Messina, le 21 novembre

On se dirige vers la statue de Neptune, puis on passe à travers un poste de carabiniers où se trouve l’agence anti mafia de Messina. Ils doivent être très peu occupés car un policier avec qui Françoise converse dit, avec un certain sourire, la mafia, on n’en parle pas.

Un des grands projets de certains politiciens locaux est la construction d’un pont, un premier lien, entre la Sicile et la Calabre. Mais une grande partie de la population n’en veut pas Comme dirait la députée Doriano de Sicile Solidaire, Le premier lien c’est de la m….. Et un tramway on en a déjà un. La mafia et l’église décideront du sort de ce pont, de ce premier lien.

Arrêt pour prier (repos) dans la Chiesa di San Francisco (rebâtie), un coup d’œil sur le Monastero di Montevergine en rénovation. Odeurs de peinture en prime. On rejoint enfin le Duomo (cathédrale) et son Campanile.

 

Une cérémonie s’y tient et on doit rester en arrière comme les bons catholiques de chez nous à une époque. Je retourne au bateau mais Françoise persiste et voit les dignitaires sortir. La cérémonie était un hommage aux policiers et pompier locaux, naturellement monseigneur semblait présider le rassemblement.

Tout près de la cathédrale, on remarque l’horloge astronomique, c’est la plus grande et la plus complexe au monde, construite en 1933. Aussi la fontaine d’Orion construite par un élève de Mich el-Ange au XVIe.

Françoise termine avec la visite d’une exposition de livres anciens et l’église de la Santissima Anunziata dei Catalani. Petite frustration en revenant à bord, elle se rend compte que sa caméra n’était pas au bon mode et que ses dernières photos sont perdues.

En soirée spectacle d’une vocaliste qui chante Adèle.

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