Civitavecchia, le 23 novembre

L’empereur Trahan construit un port dans la cité de Centum Cellae au IIe. Depuis ce temps c’est le port de Rome. Comme partout dans la région l’histoire est tumultueuse avec les sarrasins, les papes, les français. Pour la petite histoire mentionnons la mort d’un des fils du pape Alexandre VI, Pedro Luis Borgia en 1491 dans la ville.

Cette escale est un point tournant de notre croisière, plusieurs passagers débarquent et d’autres embarquent pour les 15 prochains jours. Le bateau fait ses provisions et nous aussi (vino)

Le fort Michelangelo domine la ville, c’est une commande du pape Jules II au XVIe. On croise une petite porte qui nous rappelle que tous les chemins mènent à Rome, sa date ; DCCCXIII.

La cathédrale Di San Francisco fut construite au XVII mais dû être complètement rebâtie après la deuxième guerre mondiale.

Sur la Piazza Lendra on retrouve une fontaine médiévale réactivée en 2012 et deux très vielles églises, une fermée et l’autre devenu un petit musée de photos montrant les horreurs de la guerre, c’est le centre d’un village du Moyen-Âge.

En longeant le bord de mer on croise la statue : Le Baiser de la Mémoire d’un Port, elle rend hommage à tous ceux qui sont partis en guerre d’ici sans jamais revenir.

On se rend ensuite dans l’église des Saints Martyrs Japonais C’est un peu l’histoire des martyrs canadiens mais il y a plus de noms à retenir et c’est le dictateur japonais Toyotomi Hideyoshi qui joue le rôle des méchants Iroquois. Il y eu 126 martyrs le 5 février 1597, 26 furent canonisés en 1862.

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