Françoise s’étant fait un "tour de rein" hier soir, on reste à CHAU DOC en autonome. Cela permet au déjeuner de converser en français avec un vieux Vietnamien; après avoir servi comme traducteur pour les Américains, travaillé à l’ambassade de la Thaïlande, fait 2 ans et demi de camp de rééducation, il fût guide francophone, pendant 33 ans. Après avoir perdu une jambe, à cause du diabète, il fait maintenant de petits boulots pour l’hôtel; son français ressemble à mon écriture devant l’ordi, très laborieux.
Nous prenons un taxi pour un hôtel (Thang Ha) dans le centre de CHAU DOC, pour 10 $ une chambre très propre, on ne peut demander plus. Ici on est au VIETNAM, si s’enregistrer fut assez simple, le langage des gestes fut requis pour demander un lavage de linge pour ce soir. Nous faisons une marche dans un vrai marché, odeurs et couleurs locales, si certaines pièces de viande étaient appétissantes emballées sous cellophane dans un supermarché de chez nous, ici un cannibale de chez nous deviendrait végétarien.
On prend un cyclo pour aller au terminus de bus, il prend la mauvaise direction, arrêt 2 fois en route pour s’informer, personne ne parle 2 mots d’anglais, bref après 20 minutes à tourner en rond, il nous dépose au bon endroit, à 2 pas d’où nous sommes partis avec lui.
On se met à chercher un restaurant, s’orienter dans cette très petite ville, avec une carte de 10 rues par 5 rues n’est pas évident, avec notre sens de l’orientation commun. En désespoir et affamés on entre dans un mini resto pour locaux, aucun menu, aucune personne ne parlant anglais, même le mot PHO avec notre accent leur est incompréhensible. Le langage des gestes vient à notre secours et on obtient deux soupes très correctes pour 2 $. Finalement, un bon resto vietnamien était juste en face de notre hôtel et là on y prend un délicieux souper pour 5 $ à deux.
1 commentaire:
Est-ce que vous leur avez-parlé du MAPAQ ??? OUF ! La listériose ça doit pas les inquiéter !
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