mercredi 3 décembre 2025

Buenos Aires, le 3 décembre

Pour que les condos des morts cessent de rivaliser avec ceux des vivants.

Cela pourrait être la devise d’un agent immobilier à Recoleta.

Les touristes d’un jour se rendent dans ce quartier pour visiter le célèbre cimetière et ses superbes mausolées et caveaux.

Des célébrités argentines, dont Evita Perón, y ont trouvé une résidence secondaire de grand luxe.

Mais juste derrière, entre ses murs et l’Avenida del Libertador — où l’on passe trop vite pour vraiment admirer les beaux parcs qui la bordent — se cache un charmant petit quartier. Il est vrai que l’avenue s’étend sur 25 km.

« Islas Recoleta », avec ses grands escaliers, vaut le détour, et ici aussi l’on trouve de beaux condos.



Si vous voulez voir l’ambassade de votre roi en Argentine, c’est là qu’elle se dissimule. C’est également ici que résident les membres de la famille britannique en visite dans le coin.

Ensuite, avant de rejoindre le flot incessant des automobiles, on découvre de grands parcs : le Parque Mitre, la Plaza Francia, ainsi que d’immenses statues.







lundi 1 décembre 2025

Buenos Aires, les 29 et 30 novembre et le 1er décembre

Contrairement aux dires de Donald Trump, les changements climatiques existent. Nous vivons le début d’une nouvelle période de glaciation.

Après avoir eu froid au Paraguay, la fin novembre, qui devrait marquer le début de l’été en Argentine, est maussade : pluie et vent.

Au Québec, il neige déjà !

C’est mauvais signe quand, le 29, on décide d’aller marcher dans un centre commercial : les Galerías Pacífico.

Le lendemain, on se rend jusqu’à l’Obélisque. Regardez : non pas la petite maison dans la prairie, mais la petite maison sur un toit.

Rafael Díaz , un immigrant espagnol qui a fui sa Valence natale pour conquérir l'Amérique au début du XXe siècle et qui, adolescent, rêvait d'une situation confortable et d'une « petite maison dans le ciel.

Quand on ne sait pas si l’on veut vivre en ville ou à la campagne, voici la solution !

Enfin, le soleil revient dans l’après-midi du lundi. On en profite pour faire une longue marche afin d’aller voir Mafalda et ses amis à San Telmo.

Sans oublier le très, très petit café à La Poesía, une excursion à Puerto Madero et un autre excès gastronomique.

Photos

vendredi 28 novembre 2025

Buenos Aires, les 26, 27 et 28 novembre

Depuis la guerre d’indépendance (1810-1818), l’Argentine a vécu une succession de batailles épiques.

On pensait bien qu’avec le cessez-le-feu aux Islas Malvinas (ces îles sont argentines), la paix serait revenue.

Mais non, depuis quelques jours, la Guerre de la Triple Alliance (1865-1870) semble vouloir reprendre.

Les forces combinées du numérique, de l’informatique et de la téléphonie mettent les nerfs de Françoise (et les miens) à rude épreuve.

Aucune aide, ni de l’interne ni de l’étranger, ne vient à son secours. Elle doit se battre avec des armes désuètes, mais aperçoit une brèche dans les lignes adverses et finit par triompher.

Pour célébrer cette victoire, on décide d’aller festoyer à Puerto Madero. En début de soirée (16 h 30), les restaurants sont encore vides, sauf un attroupement de jeunes attirés par un happy hour.

En consultant les cartes des restaurants, on a peine à croire que nous sommes dans un pays en difficulté économique. Exemple: les hamburgers sont à 36 $ CAD, et un plat de saumon dépasse les 60 $.

Finalement, on arrête notre choix sur le PortoBello et commande un steak de 550 grammes para compartir. On fête la victoire et on commande une bouteille de vin. Par deux fois, le mozo vient s’excuser : notre choix n’est pas disponible, il nous fait une suggestion.

Belle soirée, mais quand la paix semble revenue, des résistants, des snipers, sont toujours en poste.

Le dernier assaut vient avec la cuenta. Trop vite, je présente ma carte de crédit avant de réaliser qu’on nous a chargé deux bouteilles de vin au lieu d’une. S’ensuivent de longues négociations. Une chance que Donald Trump ne s’en mêle pas, on y serait encore.

La nuit est tombée sur les bassins de Puerto Madero quand tout se règle amicalement. Ils nous servent un café en guise d’excuses et oublient de facturer la bouteille de vin. On apprend encore : toujours vérifier la facture avant de payer.

Ce vendredi, repos des troupes avant la prochaine bataille.

mardi 25 novembre 2025

Buenos Aires, le 25 novembre

Le quartier de Recoleta est probablement le plus bourgeois de Buenos Aires, pas dans le style moderne des nouveaux riches de Puerto Madero, mais dans un style parisien. On y retrouve nos classiques.

Premièrement, la collection du Museo Nacional de Bellas Artes, avec ses grands peintres européens, sa salle égyptologique et les peintures sur la guerre de la Triple Alliance de Cándido López.

Cándido López : l'explosion d'une grenade lors de la bataille de Curupayty lui brisa le poignet droit, nécessitant une amputation au-dessus du coude pour prévenir la gangrène. Il continua à peindre de la main gauche.




Parlant de classique, on dîne à la Biella, un café qui date de 1850 et qui, depuis 1950, porte ce nom. C’est un rendez-vous incontournable de la tournée touristique de Buenos Aires.

On poursuit au café Josephina, où les belles d’hier et d’aujourd’hui viennent lentement siroter un petit café ou un verre. Ici, pas question d’être pressé.