mercredi 31 janvier 2018

Trinidad, le 31 janvier


La capitale de ce pays formée de deux îles Trinidad et Tobago est Port of Spain. Je ne sais pourquoi, on retrouve quelques indications ici et là en espagnol mais la langue parlée est un dialecte. Hélas souvent incompréhensible qu’ils appellent l’anglais.

Je demande la permission de prendre l'ascenseur panoramique pour prendre des photos, on me dit oui mais rendus au 6è un homme entre et on se fait engueuler dans un anglais incompréhensible car il semble que le 7è est top secret!! sécurité! no photos! no photos..


Comme toutes les îles la population est majoritairement d’origine africaine mais on croise une femme en burqa, un bureau d’avocat Ganesh machinchouette, et un chauffeur de camion de type asiatique. On entend même la langue de Tremblay mais ce sont des croisiéristes comme nous.


Sous la pluie tropicale du matin, les églises sont encore une fois des places de repos appréciées. La plus célèbre construction date de 1848, peinturé d’un rouge patriotique en 1897 pour le jubilé de la reine Victoria, elle se cache sous échafaudages lors de notre visite. La grande vedette sportive de l’île, le Rocket local est Brian Lara célèbre pour ses exploits au cricket en 1994. Même si j’ai assisté à sa victoire au 100 m à Montréal en 1976. je ne me souvenais pas qu’il était originaire d’ici.


Ce matin je me suis fait voler un dépliant touristique par un dangereux criminel. Mais la justice coloniale étant juste et expéditive, le capitaine vient d’annoncer que les prisonniers sont maintenant à fond de calle du Island Princess et qu’on peut appareiller pour Devil’s Island où ils séjourneront trente ans, et ici trente ans c’est trente ans.
Photos

mardi 30 janvier 2018

Grenade, le 30 janvier


Les averses incessantes, la circulation dense dans les rues étroites et en pente nous font rebrousser notre chemin vers le fort Frederick. On se rabat sur les églises dont celle qui était en ruine lors de notre dernier passage.

Un peu d’histoire de l’île, pas celle de l’invasion cubaine mais celle de la rébellion de 1795. Hélas Julien Fedon ne sera jamais parmi les grands libérateurs des esclaves noirs. La rébellion de ce mulâtre de la Martinique sera matée par les cruels anglais. Pourtant c’était un bon catholique qui n’exécuta que 48 des 51 otages qu’il détenait. Mais l’Histoire n’honore que les vainqueurs.


lundi 29 janvier 2018

St. Vincent & the Grenadines, le 29 janvier



Ce n’est pas en se promenant sur Bay street, dans la capitale Kingston qu’on réalise être dans un pays où il y a la plus grosse concentration de milliardaire au mille-carré. Ceux-ci résident sur l’île Mustique à 17 miles de Saint- Vincent.

Très pauvre mais propre, la ville offre quand même une visite agrémentée par les églises qui témoignent de son histoire. Bien que seulement 13% de la population, les catholiques ont de loin la plus prestigieuse des cathédrales. Bâtie vers 1820 la cathédrale St-Mary est très délabrée mais reste imposante. Sa grande rivale anglicane toute à coté rappelle par les stèles des illustres hommes enterrés dans son cimetière la grandeur de l’empire britannique-anglican.


Le saint trio est complété par l’église Méthodiste qui est le souvenir de l’évangélisation des esclaves.


Photos

dimanche 28 janvier 2018

Martinique, le 28 janvier


Dans une heure nous quitterons la France, ou plus précisément Fort-de France en Martinique. Petite ville agréable qui entre autres abrite la statue décapitée de Joséphine. Mais ce n’est pas l’ex de Napoléon qui inspire le patriotisme local mais un poète et politicien : Aimé Césaire L’ancien hôtel de ville, maintenant théâtre renferme une petite exposition en son honneur.


Autre lieu d’intérêt est la bibliothèque Schoelcher, un des rares endroits ouverts en ce dimanche en plus évidemment de la cathédrale Saint-Louis.
 

Le fort du même nom borde la baie des Flamand d’où nous partons pour Saint-Vincent.


samedi 27 janvier 2018

St Martin, le 27 janvier

Nous étions le 2è bateau depuis la tornade!

Déjà rendu au troisième jour de croisière, il est grand temps que je reprenne la plume Aujourd’hui c’est du deux pour un, deux pays en une seule escale. San Marteen pour les Hollandais et Saint Martin pour les Français.

Avant septembre dernier c’était une riche destination touristique, même Donald y venait faire un tour dans son petit condo situé dans la partie française. Des deux cotés de la frontière invisible qui sépare l’île on ne trouve que dévastation.


Empilement de carcasses d’autos et même de bateaux, toits arrachés, il faudra plus de temps pour s’en remettre qu’il n’en fallait pour se remettre des excursions des pirates. Et ce ne sont pas les quelques pierres restantes du fort Saint-Louis qui défendront la baie de Marigot si dame nature repassait par ici.


Pour rebâtir il faudrait des florins et des euros, pour en avoir des touristes et pour attirer ces derniers, autre chose que tous les vestiges du désastre. Mais il fait beau et chaud alors un jour le soleil reviendra.


Photos

mercredi 24 janvier 2018

Montréal - Fort Lauderdale 23 - 24 janvier 2018

Après un départ difficile nous sommes rendus chez mon frère et nous partons en croisière dans quelques heures pour l'Argentine.