lundi 25 février 2013

Cuenca, le 25 février



Sur la place centrale, le parc Calderon, domine  l’imposante cathédrale neuve, de l’autre côté du parc la cathédrale viejo est aujourd’hui un musée. Bâtie entre 1880 et 1967 la nouvelle cathédrale toute rose est impressionnante. Dès qu’on y entre une immense statue de Jean-Paul-2 nous accueille, quatre grosses colonnes torsadées (en or?) soutiennent une demi-coupole au-dessus du maître-autel.



À tout hasard on entre visiter une vielle maison coloniale, la Casa de las Palomas dont les origines sont au milieu du X1X-siècle.


En marchant le long du rio Tomebamba on entre dans le jardin d’un musée municipal et on échange avec un gringo début soixante qui vit ici. Il adore l’endroit même s’il s’est fait violemment agresser récemment dans le parc au milieu de la ville. Les lois très sévères en Équateur contre toute forme de diffamation nous empêchent de se questionner sur ce qu’il y faisait seul vers minuit, ni sur les liens qu’il partage avec le jeune Colombien qui l’accompagnait. On ne doit pas s’inquiéter outre mesure des actes de violence qui arrivent parfois dans les pays que l’on visite, c’est bien pire aux Estados Unidos et à minuit ça fait longtemps qu’on est sous la couette.
On voulait visiter le Museo del Banco Central, mais même si le Routard et un pamphlet remis par l’office local du tourisme disent qu’il est ouvert le lundi, esta Cerado los lunes despues el uno de Februero.
Après être passé devant un vieil hôtel, le Victoria, on arrête prendre un café. On réalise encore plus que la clientèle des baby-boomers gringos fait vivre l’ensemble des hôtels et restaurants de la ville, il n’y a qu’eux sur cette terrasse. Comment les locaux les considèrent-ils, pas facile à dire, ils amènent certes des tonnes de US$, mais amènent aussi une flambée des prix, surtout dans le domaine immobilier, car ils sont très nombreux à venir y vivre leur retraite. Autre petite minorité, les indiens Canaris, leurs  femmes sont reconnaissables à leur chapeau, leurs tresses et leurs apparences très Boliviennes.
Autre petite visite dans le Museo Remigio Crespo Toral, belle maison coloniale (bâtie entre 1910 et 1915) avec un peu de tout, entre autres un beau bureau en bois qui me rappelle celui de mon grand-père.
On termine notre marche en passant devant les magnifiques portes de bois sculptées d’une église des Oblats et par un lunch très français au Café Sucré- Salé.

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