lundi 22 avril 2013

Bogota, le 21 avril

Nous quittons la chaleur de Carthagène pour le climat frais et pluvieux de la capitale. Par deux fois on nous prévient ici avril=pluies; et en débarquant de l’avion on le réalise trop bien,  mais dès que l’on termine de déballer nos valises le soleil revient, vraiment la pluie nous fuit depuis trois mois.
En sortant de l’aéroport nous sommes dans un quartier propre et moderne mais on gagne rapidement le centre historique par des coins moins invitants.

On a faim et on entre dans le premier resto rencontré qui semble convenable, en fait il se révèle très bien, un spaghetti aux champignons plus que délicieux.

En Amérique du Sud on ne peut passer outre aux nombreuses églises, la première est l’église et couvent de la Candelaria, le nom du quartier historique de Bogota, elle date de 1686-1703, mais après celles de Cusco et de Quito, c’est comme décevant, tout n’est pas recouvert d’or.
Puis on visite la Casa de la Moneda bâtie de 1753 à 1759, on 1621 avec la valeur de 80 reals de l’époque on avait le choix entre une bouteille de vin ou environ 60 livres de sucre, pour un diabétique pas de choix, ce sera le vin.

Pour venir à bout des problèmes économiques du royaume(Espagne) Charles 111 passa une loi, qui devait être gardée secrète, modifiant le contenu or-argent des pièces, il refit le coup en 1786 y ajoutant même du cuivre. Il n’est pas nouveau que l’on ne puisse se fier ni aux banques ni aux gouvernements.
Dans un gros coffre-fort un cône en or pesant 37,722 grammes; au prix de l’or actuel je n’ose faire le calcul, surtout en pesos colombiens.

La place centrale, est comme il se doit, la Plaza Bolivar; à première vue on se croirait en Europe, en France.
La cathédrale et Capilla del Sagrado d’un côté, le Capitole Colombien datant d’environ 300 ans, et un grand bâtiment me rappelant la Place des Vosges à Paris. 
Sur l’immense place des photographies, des copies de pages de journaux et des textes nous rappellent l’histoire des M-19, (voir sur internet) je devrai me documenter mais ce semble être un groupe de terroristes–révolutionnaires qui est aujourd’hui glorifié comme artisan de la nouvelle constitution de 1991. On voit bien que la principale différence entre un terroriste et un héros c’est celle entre la défaite et la victoire. Dans le cours de cette histoire la demande de pardon de «los madres de los chales blancos »(1979-1982).
En coin le collège Major San Bartoleme (1604) est superbe et un peu plus loin la résidence du président.

Deux jours pour visiter cette ville c’est trop peu, mais nous avons hâte de retrouver enfants, petits-enfants et amis.
Il vient de Medellin et parcourt l'Amérique du Sud en vendant des bijoux en bronze qu'il fait lui-même


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