Premier
matin, bonne petite marche à la réserve Rumiwilco (environ 1h30). On se promène le long d’une petite rivière dans un
sentier de sous-bois, en ouvrant le bon l’œil on voit papillon et champignons,
mais ça en prend un très bon pour voir les oiseaux qu’on entend fréquemment;
des petites fleurs de toutes les formes et couleurs sont partout. Tous nos
grands amis, sauf un, auraient apprécié cette marche dans une forêt
Équatorienne pas trop chaude; l’autre serait peut-être à soudoyer un
restaurateur pour avoir un verre de vin avant midi, heure attendue de la fin du
régime sec qui dure depuis 72 heures. On rentre à notre chambre et en moins de
15 minutes la pluie se met à tomber violemment, encore une fois on est passé
entre les gouttes.
Le
lendemain on repart pour une autre grande marche, avec une carte des plus
approximatives et des instructions détaillées du type : «Tourner à gauche
au coin de l’atelier de vélo», or il n’existe plus; «Vous verrez une petite
école», encore faut-il savoir que cette cabane désaffectée fut jadis une école;
«Avant d’arriver à une maison abandonnée», plus de la moitié des cabanes le
semble. Finalement on grimpe pendant 2 heures et de guerre lasse on vire
chemin, très bon pour s’arracher le cœur ou le mettre en forme, tout dépend des
théories médicales de chacun.
Une
troisième excursion avec des instructions encore plus floues, on vire de bord
devant un marécage infranchissable (quand je ne veux pas, j’exagère un peu) et
on change d’itinéraire, ça monte moins qu’hier mais le soleil tape fort, on se
rend jusqu’à des cabanes habitées par la faune de la région au bord d’un
ruisseau.
Parlons-en
de la faune et de la flore du coin. À l’hôtel ici, ce sont des baby-boomers
majoritairement canadien ou américains, sur la place centrale des hippies de
type peace and love des années 70, Ganesh c’était drôle en Inde, en Équateur çà
nous semble plutôt ridicule; beaucoup d’expatriés venus chercher la jeunesse éternelle,
tout ce beau monde au milieu des locaux qui ont la réputation d’être
centenaire, mais ceux que l’on voit
sortent en majorité de l’école secondaire.
Mais le
climat ici est super, ni chaud ni froid, et il règne sur ce village une
atmosphère de nonchalance qui doit plaire à plusieurs; il est temps de sortir
Françoise d’ici, elle néglige le blog et voit des bananes roses.
1 commentaire:
Magnifiques, ces photos de fleurs "exotiques"...ça me rappelle les serres de l'école et le frigo des profs de fleuristerie ! De bons souvenirs. C'est bien, pour Françoise, un peu de repos après toutes ces planifications de voyages ! C'est pas défendu d'en profiter un peu....
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