samedi 30 avril 2011

Istanbul, Turquie le 30 avril

Nous sommes réveillés dès 5h15 par l’appel à la prière mais heureusement on se rendort. Vers 10 heures nous sortons du Four Seasons où flotte le drapeau Canadien et partons visiter la Corne d’Or, quartier d’Istanbul qui longe le Bosphore. Les chambres les moins chères y sont à 490 Euros la nuit, petit déjeuner et taxes non comprises; nous trouvions la suite Aya Sofya à 6000 Euros un peu chère.
On emprunte d’abord le Divan Yolu Road, construite sous le règne de l’Empereur Constantin (306-337), cette route est un musée en soi. En face de l’université d’Istanbul on croise les ruines de l’arche de Théodosius, on tourne à droite et prenons la rue Aqueduc, je veux dire passons sous l’aqueduc de Valens (qui, sauf mon grand frère comprendra celle-là?).
Un nettoyeur de soulier marchant devant nous échappe un brosse et je la ramasse et attire son attention; pour me remercier il nettoie gracieusement mes souliers qui commençaient à en avoir besoin, pas ingrat je lui laisse 2-3 Livres Turques, quand plus loin un autre échappe aussi sa brosse, nous allumons: bien jouer le coup de la brosse échappée.
Nous visitons ensuite l’église patriarcale Saint Georges qui est le siège du patriarche d’Istanbul de l’église orthodoxe. À voir les pèlerins embrasser les icones, on se demande si c’est cela être iconoclastes; ensuite visite de l’église bulgare Saint-Étienne, on voit qu’avant d’être un haut lieu de l’Islam, Constantinople fut le centre de l’église d’Orient dans l’Empire Romain et qu’il en perdure toujours quelque chose.

Église St-George
Église bulgare
En revenant on passe par les galeries de l’Enfer, connues ici sous le nom de Misir Carsisi ou marché Égyptien, y circuler, c’est l’enfer; enfin on repasse par la gare Sirkeci pour y réserver nos billets de train pour la Bulgarie lundi soir.

Rien de faux dans le début du récit de cette journée, notre petit hôtel donne sur l’entrée du Four Seasons et intriquer par le drapeau canadien qui y flotte, j’interroge le portier qui nous informe que la chaine d’hôtels Four Seasons est canadienne, et nous invite à y entrer pour jeter un coup d’œil.
Istanbul   

vendredi 29 avril 2011

Istanbul, Turquie le 29 avril

Il y a deux jours, toujours maniaque de plongée, Françoise hésitait entre la Mer de Marmara et la Mer Noire un peu plus au nord. Toujours indécise elle choisit deux sites, le premier à l’intérieur du palais de Topkapi et le second près de la gare de Sirkeci, malheureusement il n’y avait pas d’eau en ces endroits et c’est sur les marbres du sultan et les pavés d’Istanbul qu’elle fit son entrée. Aujourd’hui les rotules vont mieux et on visite le quartier de Beyoglu.

On change d’hôtel ce matin, car c’est 100% «full» où on était. Une conjonction d’évènements amène une surcharge de l’offre hôtelière à Istanbul: La semaine de Pâques en Europe, la situation politique dans de nombreux pays musulmans de la Méditerranée, l’AZNAC et le Grand Prix Automobile la semaine prochaine. L’AZNAC est une fête célébrée chaque année le 25 avril pour commémorer le débarquement infructueux du contingent Australien-Nouveau-Zélandais dans les Dardanelles pendant la première guerre mondiale, aujourd’hui, fils et petits-fils des trop nombreux soldats morts ou blessés des deux côtés de rencontrent pour fraterniser.


Le tramway très efficace et un funiculaire nous amènent place du Taksim où un immense monument aux héros de la révolution nous accueille (Atatürk et ses compagnons). Ce monument brisait l’interdit musulman de représenter des êtres vivants. On longe une grande avenue piétonnière bordée de magasins, d’hôtels et de restaurants.
Un petit tramway sympathique la longe. Quelques églises chrétiennes méritent une visite, de nombreuses ambassades sont également dans ce secteur, Française, Italienne, Anglaise, et Russe; cette dernière étant la plus impressionnante, après avoir fait le design de l’ambassade du Tzar, on croise aussi un lycée fondée en 1868 qui était le lieu de formation en français et en turc de l’élite ottomane.
Le clou de la journée est le sommet de la Tour Galata bâti en 528 sous l’empereur Byzantin Justinien, très belle vue sur les deux parties européennes d’Istanbul et sur la section Asiatique; belle vue aussi de la mer de Marmara, le Bosphore et de nombreux bateaux de toutes sortes.
On revient tranquillement en franchissant le pont de Galata d’où de nombreux hommes taquinent le poisson On longe la nouvelle mosquée (1597) et on entre à l’hôtel en "piquant à travers" les rues d’Istanbul, nous sommes rendus familiers avec cette belle ville.
Toujours à vérifier la carte!
Comme le vin Turc est correct, on décide que j’irais chercher une petite bouffe et achèterait une bouteille de vin en vente à l’hôtel. En se promenant seul le soir, un homme, reçoit de drôles de propositions, comprenant que je n’avais pas besoin de taxi, un chauffeur me propose une fille russe, que voulez-vous que j’en fasse, je ne parle même pas russe.

jeudi 28 avril 2011

Istanbul, Turquie le 28 avril


Allah est grand, j’ouvre l’ordinateur et immédiatement apparait la Bonne Nouvelle, les Glorieux sont éliminés. 
Revenant aux méthodes de l’ère pré-cybernétique, nous trouvons avec l’aide d’Allah un nouvel hôtel pour la fin de semaine à deux pas d’où nous sommes. Une petite marche dans le quartier en revenant du dîner nous laisse voir que la grandeur d’Allah n’y était peut-être pour rien, il doit bien y avoir des centaines d’hôtels dans un rayon de marche de 10 minutes. Probablement autant de restaurants et beaucoup de marchands de tapis.
Nous devons attendre une quinzaine de minutes mais la visite de la mosquée Bleue est un must, l’entrée gratuite montre la grande bonté du Prophète. Vraiment un bel édifice de l’extérieur avec ses coupoles et ses 7 minarets et son intérieur tout décoré de faïences bleues; elle fut construite 1000 ans après Sainte-Sophie pour rivaliser avec elle; réalisant le blasphème d’avoir construit une mosquée avec 6 minarets seulement 1 de moins que la Mecque. Réussite de l’extérieure mais au-dedans, la veille cathédrale reste la plus majestueuse. Tout le monde hors Turquie, l’appelle: Mosquée Bleu, mais ici elle porte le nom du sultan qui la fit construire.

Impossible de forcer Françoise à y porter le voile et difficile de la pousser dans la petite section réservée aux femmes, si on compare la grandeur des sections hommes et femmes, on comprend mal comment tous les fidèles pouvaient y amener prier leurs 4 femmes, un autre mystère des mathématiques avancées.

La Basilique de la Citerne n’est pas un site aussi connu mais sa visite vaut le coup. Ce grand réservoir souterrain est un immense bassin d’eau dont le toit est supporté par 336 majestueuses colonnes du cinquième siècle, du temps de l’empereur Justinien, ces colonnes venaient de temples païens. Les colonnes avec des têtes de Méduse à leurs bases sont spécialement remarquables, je me perds un peu dans la mythologie grecque, mais suite à un triangle amoureux avec le fils de Zeus, la belle aux yeux noirs vit ses beaux longs cheveux noirs transformés en serpents. Les photos ne sont pas à l’envers, les têtes de Méduse sont ainsi placées pour éviter que l’on soit transformer en pierre en les regardants.
On interroge un serveur de restaurant sur l’absence totale des femmes pour y faire le service ou travaillant dans un hôtel. Sachez-le, membres de la F.I.Q. que pour une femme c'est un travail trop difficile car elle ne peut faire des journées de 12-14 heures debout…..
La Mosquée bleue      -      La citerne

Istanbul, Turquie le 27 avril


Librairie du Palais
Il fait froid, un temps de bruine et on se dirige vers le palais musée Topkapi. Ancienne résidence des sultans de l’empire Ottoman il date du seizième siècle. Pour l’ensemble de la visite du palais et du harem, compter 4-5 heures et 55 Livre Turque par personne, (37$) audiophone compris, et attendez-vous à attendre pour visiter certaines salles, il y a beaucoup de monde, mais c’est à voir absolument, de toute beauté, d’une grande richesse et avec beaucoup d’histoire, section harem à ne pas manquer.
Un tel site ne peut se résumer en quelques lignes, préféreriez-vous vous recueillir devant un poil de barbe du prophète ou devant le bâton de Moise? Voulez-vous faire partie de l’échange de cadeaux entre le Shah d’Iran, la reine Victoria, le tzar Nicolas-2 et le pape? Messieurs votre choix, eunuque blanc ou eunuque noir? Pour vous mesdames, une seule bonne job: mère du Sultan, mais les accidents de travail sont fréquents.
Après un arrêt à la mosquée Mc Do, on se dirige vers la gare Sirkeci pour planifier notre trajet vers la Bulgarie. Petit musée des chemins de fer Turcs intéressant, mon frère aurait adoré; je me place aux commandes de la locomotive électrique construite en France par Alsthom en 1962, mais hélas, le dernier départ Paris-Istanbul de l’Orient Express était le 19 mai 1977.
Il faut se trouver un autre hôtel dans 2 jours, et Istanbul est archi-full. Françoise cherche plus de 2 heures sur internet sans succès, demain on prend mon plan B, le porte à porte, mais seulement après notre prière du matin à la mosquée Bleue.
En soirée il pleut vraiment, en cherchant un restaurant on réalise encore plus l’évolution des prix quand on voyage  d’est en ouest.

