Il y a deux jours, toujours maniaque de plongée, Françoise hésitait entre la Mer de Marmara et la Mer Noire un peu plus au nord. Toujours indécise elle choisit deux sites, le premier à l’intérieur du palais de Topkapi et le second près de la gare de Sirkeci, malheureusement il n’y avait pas d’eau en ces endroits et c’est sur les marbres du sultan et les pavés d’Istanbul qu’elle fit son entrée. Aujourd’hui les rotules vont mieux et on visite le quartier de Beyoglu.
Comme le vin Turc est correct, on décide que j’irais chercher une petite bouffe et achèterait une bouteille de vin en vente à l’hôtel. En se promenant seul le soir, un homme, reçoit de drôles de propositions, comprenant que je n’avais pas besoin de taxi, un chauffeur me propose une fille russe, que voulez-vous que j’en fasse, je ne parle même pas russe.
On change d’hôtel ce matin, car c’est 100% «full» où on était. Une conjonction d’évènements amène une surcharge de l’offre hôtelière à Istanbul: La semaine de Pâques en Europe, la situation politique dans de nombreux pays musulmans de la Méditerranée, l’AZNAC et le Grand Prix Automobile la semaine prochaine. L’AZNAC est une fête célébrée chaque année le 25 avril pour commémorer le débarquement infructueux du contingent Australien-Nouveau-Zélandais dans les Dardanelles pendant la première guerre mondiale, aujourd’hui, fils et petits-fils des trop nombreux soldats morts ou blessés des deux côtés de rencontrent pour fraterniser.
Le tramway très efficace et un funiculaire nous amènent place du Taksim où un immense monument aux héros de la révolution nous accueille (Atatürk et ses compagnons). Ce monument brisait l’interdit musulman de représenter des êtres vivants. On longe une grande avenue piétonnière bordée de magasins, d’hôtels et de restaurants.
Un petit tramway sympathique la longe. Quelques églises chrétiennes méritent une visite, de nombreuses ambassades sont également dans ce secteur, Française, Italienne, Anglaise, et Russe; cette dernière étant la plus impressionnante, après avoir fait le design de l’ambassade du Tzar, on croise aussi un lycée fondée en 1868 qui était le lieu de formation en français et en turc de l’élite ottomane.
Le clou de la journée est le sommet de la Tour Galata bâti en 528 sous l’empereur Byzantin Justinien, très belle vue sur les deux parties européennes d’Istanbul et sur la section Asiatique; belle vue aussi de la mer de Marmara, le Bosphore et de nombreux bateaux de toutes sortes.
On revient tranquillement en franchissant le pont de Galata d’où de nombreux hommes taquinent le poisson On longe la nouvelle mosquée (1597) et on entre à l’hôtel en "piquant à travers" les rues d’Istanbul, nous sommes rendus familiers avec cette belle ville.
Toujours à vérifier la carte! |
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