Les rizières du Pérou |
Les Glorieux achevaient un long voyage à l’étranger de 6 parties, toutes contre de grosses équipes, 2 victoires et 3 défaites, mais le dernier match contre un club de l’expansion qui avait son meilleur marqueur et son gardien régulier blessés s’annonçait facile. Les journalistes entouraient Piton en lui disant, il semble bien que l’objectif de jouer pour 500 sur la route sera atteint. Claude de répondre. «Attention, ça se joue sur la glace, en vérité je vous le dis: Il n’y en aura pas de facile.»
Quelques minutes après l'accident, quelqu'un a récupéré le cerf pour le vendre ou pour lui, c'est la coutume de ramasser l'animal et le vendre |
Après 5 dures journées, routes souvent très mauvaises, détours, constructions etc. la dernière partie du trajet s’annonçait facile, route presque entièrement pavée et moins sinueuse et étroite que les premières journées. On part tôt, pour arriver vers 4-5 heures, et effectivement ça roule bien. MAIS, un petit cerf décide de traverser la route, panique à la vue de l’auto et se jette sous elle. Pedro arrête pour constater les dégâts, pour le cerf c’est terminé, pour l’auto on voit un liquide un peu visqueux couler du moteur.
Le radiateur s’est entièrement vidé, après quelques instants les Anges Gardiens arrivent et Pedro embarque avec eux pour aller chercher une remorqueuse au village voisin (10 km). Ils reviennent presque immédiatement et offrent de nous remorquer jusqu’à un garage. Ils demanderont discrètement une petite contribution de 130 Sol (52$). Notons que les Anges Gardiens sont les policiers de la route du Pérou et sont là pour nous servir, disent-t’ ils.
La réparation dans un garage archaïque mais typique du coin prend environ 4 heures, le plus long étant de sécher une colle à la chaleur d'une ampoule électrique pour faire tenir un bouchon de fortune machiné sur place.
Pedro attend patiemment le papier! |
Ensuite il faut passer au poste pour un constat requis par les assurances, une affaire de 5 minutes pensait-t’il. Après la corruption policière, il goutte à la bureaucratie policière, une heure pour remplir un document expliquant la mort tragique d’un petit cerf. Notre guide évita menottes et prison mais dû subir un test pour vérifier son état d’ébriété. C’est vrai que deux jours avant on avait partagé une bière à trois. Finalement 5 heures et demie après la mort du cerf on arrive enfin à Chiclayo après environ 14 heures. Non il n’y en a pas de facile.
Sur les montagnes dans des routes en zigzag à 2000 m une façon de faire du vélo.
Merci à Pedro Campos un guide fantastique qui parle un excellent français et très connaissant.
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