jeudi 25 avril 2013

Bogota / Miami / Montréal le 24 avril 2013

En attente de notre vol de retour à l'aéroport de Bogota

Photos de quelques fleurs, papillons et oiseaux lors notre voyage
Oiseaux, papillons & fleurs

mardi 23 avril 2013

Bogota, le 23 avril


«El museo del Oro del Banco de la Republic » renferme une des plus belles collections de pièces métalliques préhispaniques au monde. Le début de la collection d’objets remonte à 1939 et leur exposition date de 1968. On y montre près de 34 mille pièces d’orfèvrerie et 20 mille autres artéfacts des diverses peuplades de la Colombie avant l’arrivée des Espagnols. Pour tout voir, tout regarder, tout admirer en écoutant les savantes et intéressantes explications de nos audiogrammes en français il faudrait plusieurs jours; mais en trois heures on est contentés.
Le tout commence par un cours de métallurgie-101 sur l’extraction, la fonte et le travail de l’or, de l’argent et du cuivre. Pour ces peuples les métaux précieux n’étaient pas une valeur marchande ou monétaire mais des parures, des offrandes, des symboles mystiques. C’est tout un vol et tout un crime que les conquistadors ont fait en s’accaparant et fondant des pièces souvent d’une rare beauté et d’une grande délicatesse. Nos jeunes avec leurs boucles d’oreilles et leurs anneaux dans le nez n’ont rien inventé, bien avant eux chamans et caciques se décoraient ainsi pour être en mesure de faire le pont entre le monde supérieur des dieux et le monde inférieur des morts; un peu de coca permettaient aussi de faire cette union.

Nous n’avons jamais vu tant d’or, tant de richesse, tant de bijoux.
Musée del oro

On termine notre séjour à Bogota en soupant au «Gato Gris» sur la Plazoleta el Chorro de Quevedo» lieu historique de l’indépendance Colombienne.  Les Colombiens sont en très grande majorité des gens charmants et serviables, on en a vu une très petite partie, un au revoir?
Pas facile de s'orienter dans Bogota!

 



lundi 22 avril 2013

Bogota, le 22 avril

L’avenue Jimenez constitue la frontière du quartier historique de la Candelaria, elle recouvre le Rio San Francisco et est un des principaux axes de la ville. Mais cette grande et large avenue s’insère parfaitement dans le paysage urbain et n’est pas un obstacle pour la circulation automobile et même piétonnière voulant la traverser.

On passe devant le monument de La Pola, une héroïne de la lutte pour l’indépendance qui finit fusillée. On remarque partout des policiers, des soldats et des gardes de sécurité privée, souvent accompagné de chiens, la sécurité a un prix et n’est pas encore un fait acquis.


Le Cerro de Monserrerate est un lieu de pèlerinage situé sur la montagne qui est en  bordure de la ville. Pour y monter ou en descendre, trois choix: un sentier piétonnier que les athlètes grimpent en un peu plus de 30 minutes, on les voir arriver le souffle court, en courant; d’autres y arrivent en se trainant sur le dernier droit. Autres choix un funiculaire inauguré en 1929 ou un téléphérique datant de 1955. La chapelle au sommet est très modeste mais le coup d’œil sur l’immense mégapole de 9 millions d’habitants et la végétation du site est splendide. La construction du site débuta en 1915, on ne fait qu’une faible partie du chemin de croix au sommet, c’est pourtant aussi un beau jardin botanique mais quelques gouttes servent d’excuses pour mettre un terme à notre dévotion.

En revenant sur la rue Jimenez, on croise un ancien quartier industriel: Germania, qui doit son nom à la brasserie de Rudolph Kvon. On y trouve une des nombreuses universités privées de la ville. Si un jour on refait la rue Notre Dame devant Molson on devrait venir jeter un regard ici, bel exemple de restauration humaine d’un quartier.
Il m'explique que les voleurs sont nombreux près des universités privées, mais les gardes aussi!
Croisant la rue et se dirigeant vers la Plaza Bolivar, une marche pour la paix (gouvernement-Farc) de tout ce qui forme la go-gauche de Bogota. L’appareil policier est bien en place avec tout le matériel de répression requis, mais tout se passe calmement, dans l’ordre; le trajet est fourni pour faciliter la préparation et aucun manifestant n’est masqué, aucun objet n’est lancé. Il y aurait donc moyen de manifester pacifiquement.






Après un mois en Colombie on commence à trouver ce pays de plus en plus sécuritaire quand Françoise reçoit quelque chose sur la tête, cadeau d’un pigeon dit aussitôt une dame qui se précipite pour aider. On sort des kleenex et on essuie, finalement pas grand-chose. Quelques minutes plus tard elle réalise ne plus avoir son GPS qui était dans une poche fermée de son pantalon. Le coup classique du détournement d’attention, il faut se faire une raison, nous ne sommes pas blessés, rien d’indispensable de perdu (tels passeports) et pour ce voyage on pourra s’en passer.

