Puskar Inde, le 1 avril.

Nous faisons d’abord le tour du lac sacré, en visitant quelques petits temples en déambulant à travers les vaches et la merde sacrée.

Arrêt au Robin Shop, fabricant et distributeur de bijoux traditionnels en or ou en argent et de pierres précieuses ou semi-précieuses. Entrer dans un tel magasin avec 3 femmes permet de s’imaginer les discussions orageuses entre les maharadjahs et leurs ministres des finances après le passage des marchands au zenana (quartier des femmes dans les palais).

Le temple du dieu Brahma est vraiment très ordinaire et même décevante. Si les jeunes Israéliens viennent ici pour décompresser après leur service militaire ce n’est certes pas pour les eaux du lac ou la splendeur de ce temple. Mais apparemment on n’y en fume du bon. À Pushkar, vous aurez des offres de toutes sortes même accepter une petite fleur pour offrir à Bramha ou pour jeter dans le lac sacré est risqué. Une fois dans l’engrenage vous risquez d’y perdre un bras.

En soirée on comprend pourquoi les touristes européens bien avisés arrêtent tous ici. Je laisse à Suzanne et Marie-Louise le soin de décrire notre meilleur repas en Inde:

Nous avons commencé avec le champagne et petites bouchées de foie gras et caviar – 2^ième service: foie gras poêlé avec confiture d’oignon arrosé de sauternes – 3^ième service: maigret de canard aux pèches avec petite confiture d’airelles et un Château Haut-Biron, 4^ième service: fromage vacherin avec munster pas piqué des vers avec château neuf du pape et pour dessert fruits frais sauvages des bois avec sirop d’érable et bouchées de chocolat noir arrosé de vieux banuss en plus, Françoise prend un petit cigare de Cuba!