Rome, le 30 octobre 2014

Tous les chemins mènent à Rome, mais si les légions de César pouvaient estimer le temps requis entre la Gaule et elle, de nos jours, avec la haute technologie c’est beaucoup plus aléatoire, surtout avec une connexion de 40 minutes.

On part donc de PET, avec plus de 40 minutes de retard, c’est long faire le ménage d’un avion, dès l’arrivée à Zurich, un tout petit aéroport, qu’on nous dit, on entreprend une course contre la montre, et on doit prendre un train entre deux terminaux, oublions ça Rome ce matin. Mais la précision des montres suisses vient à notre rescousse et on rejoint la ligne d’embarquement, ouf! Mais il faut un autre pépin, le moteur a besoin d’être crainqué, ou quelque chose du genre, finalement avec seulement une heure de retard nous y sommes. Reste à se retrouver dans les dédales des transports en commun de la ville sainte. 

Le premier train, on ne prend pas le bon, c’est une habitude que nous avons prise en Italie d’acheter des tickets pour le local et de prendre l’express. Ensuite trouver le bon métro, et reprendre le train. On débarque et notre B&B est là, félicitations spéciales à Françoise pour son Italien teinté d’Espagnol.

  

Après un p’tit dodo, question de remettre les montres biologiques à l’heure, on part avec une mini-carte qui n’indique rien. Pas de GPS, pas besoin, on reconnait au loin la casa de François, tous les chemins de Rome y mènent. On pique à travers le plus petit pays du monde, on franchit le Tibre et on se dirige vers le Panthéon et la fontaine de Trévi, qui en réparation, n’impressionne pas.

En mangeant sur le bord d’une terrasse, pratique d’Espagnol le temps de comparer le Québec Libre avec la Catalogne Libre.

Au retour, arrêt dans une des milles églises du coin, pas besoin de chercher celles qui présentent des merveilles. Dans San Marcello de Corso on tombe sur la tombe d’un cardinal assassiné en 1503 par un autre cardinal, fils du pape et qui s’appelle César, trouvez vous-même son nom de famille; puis un bénitier offert en 1959 par une église d’Argentine; et on n’a même pas pris le temps de la visiter.

Je me traîne jusqu’à notre appartement, demain on ira voir la casa de François.

Le palais San Angelo