mardi 18 janvier 2011

Arrivée au Cambodge


On va remettre nos passeports et 50 $ à la "madame". Sur certains sites on la traite de voleuse, on dit qu’elle aurait fui la police de Saigon pour s’établir à HA TIEN, personnellement, nous n’avons rien à redire de ces services, mais à l’entendre parler, vietnamien, anglais ou français parisien, c’est une vraie BOSS.
En attendant l’autobus pour 12h30, on épuise nos derniers milliers de dongs, départ vers 13h15 pour le Cambodge.
Tout juste avant le départ, une jeune Vietnamienne quitte affectueusement une dame dans la cinquantaine qui se rend à Sihanoukville pour la troisième fois en 3 ans. Tourisme sexuel?

 À l’arrivée à la frontière on doit descendre de l’autobus pour se diriger à pied à la douane vietnamienne. Là après que trois officiers aient examiné et tamponné nos passeports on nous les remet enfin. Ouf !
Puis on remonte dans le bus, et débarquons un peu plus loin pour les contrôles cambodgiens. On remplit un document que l’on remet avec nos passeports, ils sont 3-4 à les regarder et finalement nous les remettre avec le visa cambodgien. Deux autres documents sont à remplir, le premier pour le docteur qui fera un examen médical complet. Un lépreux cancéreux, atteint du VIH en phase terminale aurait passé cet examen sans problème, l’examen consiste à donner 5 $ par personne. Puis un dernier kiosque où on attache notre permission de sortie à notre passeport. Nous sommes au Cambodge et l’autobus poursuit sa route sur un chemin de terre dans la campagne. Les passagers pour Phong Penh descendent du bus, pour s’entasser dans un autre, et on poursuit notre route sur une voie asphaltée pour KEP.
Le guide dans le bus, à la demande de Françoise, nous cherche une chambre à KEP. Après quelques téléphones il nous conseille Le Flamboyant. À l’arrivée au terminus de KEP, il nous demande de rester dans le bus, ils vont venir nous reconduire directement à notre hôtel. À l’arrivée, on nous attend et nous conduit directement à un joli bungalow, quelques instants après on nous amène deux jus de fruits.


Avant de s’installer, on aimerait passer à la réception pour s’enregistrer et confirmer le prix que l’on nous a donné dans l’autobus. Point de réception à l’horizon, ni autre touriste, les employées près du restaurant veulent bien nous aider, mais la barrière de la langue est infranchissable. Devant notre désarroi ils appellent par cellulaire un homme comprenant et parlant 3 mots d’anglais, maïs toujours pas moyen de se faire comprendre. Ils veulent vraiment aider, et font un autre appel, cette fois l’anglais du monsieur est très bon et son français parfait; pas besoin de s’enregistrer et le prix est bien 40 $, petit déjeuner inclus. Une belle piscine m’attend et on commence à relaxer.
Pour souper, au restaurant de l’hôtel, nous sommes les seuls clients; on nous monte un menu inscrit sur une ardoise, le choix offert est du crabe, la spécialité de la place. Impossible de penser à demander autre chose compte tenu de la barrière de la langue. Après un délicieux plat de petites tomates tranchées, on nous amène un petit crabe avec du riz, très bon malgré le travail requis pour une parcelle de crabe. Plateau de fruit succulent pour finir.
Douanes du Cambodge par Ha Tien

1 commentaire:

Manon a dit…

Si j'avais eu à deviner à quel endroit fut prise cette photo, j'aurais dit Afghanistan. Mais compte tenu que tu n'es pas dans ce coin-là (Dieu merci, je veux ravoir mon adjointe en un seul morceau svp !), j'aurais dit Blanc-Sablon (que même Poste Canada ne connaît pas !). Sans vouloir insulter mes compatriotes, parfois les régions québécoises sont si éloignées que même la modernité à de la difficulté à les rejoindre...