Mais un voyage n’est jamais complet sans une inspection du système de santé du pays visité.
Direction l’hôpital universitaire de Buenos Aires qui, malgré ses 148 ans, tient encore debout.
Deux questions : la vitesse du système et son coût.
- La vitesse : ultra-rapide, aucune attente pour recevoir nos vaccins contre la Covid et la grippe. Pour la Covid, c’est un vaccin argentin !
- À Rome, il faut faire comme les Romains.
- Le coût : gratuit pour tous, même les étrangers. Si Milei cherche un endroit pour pratiquer la coupe à la tronçonneuse, ce serait un bon candidat.
Avant de pousser le système dans ses dernières limites, un p’tit café pas loin. Comme nous sommes presque en face de la faculté de médecine et de celle d’économie, l’endroit est bondé de jeunes, probablement des étudiants.
Mais ce n’est pas le cas des deux fillettes et de leurs mamans, à la table d’à côté.
Si les Péruviens descendent des Incas, et les Argentins des bateaux, elles ont dû descendre d’un avion venant de Moscou. Au moins, les jeunes apprennent l’espagnol à l’école.
Mais pour voir un ORL, là on tombe dans la bureaucratie : après une grosse demi-heure d’attente, on nous envoie à un autre bureau qui nous renvoie au premier. Faudra-t-il le retour de Cristina pour assurer le droit des mieux nantis ? Attendre 30 minutes à l’hôpital, franchement !
Ce sera donc vers une clinique privée que nous nous rendons pour un déblocage d’oreilles. Mais il faudra attendre huit jours et payer pour voir un spécialiste. Faudrait peut-être que notre Premier ministre et les présidents des corporations médicales viennent faire un tour ici. Huit jours pour un turno, c’est quand même mieux que…





