Sur la
place centrale, le parc Calderon, domine
l’imposante cathédrale neuve, de l’autre côté du parc la cathédrale
viejo est aujourd’hui un musée. Bâtie entre 1880 et 1967 la nouvelle cathédrale
toute rose est impressionnante. Dès qu’on y entre une immense statue de
Jean-Paul-2 nous accueille, quatre grosses colonnes torsadées (en or?)
soutiennent une demi-coupole au-dessus du maître-autel.
À tout hasard on entre visiter une vielle maison coloniale, la Casa de las Palomas dont les origines sont au milieu du X1X-siècle.
En marchant le long du rio Tomebamba on entre dans le jardin d’un musée municipal et on échange avec un gringo début soixante qui vit ici. Il adore l’endroit même s’il s’est fait violemment agresser récemment dans le parc au milieu de la ville. Les lois très sévères en Équateur contre toute forme de diffamation nous empêchent de se questionner sur ce qu’il y faisait seul vers minuit, ni sur les liens qu’il partage avec le jeune Colombien qui l’accompagnait. On ne doit pas s’inquiéter outre mesure des actes de violence qui arrivent parfois dans les pays que l’on visite, c’est bien pire aux Estados Unidos et à minuit ça fait longtemps qu’on est sous la couette.
On voulait
visiter le Museo del Banco Central, mais même si le Routard et un pamphlet
remis par l’office local du tourisme disent qu’il est ouvert le lundi, esta
Cerado los lunes despues el uno de Februero.
Après être
passé devant un vieil hôtel, le Victoria, on arrête prendre un café. On réalise
encore plus que la clientèle des baby-boomers gringos fait vivre l’ensemble des
hôtels et restaurants de la ville, il n’y a qu’eux sur cette terrasse. Comment
les locaux les considèrent-ils, pas facile à dire, ils amènent certes des tonnes
de US$, mais amènent aussi une flambée des prix, surtout dans le domaine
immobilier, car ils sont très nombreux à venir y vivre leur retraite. Autre
petite minorité, les indiens Canaris, leurs
femmes sont reconnaissables à leur chapeau, leurs tresses et leurs
apparences très Boliviennes.
Autre
petite visite dans le Museo Remigio Crespo Toral, belle maison coloniale (bâtie
entre 1910 et 1915) avec un peu de tout, entre autres un beau bureau en bois
qui me rappelle celui de mon grand-père.
On termine
notre marche en passant devant les magnifiques portes de bois sculptées d’une
église des Oblats et par un lunch très français au Café Sucré- Salé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire