mercredi 10 décembre 2025

Buenos Aires, les 9 et 10 décembre


Le mercredi, journée pluvieuse : tonte du mouton, épicerie.

Mais un voyage n’est jamais complet sans une inspection du système de santé du pays visité.

Direction l’hôpital universitaire de Buenos Aires qui, malgré ses 148 ans, tient encore debout.

Deux questions : la vitesse du système et son coût.

  • La vitesse : ultra-rapide, aucune attente pour recevoir nos vaccins contre la Covid et la grippe. Pour la Covid, c’est un vaccin argentin !
  • À Rome, il faut faire comme les Romains.
  • Le coût : gratuit pour tous, même les étrangers. Si Milei cherche un endroit pour pratiquer la coupe à la tronçonneuse, ce serait un bon candidat.

Avant de pousser le système dans ses dernières limites, un p’tit café pas loin. Comme nous sommes presque en face de la faculté de médecine et de celle d’économie, l’endroit est bondé de jeunes, probablement des étudiants.

Mais ce n’est pas le cas des deux fillettes et de leurs mamans, à la table d’à côté.

Si les Péruviens descendent des Incas, et les Argentins des bateaux, elles ont dû descendre d’un avion venant de Moscou. Au moins, les jeunes apprennent l’espagnol à l’école.

Mais pour voir un ORL, là on tombe dans la bureaucratie : après une grosse demi-heure d’attente, on nous envoie à un autre bureau qui nous renvoie au premier. Faudra-t-il le retour de Cristina pour assurer le droit des mieux nantis ? Attendre 30 minutes à l’hôpital, franchement !

Ce sera donc vers une clinique privée que nous nous rendons pour un déblocage d’oreilles. Mais il faudra attendre huit jours et payer pour voir un spécialiste. Faudrait peut-être que notre Premier ministre et les présidents des corporations médicales viennent faire un tour ici. Huit jours pour un turno, c’est quand même mieux que…

Bateau General Belgrano

lundi 8 décembre 2025

Buenos Aires, le 8 décembre

Aujourd’hui, c’est encore une journée fériée en Argentine.

Une parmi la vingtaine de jours par année, et ce sans compter les vacances minimales de trois semaines au départ.

Si les grandes rues commerciales sont quasi désertes, ce n’est pas le cas des quais de Puerto Madero, où la foule de touristes et d’Argentins se retrouve par une belle journée ensoleillée.

Nous sommes invités à un almuerzo en familia dans un superbe restaurant tout près du Puente de la Mujer, Villegas.

Réunion familiale et amicale avec nos amis, leurs deux filles Grizelda et Belén, mon ami Pedrito et la belle petite Helena.

Est-ce rêver en couleurs que d’espérer tenir un autre petit bébé dans nos bras ? Mais Helena est un poquito de la familia, ayant grandi un peu chez nous avant de…


dimanche 7 décembre 2025

Buenos Aires, le 7 décembre

La Basílica del Santísimo Sacramento est l’une des plus belles églises de Buenos Aires (1916) et se trouve à seulement quelques minutes de notre appartement.

Ce soir, l’Académie Bach de Buenos Aires présentait Le Messie de Georg Friedrich Händel. Entrada libre y gratuita.

Le concert était accompagné par l’orgue à tuyaux le plus grand du pays. Datant de 1912, il est d’origine française.

Nous nous y rendons vers 20h00, à la sortie du restaurant, et nous observons une longue file qui attend pour pénétrer dans l’église, où se termine un mariage.

Il y a tellement de monde que la foule — dont nous et de nombreux Asiatiques — déborde jusque dans le jubé, où malheureusement il n’y a pas de sièges.

Pour les amateurs et mélomanes avertis, un grand spectacle. Pour les passionnés d’architecture religieuse, un trésor.

C’est ici que s’était mariée Griselda, la fille de nos amis argentins.


vendredi 5 décembre 2025

Buenos Aires, les 4, 5 et 6 décembre

Ola de calor ! 33 °C+

Ce jeudi, on s’accorde une petite balade en fin de journée.

Le vendredi, notre courage nous mène à quelques pas de notre appartement, au EXTRAWURST WURT, un restaurant allemand où l’on déguste de bonnes saucisses berlinoises.

La vague de chaleur semble s’estomper en cette fin de samedi après-midi, et nous allons visiter la Casa Fernández Blanco.

Elle se situe dans l’un des vieux quartiers de Buenos Aires, tout près du Congreso. Le coin regorge de beaux immeubles du XIXᵉ siècle.


Contrairement à beaucoup d’autres musées publics, celui-ci est privé et demande 10 000 pesos pour la visite.

C’est une belle maison de la Belle Époque où l’on retrouve une collection d’instruments de musique, une salle remplie de poupées d’époque et un aperçu des tenues vestimentaires de ces dames et de ces messieurs.

Particularité de l’époque : les hommes devaient porter un haut de costume rouge pour bien afficher leurs préférences politiques.

Casa Fernández Blanco.

L'avenida 9 de Julio (jour de l'Indépendance de l'Argentine 9 juillet 1816) - La plus large avenue du monde