Parti à 8h30 on
traverse la campagne du Tamil Nadu, on croise plusieurs villages et petites
villes que Suzanne, qui s’y connait en beaux villages français, qualifie de
très coquets. Vers 12h15, on voit l’océan des deux côtés, je sais que j’ai trop
souvent utilisé l’expression : le bout du monde, mais cette fois on y va.
On franchit, en partie à pieds, le Panbambridge et à l’entrée de l’île de
Rameshwaram, l’appel à la prière nous accueille. Ici en Inde du sud, les
relations sont correctes entre les musulmans et les hindous, mais ici c’est une
ville sainte hindoue.
On mange à l’hôtel,
Royal Park ou on loge, c’est du standard végétarien, bouffable mais qui nous
laisse sur notre faim. Une partie de cricket Inde-Australie agrémente le repas
et est le meilleur élément du diner.
On repart pour le bout
du monde, on change de véhicule et un minibus qui semble en avoir vu bien
d’autres, nous amène dans une piste qui passe en partie dans la mer. On arrive
au village de Phanushkodi qui fut dévasté par un tsunami en 1964, ce qui en
restait fut de nouveau frappé par celui de 2006. Il y a encore environ 500
personnes qui y vivent dans de misérables huttes.
Au bout du bout c'est le Sri Lanka, nous y serons bientôt |
Le bout du bout de
l’extrémité est de l’Inde, est encore à 3 km, un jour si Ganesh le veut, une
route en construction s’y rendra et finira dans la mer à moins de 20 km du Sri
Lanka.
On visite le temple
Sri Ramanathaswany, bondé de pèlerins pour une célébration qu’ils attendent
depuis 14 ans. Il fallait tomber dessus. On y célèbre entre autres, le mariage céleste
de Swany et Ambal. L’hindouisme est un monde à part, si loin du notre, qu’on
n’y perd son hindi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire