mercredi 30 octobre 2024

Lisbonne, le 30 octobre

Un trajet de 5 heures en autobus noua amène à Lisbonne.  C’est avec regret que nous prendrons l’avion demain car on quitte un pays merveilleux.

Les trois villes du Nord que nous avons visité seront dans nos beaux souvenirs de voyage.

Preuve qu’on se rapproche, pour souper ce soir à la table d’à côté, un couple de Vancouver, elle originaire du Portugal.

 Saudaçoes.

mardi 29 octobre 2024

Guimarães, le 29 octobre

Pour notre dernière journée dans cette ville si belle, si propre, même la température a voulu nous dire un au revoir spécial. Super belle journée chaude.  QUEM SABE.

Donc, on remarche dans les rues médiévales et on bouffe.














Nous sommes à deux pas de l’Igreja de Nossa Senhorade Oliveira qui est au cœur du fondement de la ville au Xe. Pendant tout le Moyen Âge ce sera un centre religieux important.

Juste à coté se trouve le Largo de Oliveira, la place centrale de la ville historique d’un immense charme médiéval. On s’y attablera un bon moment en regardant les groupes touristiques passés.


Nous n’avions jamais mangé d’octopus. A quelques pas de notre appartement se trouve La Republica de Polvo. 

On décide de l’essayer, une fois passé la surprise de la texture, on aime bien et on peut recommander l’endroit.

Notre appartement au 2è


Près de notre appartement les gens arrêtent pour faire un signe de croix



lundi 28 octobre 2024

Guimarães, le 28 octobre


Pas facile de faire un pays, même après 300 ans les problèmes persistent. Surtout s’il y a dénatalité. Dénatalité d’héritiers males, car à quoi sert d’avoir des filles sans fils légitime. C’est bien ce que devait penser le roi Joao-Ier au XXIIIe, bon la reine lui a donné Béatrice mais toujours pas d’héritiers.

Dois-je en appeler au pape? Mais non je suis bon catholique, alors on se console comme le fit mon père le roi Pierre avant moi. Je suis illégitime, mais roi quand même et la belle Inês est si jolie.

Une vingtaine d’années plus tard le roi Jao dit à son fils illégitime Alfonso, : tu ne seras pas roi mon fils, ta sœur est courtisée par le royaume de Castille, roi tu ne seras point je te fais Duc de Bragança.

Les problèmes de dénatalité ne cessent donc pas dans cette famille et Alfonso doit prendre une deuxième femme. Constança n’est pas si belle, mais elle a du sang royal et une dote considérable.

 Ma belle construisons donc un palais digne de notre future lignée de ducs. Ce sera fait entre 1420 et 1430.

C’est la romance que j’imagine après la visite du Paço dos Duques de Bragança.

Au XVe le palais était toujours habité par la lignée des ducs, puis fut abandonné et tomba en ruines.

Au XIXe pendant l’invasion française il servit de baraque militaire.

Pendant l’Estado Novo, la dictature, le palais fut reconstruit entre 1937 et 1959, et servit de résidence officielle du Nord pour Salazar.

Aujourd’hui devenu un musée il est redécoré pour le plaisir des visiteurs.



Au sommet d’une colline adjacente, le Castelo De Guimaraes nous ramène aux racines de l’origine du Portugal. Vers 968 il était nécessaire de se défendre contre les invasions vikings et musulmanes, on construit un petit fortin.

Les siècles suivants apportèrent des modifications, mais ce qu’on voit en ce jour est à peu près la version du XVe.

Château

Tout près une petite chapelle ou le premier roi du Portugal Alfonso Henrigues aurait été baptisé.

On revient en longeant les remarquables bâtiments de la Rua de Santa Marua qui date du XVIIe.




Guimarães

dimanche 27 octobre 2024

Guimarães, les 26 et 27 octobre


La population du Portugal est un peu plus grande que celle du Québec. 10,6 millions versus 9 millions…

La population de Porto est légèrement inférieure à celle de Longueuil. 231 000 versus 254 000.

Les populations de Braga et de Guimarães sont d’environ 182 000 et 166 000 respectivement.

C’est en taxi que nous rejoignons la ville de Guimarães. La veille on avait réservé notre course avec un mélange d’espagnol, d’anglais et du laquage des signes avec une carte, Ce matin c’est son fils qui se présente. Sem problemas.!

Vieille ville médiévale fonde au IXe elle est considérée comme la ville berceau du Portugal car, le premier roi Alfonso Henriques y est né au dans les années 1100. Ville très propre ; du peu que nous avons vu dans le centre historique, elle est constituée de ruelles médiévales d’édifices allant du Moyen Age au XIXe.
Notre rue

Quelques minutes de marche et on tombe devant une antique église, petite bouffe en face, le temps de régler le sort du monde avec deux français à la table d’à côté.

Le lendemain c’est dimanche, bonne excuse pour circuler dans cette belle ville, avec toutes ces églises, ces parcs, etc.

vendredi 25 octobre 2024

Braga, le 25 octobre

Dernière journée pour visiter l’itinéraire du baroque à Braga. Sous un temps incertain, soleil, bruine, pluie, on sort un peu de la rue touristique principale, toujours vivante, mais moins sous la pluie. Ils n’ont pas encore construit le centre d’achat. 

On croise le Convertidas qui semble être un édifice municipal, passe à travers le Campo Novo, sympathique petite place et on rejoint l’Asilo de San José, maison de repos, sorte de Résidence- Soleil du coin !


On atteint l’Igreja de S. Vincente, malheureusement fermé où il y aurait une tombe datant de 456. On y croise un groupe d’américains vivant ici. La communauté américaine de Braga comporterait 500 personnes et quelques canadiens. 

Au retour on croise l’Igreja de No Sra de Guadalupe.

Le clou de notre journée restera notre souper au Savori Bistro, à deux pas de l’Arco da Porta Nova.

La cubaine et le chef italien copropriétaires, un couple de Mexicains, un couple de Newyorkais originaire de Hong- Kong, un Hongrois, un Ukrainien et nous forment une belle bande sympathique qui fraternise avec plaisir.  Bonne nourriture aussi . 



Le monde est vaste mais, si petit, comme il pourrait être beau sans vous savez quoi. 

Photos

jeudi 24 octobre 2024

Braga, le 24 octobre

Petite journée prévue aujourd’hui, la visite de deux églises. Mais en fait ce sont les deux entrées de la plus ancienne cathédrale du Portugal. Sé Catedral.

Lors de sa consécration en 1089, c’était vraiment le temps des cathédrales. Ici tous les styles sont présents mais depuis le XVIIIe c’est le surpassement du baroque. 

L’orque est de loin le point fort de ce monument médiéval. Dans la section des condos éternels, d’immenses plaques donnent le nom des résidents depuis l’an 46. 

Le dernier archevêque occupe le penthouse de luxe, au sol.













Fonts baptismaux en pierre calcaire, de style manuélin, 
datent du début du XVIe siècle et sont un don de 
D. Diogo de Sousa, ornés de motifs symboliques 
évoquant le sacrement du baptême.







Comme il nous manque une église, on poursuit vers l’igreja dos Congregados qui est toute récente, milieu du XXe.

On revenait pour un petit lunch à l’appartement, mais on passe devant un petit resto où sont attablés deux mexicains de Mexico qui nous recommandent l’endroit.

On se laisse tenter, la co-propriétaire est une cubaine de Cienfuegos et le chef un Italien de Milan. Tout un numéro cette cubaine, professeure, infirmière, artiste-peintre, évangéliste, adepte de médecine naturelle et antipolitique. Pendant deux heures c’’est un cours d’espagnol intensif agrémenté de conseils médicaux sur le diabète. On retournera demain pour des sels indiens miraculeux.

En plus le p’tit café cubain est le meilleur depuis notre départ.

Notre appartement l'édifice blanc près de la porte de Braga.

Photos

mercredi 23 octobre 2024

Braga, le 23 octobre

Pour Braga le sanctuaire de Bom Jesus do Monte est comme Sainte-Anne de Beaupré pour Québec. Un peu moins loin, un peu plus haut. Un escalier baroque de 573 marches mènent vers le sommet. 

Deux autres choix, un tramway-funiculaire fonctionnant à l’eau ou encore un autobus directement du centre-ville. Ce sera notre choix.

          
Funiculaire à eau, 25 mars 1882, le plus ancien de la Péninsule Ibérique. La force motrice du funiculaire est assurée par l’eau. Le poids de l’eau ajoutée dans un réservoir situé sous la cabine supérieure permet à celle-ci de descendre et à l’autre de monter.

Si la visite du sanctuaire « valido a  pena  » c’est surtout l’escalier orné de fontaines, de statues et de petites grottes-chapelles qui en font un lieu unique.  Chacune de ces chapelles est la représentation d’une étape du chemin de croix. On le fera à l’envers, en descendant. J’ignore si cela mérite une indulgence plénière mais j’aime mieux crever en enfer que de monter là à pied.

Photos Bom Jesus

On revient en taxi avec un Newyorkais pressé de rejoindre son bus de retour vers Porto.

Au sortir d’une autre bonne bouffe on tombe sur un petit orchestre qui se prépare pour donner un concert spectacle de rue. On s’installe donc pour un p’tit café.


Ils font griller des châtaignes, il y en a partout

Un peu de tout dans la faune et la flore touristique, mais c’est une ville super propre remplie de vestiges anciens.

Devant nous la Torre de Menagem et l’Igreja dos terceiros. Autre belle journée.

Photos

mardi 22 octobre 2024

Braga, le 22 octobre

Vers 10h30 on charge les mules et on commence l’ascension vers la gare ferroviaire Sao Bento. Impossible de marcher à plat dans Porto, tout monte ou descend, qu’elle idée de construire une ville sur la pente abrupte menant à un rio. 

Qui dois-je blâmer, les romains, les musulmans ou les buveurs de porto? Un train est bien là au départ pour Braga mais est-ce la bon, THAT IS THE QUESTION comme ils disent en portugais. 

À la dernière minute on réalise qu’on doit changer de wagon, sinon peut-être qu’on se retrouvera à Rio avec un couple de Brésiliens qui ne voient pas plus que nous l’information en portugais, ou peut-être qu’il ni en a pas.

Enfin en route pour Braga, mais nous ne savions pas non plus qu’il fallait valider notre billet avant l’embarquement. En Albanie nous avons vu un couple se faire jeter par-dessus bord au milieu des champs, mais la contrôleuse nous donne une chance, nous pauvres touristes ignares.

Peu après 13h00 on est arrivé, reste à trouver l’endroit, plus on est près plus le GPS du téléphone débile est imprécis.

Première bonne bouffe, on mange bien, trop bien, au Portugal.

Premier tour en ville en passant sous La Porta, l’entrée de la ville historique qui est à quelques mètres de notre appartement. La plus vielle ville du pays sera certes un plaisir à visiter pour les trois prochains jours.