Pas facile de trouver un restaurant ouvert le lundi matin à San Juan de Vera de las Siete Corrientes, mais nous finissons par en dénicher un dans le cœur historique. Une fois enfin rassasiés, nous sommes rejoints par un Argentin ayant vécu un temps à Repentigny. Après une petite conversation, nous poursuivons vers le Parque Camba Cuá, où de gentils monstres nous accueillent.
Nous visitons rapidement la Casa Iberá, vitrine de la réserve faunique du même nom. Puis nous atteignons la Costanera et faisons une belle promenade le long du río Paraná, qui sépare la province de Corrientes du Chaco argentin.
Un peu avant d’atteindre le pont Arazaty, qui relie la ville à Resistencia, nous faisons une pause pour un verre de vin. La chaleur se fait sentir, et Françoise descend jusqu’à la rive où hay mucho calor.
Petit arrêt dans une boutique de plongée : ils donnent des cours en piscine, mais il n’y a pas de plongée dans les eaux limpides ! du río Paraná.
Puis retour par la grande avenue du 3 de Abril, en faisant une première épicerie.
Déjà une semaine. À part les portes qui refusent de s’ouvrir (l’avion, l’ascenseur à Buenos Aires, et celle de notre appartement ici), tout va bien.
Corrientes est surnommée la “Ciudad de los Murales” grâce à une initiative lancée dans les années 1980 par le groupe Arte Ahora, fondé par le Dr. Roberto Villalba. Les fresques représentent des éléments emblématiques de la culture correntine : Les paysages du Paraná - Le chamamé, musique traditionnelle - Les racines guaraníes -Les figures populaires et artistes locaux. Ces murales ne sont pas seulement décoratifs : ils invitent à une connexion profonde avec l’essence correntine, entre mémoire, fierté et expression artistique
Photos