Avant de quitter notre
hôtel on procède à des transactions financières de haute voltige, mais avec le
secours de deux experts on fini par pouvoir régler notre note de restaurant.
On croise une belle vache affichant son patriotisme indien avec ses cornes
vertes, blanches et oranges mais la caméra de Françoise flanche à cet instant.
On embarque sur
l’autoroute gérée par la National Highway Authority of India qui nous rappelle
qu’ils ne font pas que des routes, mais qu’ils font un pays. Puis on voit un premier
signe avancé de la civilisation française, un PFK. Après deux jours de bouffe
full-veg, c’est presque tentant.
Mélange des genres que
cette ville, c’est trop propre pour le Tamil Nadu et les plaques des motos ne
commencent pas par TN mais PY.
Les noms des rues sont
inscrits en français, comme RUE Dumas, où nous sommes. L’église Notre-Dame des
Anges peut pardonner vos péchés en français, en anglais ou en tamil. Pas de
cricket ici, on pointe, on tire, on joue à la pétanque. Nous sommes dans le French
Quarter mais l’Inde n’est jamais loin.
On s’arrête pour un café, buvable, en bord de mer où on est témoin d’un vol qualifié. Deux bons repas, sans aucun goût indien.
Vive la France et ses colonies.
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