dimanche 29 janvier 2023

Mazatlan, du 24 au 29 janvier

Pas facile de pratiquer son espagnol à Mazatlan. Il y a bien les nouvelles à la télévision, mais dans les restaurants ils pensent nous faire plaisir en nous répondant en anglais, s’ils savaient, au marché c’est un peu mieux, mais les échanges sont simples et courts. Camarones, por favor, Quanto, 120 pesos, Gratias. Pas de quoi progresser beaucoup. Au club de bridge c’est 100 fois pire, les gringos parlent WHITE, même si certains nous lancent quelques mots en français.

Mardi soir, souper- spectacle de jazz au Patio Escobedo tout près de notre appartement avec nos amis. Belle soirée, le chanteur venait de Winnipeg, pour l’espagnol ce n’est pas les Los Panchos!



Alors, il ne reste qu’une solution, une immersion complète dans un milieu espagnol. Premier essai mercredi matin avec une bonne toux, mais le médecin de l’urgence, après un bon cinq minutes d’attente, ne décèle rien de grave et me prescrit des antitussif. Première pratique, insuffisante. Je dois donc prendre une approche plus agressive et y retourner deux jours plus tard avec une bonne infection.

Là après une autre interminable attente à l’urgence de moins de 10 minutes, enfin le cours commence. Urgentoloque, infirmier, pneumoloque, infirmières, un peu d’anglais mais beaucoup d’espagnol ; Diagnostic : ‘Bronchite infectieuse aigue. Suffisant pour m’envoyer en cours intensif pour deux jours. À l’étage si les médecins me parlent surtout en anglais, avec les infirmières c’est 100 % espagnol. Et ce sont elles qui font la très grande majorité des contacts.

Je ressors samedi midi, infection guérie et toux beaucoup moins forte. Les médicaments devraient compléter le travail.

Quelques différences entre Mazatlan et Pierre-Boucher à l’hôpital. Le temps d’attente à l’urgence est plus long en heures au Québec qu’au Mexique en minutes.

La salle d’urgence ne déborde pas et le personnel est plus que suffisant. Pour voir un spécialiste, ce n’est pas un rendez-vous dans quelques semaines, mais il arrive en moins d’une heure. Les test, radiographie et scan ne sont pas sur rendez-vous, mais sont faits sur place sans délais. Deux heures après mon entrée, le processus d’évaluation était complété et les résultats reçus.

Si au Québec on peut rester allonger sur une civière à l’urgence pendant des jours, ici une belle grande chambre est immédiatement disponible.

Les soins sont, je pense, d’une excellente qualité aux deux endroits, mais au Mexique, ils semblent pousser plus sur la recherche des causes de la maladie et non seulement à la quérir. Les théories médicales sur certains médicaments et conditions médicales diffèrent passablement.

Dimanche on récupère avec un bon diner dans un de nos restaurants fétiches, chez Hector.

Aucun commentaire: