et dirait : Sur tout le chemin pour venir à Ajaccio je vous ai entendu, je vous ai compris. Vive la Corse, Vive, la Corse LIBRE et Vive le roi.

La Corse est occupée depuis l’antiquité. À partir de 1077 elle est sous la domination de Pise puis sous celle de Gènes en 1284. C’est avec le traité de Versailles qu’elle devient française en 1768. Elle est évidemment connue pour être le lieu de naissance de Napoléon en 1769. Il est donc né français, mais de peu. Occupée par les italiens et les allemands pendant la seconde guerre mondiale, l’île se libère d’elle-même en octobre 1943 et est le premier territoire français libéré. C’est en 1492 qu’Ajaccio est fondée.

Napoléon 1er et ses 4 frères

Le français est parlé par tous, mais la langue de la nation est le Corse.

On débarque dans un petit marché où la vue et l’odeur des olives nous attendent. Petite marche en front de mer sur le Quai de la République et le Quai Napoléon. Petite ville proprette bien différente des grandes villes italiennes.


On atteint la Citadelle qui est de l’époque génoise, puis la cathédrale qui est de la fin XVIe. On remarque des gens en sortir portant de grandes capes blanches avec une croix rouge dans le dos. Ce sont des membres des Templiers du Devoir, une cérémonie d’intronisation de nouveaux membres vient de se terminer.

On converse un temps avec deux hommes et deux femmes de l’ordre. Les Templiers sont une organisation religieuse, caritative et sociale Napoléon est la vedette historique de l’île il n’est pas nécessairement très aimé. C’est plutôt Pascal Paoli qui tenta de chasser les français en 1769 qui est le héros populaire. Il aurait écrit la constitution américaine.


Quand ils vont l’école les jeunes Corses se font dire : Nous les descendants des Gaulois, il ne se reconnaissent pas, ce sont les fils des Étrusques, des Pisans et des Génois, je ne sais pas s’ils utilisent l’expression : Maudits Français, mais ils doivent le penser.

La Corse est une nation qui contrôle bien son immigration, il y en a, mais elle n’impose pas ses vues comme ailleurs. Les Corses ont des moyens que seuls les Corses connaissent.

On passe devant la maison Bonaparte où il est né le 15 août 1769 mais elle vient de fermer. On poursuit sur la Rue Cardinal Fesch jusqu’à son palais qui est un musée des Beaux-Arts.


On visite une collection des grands artistes italiens, des peintures corses et une section dédiée à la famille Bonaparte. Ce très ‘’pauvre’’ cardinal était un oncle maternel de Napoléon, mais il aimait l’art.


Peu après notre départ d’Ajaccio, on tombe sur une mer houleuse, vaques de 14 pieds. Françoise n’apprécie pas.

Photos

1 commentaire:

Lise Do a dit…

J'avais pris du retard, mais je l'ai comblé ce matin. Rachel m'avait parlé de vos beaux atours, il y a quelques jours ! Que du plaisir à reprendre la lecture de votre blogue..

Ah ! Les vieux pays...Vous savez bien nous les faire visiter, avec les mots et les images...Y'a pas à dire, les artisans en ont mis du temps, de l'effort, de l'imagination pour construire ce qu'ils savaient faire de plus beau et de plus grandiose, avant même que la révolution industrielle passe par là !

J'ai bien peur que mes yeux et mon esprit ne sauraient trouver tranquillité devant toutes les merveilles de ces lieux, sans faire une "overdose" de stimulation artistique ? Cela me laisserait chavirée devant tant de splendeurs réunies, avec plein de questions sur le "Comment", le "Pourquoi" des oeuvres...

Bonne route ! Contente que votre croisière soit conforme à vos désirs...malgré de petits problèmes techno.