mercredi 20 janvier 2016

Rameshwaran, le 20 janvier


Parti à 8h30 on traverse la campagne du Tamil Nadu, on croise plusieurs villages et petites villes que Suzanne, qui s’y connait en beaux villages français, qualifie de très coquets. Vers 12h15, on voit l’océan des deux côtés, je sais que j’ai trop souvent utilisé l’expression : le bout du monde, mais cette fois on y va. On franchit, en partie à pieds, le Panbambridge et à l’entrée de l’île de Rameshwaram, l’appel à la prière nous accueille. Ici en Inde du sud, les relations sont correctes entre les musulmans et les hindous, mais ici c’est une ville sainte hindoue.


On mange à l’hôtel, Royal Park ou on loge, c’est du standard végétarien, bouffable mais qui nous laisse sur notre faim. Une partie de cricket Inde-Australie agrémente le repas et est le meilleur élément du diner.


On repart pour le bout du monde, on change de véhicule et un minibus qui semble en avoir vu bien d’autres, nous amène dans une piste qui passe en partie dans la mer. On arrive au village de Phanushkodi qui fut dévasté par un tsunami en 1964, ce qui en restait fut de nouveau frappé par celui de 2006. Il y a encore environ 500 personnes qui y vivent dans de misérables huttes.

Au bout du bout c'est le Sri Lanka, nous y serons bientôt
Le bout du bout de l’extrémité est de l’Inde, est encore à 3 km, un jour si Ganesh le veut, une route en construction s’y rendra et finira dans la mer à moins de 20 km du Sri Lanka.



On visite le temple Sri Ramanathaswany, bondé de pèlerins pour une célébration qu’ils attendent depuis 14 ans. Il fallait tomber dessus.  On y célèbre entre autres, le mariage céleste de Swany et Ambal. L’hindouisme est un monde à part, si loin du notre, qu’on n’y perd son hindi.

Pour terminer la journée, encore de la bouffe veg. Vraiment pas ma tasse de thé.

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