Avec environ 45 minutes de retard, on décolle enfin. Après plus de six heures sans aucun service — même pas un verre d’eau — on atterrit enfin à Bogotá. Il nous reste plus d’une heure pour notre connexion vers Buenos Aires, pas de problème.
Mais cette fichue porte prendra près de 30 minutes pour s’ouvrir… encore une belle histoire de bidules qui ne fonctionnent pas.
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Bogota |
Le temps de faire connaissance avec notre voisin de rangée, un Vénézuélien travaillant à Trois-Rivières (Kruger), qui doit entrer par voie terrestre dans son pays... pour aller voir sa famille.
Encore là, le slogan de la CAQ n’est pas le bon. Il ne faut pas dire « en prendre moins mais en prendre soin », mais plutôt : « prendre les bons et ils prendront soin d’eux-mêmes ».
C’est donc à la hâte qu’on parcourt l’immense corridor du terminal de Bogotá pour rejoindre notre prochain vol.
On pensait prendre un avion… on prend un bus, qui nous fait faire la moitié du trajet avant d’enfin grimper dans un autre avion.
C’est beau être un chameau, mais après environ 12 heures presque sans boire, on regarde avec envie les privilégiés qui, EUX, ont le grand luxe de ne pas mourir de soif.
Une gentille dame de cette catégorie nous offre gracieusement une bouteille d’eau. Comme quoi les petits gestes sont souvent les plus appréciés.
L’attente des bagages est toujours un stress qu’on essaie d’éviter, mais c’est avec joie qu’on voit nos bagages arriver presque les premiers.
Un taxi vers Buenos Aires, et à 17 heures, on arrive enfin. Nous sommes dans un coin archi-connu, presque chez nous.
Après un souper, petit tour au dépanneur. Les prix sont incroyablement élevés. La comparaison est facile : on enlève trois zéros et le peso se transforme en huard.
ici on écrit des avertissements sanitaires obligatoires sur les produits:
Excès de sucres
Excès de graisses saturées
Excès de sodium
Excès de calories