mardi 26 avril 2011

Istanbul, Turquie le 26 avril


Visite d’Ayasofya: Maintenant un musée, cet endroit fut d’abord la plus grande cathédrale du monde, avant d’être convertie en mosquée. C’est un autre cours d’histoire qui commence avec l’empire Romain d’Orient et l’empereur Justinien, en passant par les croisades, la conquête ottomane et l’ère moderne. Parmi tous les points d’intérêts les immenses médaillons en calligraphie arabe sous un immense dôme où on voit de nombreuses mosaïques chrétiennes se remarquent. Est-ce une consolation d’apprendre que les graffitis dans le marbre furent faits par un Viking au dixième siècle?
Prévoir un temps d’attente pour entrer, 20 minutes pour nous, et un droit d’entrée de 20 Livre Turque + 10 L.T pour des audiophones des plus intéressants. (Au total, 20$, par personne).La visite nous a pris trois heures.

Nous visitons ensuite un mausolée où reposent la grande majorité des sultans d’Istanbul bâti pour Mahmud-2, qui régna de 1803 à 1839 et qui travailla très fort, il fit rénové de nombreuses mosquées, bâtit un pont et eut 15 fils et 18 filles.
Après avoir passé devant la colonne Constantin on entre dans le Grand Bazar, immense c’entre d’achat d’environ 5000 boutiques, aux alentours d’autres boutiques où plusieurs se spécialisent dans la vente de foulards pour les femmes musulmanes.  Un tel foulard est d’ailleurs requis pour Françoise quand on entre visiter la mosquée Gazi Atik Ali Pasa datant de 1496.


D’autres petites histoires d’arnaques et de prix complètement débiles complètent la journée. Il reste toujours le Mc Do local au besoin.
Cathédrale Ste-Sophie      -          Grand Bazar       -        Mosquées

Istanbul, Turquie le 25 avril

On quitte le Sud (!?) et on retourne à Istanbul. Vol sans problème et il est facile à partir de l’aéroport de rejoindre le quartier de Sultanahmet avec le métro et le tramway. Istanbul nous semble une belle ville propre et agréable, mais le temps reste frisquet (15 C).


Françoise trouve assez rapidement le Side Hôtel réservé depuis Bodrum qui est à deux pas des principaux lieux touristiques. Les premiers repas en Turquie sont excellents, mais il faut oublier les prix d’Asie, nous sommes bel et bien en Europe. Petite marche dans les rues avoisinantes, si vous voulez une paire de souliers, pas vraiment d’aubaines mais si vous en voulez quelques centaines de chaque modèle, vous êtes au bon endroit.

Arrêt chez le coiffeur, je me souvenais de Timéo Danaos, je sais maintenant que les cadeaux de Turcs sont du même acabit. Je m’assis sur la chaise en m’attendant à payer 25 Livre Turque (environ 17$) on me donne le traitement du sultan, masque facial et tout, sans rien me demander, et on me demande 105 L.T., j’explose et mon Turc non verbal, accompagné de vociférations en anglais semble assez bon car le gérant réduit le prix à 40 L.T. Je ressors en beau fusil et me méfierai des Turcs pour la suite….

dimanche 24 avril 2011

Bodrum, Turquie, le 24 avril

Dernière journée de vacances, on retourne à Bodrum et on y visite une des sept merveilles du monde antique; enfin ce qu’il en reste car du mausolée décrit de façon sommaire par Pline et visité par Alexandre le Grand il ne reste que peu de choses depuis la visite des Hospitaliers de Rhodes en 1522. Pour la date d’origine, de ce bâtiment en mémoire de Maussollos, sachez que c’est la deuxième année de la cent septième olympiade.
Ensuite on passe devant le MC Do local et on prend un café au Starbuck’s café; où Alexandre a-t-il bien pu manger avant que la civilisation rejoigne Bodrum?


Gumbet, Turquie le 23 avril

Journée de plongée pour Françoise, en arrivant au bateau, à trois minutes de notre hôtel, le dive master est un français qui vit en Turquie depuis 5 ans. Il y a quatre autres plongeurs en plus de Françoise, ce sont des Turcs. En sautant à l’eau le froid là surprend, l’eau est à 16o-fret! La température de l’eau sera à 29o en septembre, mais le savoir ne réchauffe pas l’eau. On dit de Bodrum que c’est le meilleur site de plongée en Turquie, les autres sites doivent être assez «ordinaire merci». Mais ma grenouille était en manque d’azote et malgré le froid elle replonge pour une deuxième. Coût des plongées: 60 Euros pour deux, 20 Euros pour un accompagnateur non plongeur.
La plongée n’est pas le Sud mais ça fait du bien d’être dans l’eau, j’étais seule avec le dive master, alors j’en ai profité pour examiner tout ce que je pouvais, pour moi les plongées sont toujours belles!