Notre B&B est un repaire de policiers qui viennent s’y reposer, pas un seul Tim Horthon’s en ville; elle obtient de l’un d’eux un rapport de police.


Bogota, le 21 avril

Nous quittons la chaleur de Carthagène pour le climat frais et pluvieux de la capitale. Par deux fois on nous prévient ici avril=pluies; et en débarquant de l’avion on le réalise trop bien,  mais dès que l’on termine de déballer nos valises le soleil revient, vraiment la pluie nous fuit depuis trois mois.
En sortant de l’aéroport nous sommes dans un quartier propre et moderne mais on gagne rapidement le centre historique par des coins moins invitants.

On a faim et on entre dans le premier resto rencontré qui semble convenable, en fait il se révèle très bien, un spaghetti aux champignons plus que délicieux.

En Amérique du Sud on ne peut passer outre aux nombreuses églises, la première est l’église et couvent de la Candelaria, le nom du quartier historique de Bogota, elle date de 1686-1703, mais après celles de Cusco et de Quito, c’est comme décevant, tout n’est pas recouvert d’or.
Puis on visite la Casa de la Moneda bâtie de 1753 à 1759, on 1621 avec la valeur de 80 reals de l’époque on avait le choix entre une bouteille de vin ou environ 60 livres de sucre, pour un diabétique pas de choix, ce sera le vin.

Pour venir à bout des problèmes économiques du royaume(Espagne) Charles 111 passa une loi, qui devait être gardée secrète, modifiant le contenu or-argent des pièces, il refit le coup en 1786 y ajoutant même du cuivre. Il n’est pas nouveau que l’on ne puisse se fier ni aux banques ni aux gouvernements.
Dans un gros coffre-fort un cône en or pesant 37,722 grammes; au prix de l’or actuel je n’ose faire le calcul, surtout en pesos colombiens.

La place centrale, est comme il se doit, la Plaza Bolivar; à première vue on se croirait en Europe, en France.
La cathédrale et Capilla del Sagrado d’un côté, le Capitole Colombien datant d’environ 300 ans, et un grand bâtiment me rappelant la Place des Vosges à Paris. 
Sur l’immense place des photographies, des copies de pages de journaux et des textes nous rappellent l’histoire des M-19, (voir sur internet) je devrai me documenter mais ce semble être un groupe de terroristes–révolutionnaires qui est aujourd’hui glorifié comme artisan de la nouvelle constitution de 1991. On voit bien que la principale différence entre un terroriste et un héros c’est celle entre la défaite et la victoire. Dans le cours de cette histoire la demande de pardon de «los madres de los chales blancos »(1979-1982).
En coin le collège Major San Bartoleme (1604) est superbe et un peu plus loin la résidence du président.

Deux jours pour visiter cette ville c’est trop peu, mais nous avons hâte de retrouver enfants, petits-enfants et amis.
Il vient de Medellin et parcourt l'Amérique du Sud en vendant des bijoux en bronze qu'il fait lui-même


dimanche 21 avril 2013

Carthagène, le 20 avril


Le fort San Felipe de Barajas est la plus grosse forteresse bâtie par les Espagnols dans les Amériques, elle défendait les lagunes à l’arrière de la ville fortifiée. Même si elle est tombée à quelques reprises, elle était imprenable.


La première dissuasion pour les attaquants était une léproserie à ses pieds, ses hautes murailles et ses quatre lignes de défense poussaient les attaquants à l’encercler au lieu de donner l’assaut, alors des milliards de minuscules petits soldats cachés dans les marais avoisinants décimaient les envahisseurs.
Une autre force de la forteresse était son hôpital militaire, les soldats blessés devaient aimer mieux continuer à combattre plutôt qui être soigné; l’amputation étant le seul traitement offert.

La première fois qu’elle tomba, c’est la corruption et l’incompétence des dirigeants Carthaginois qui causa sa perte. Leur devise était : Dieu est très haut et le roi très loin!

En 1741 une flotte d’Anglais dirigés par un certain Wolf et d’Américains des colonies sous les ordres de Washington (frère  de l’autre) fut repoussée.

Notre attaque à nous fut repoussée par la chaleur écrasante, quand il fait froid on veut de la chaleur, mais là on rêve aux hauteurs de Bogota et sa fraicheur.

On mange bien ici, mais c’est la ville la plus chère rencontrée dans nos péripéties en Amérique du Sud, remarquez que sans vin les prix restent abordables, mais plus le voyage avance moins on suit notre budget, temps de revenir?
Des kilomètres de tunnels mais Richard n'aime pas, il m'attend



Lorsque l'ennemi arrivait, le régiment montait et devait défaire l'escalier!